Enquêtes
Porno gay : les dernières tendances

Une grande enquête, menée par Pornhub (un des trois premiers sextube de la toile) à la demande du magazine Têtu, a été réalisée cet été sur les requêtes des internautes gay envoyées sur le tube. Petit panorama des résultats obtenus.
Premier point : en août 2017, la France est au 6e rang mondial des consommateurs du site. Certains y verront un signe de décadence, d’autres se contenteront d’une petite tape sur l’épaule pour s’en féliciter et s’écrier : « Bien joué les gars ! Encore un effort ! ». Bien, après cette première constatation effectuée, poussons donc l’analyse plus en… « profondeur ».
Des mots-clés bien de chez nous…
L’étude a fait ressortir qu’il n’existait que peu de différences entre les recherches effectuées par les internautes homosexuels d’un côté et hétérosexuels de l’autre. En premier lieu, hissons nos couleurs ! C’est bien les termes french et français qui ressortent. Est-ce dû à un fort sentiment patriotique ou à un niveau d’anglais aujourd’hui proche du zéro absolu ? La question n’a toujours pas trouvé sa réponse. Dans la foulée, on trouve le « tag » French arab, le bleu, blanc, beur est donc toujours d’actualité et c’est tant mieux.
Des catégories en mutliple X…
Là, c’est tout un vocabulaire aussi imaginatif qu’english qu’il faut maîtriser : Entre bareback, daddy, straight guy, twink, creampie, hunks et autre bears. Les trois premiers se sont hissés sur les marches du podium avec respectivement : 36, 35 et 33 % des requêtes des internautes gay français sur Pornhub.
Un petit lexique ne nuisant pas, sachez que le Bareback, correspond aux rapports non protégés. Le Daddy ou Sugar Daddy, est l’homme mûr et nanti, bref le dandy cool. Le Straight guy est le mâle hétéro dont l’attrait ne faiblit pas au sein de la communauté gay. Suivent, les twinks, jeunes et fins éphèbes, le creampie ou éjaculation interne anale, les hunks dotés d’une musculature digne d’Atlas et les bears, hommes mûrs, virils, à la pilosité plus que développée.
Avec 36 % en moyenne par rapport aux autres pays, l’attirance pour le bareback semble grimper en flèche. La France aurait-elle attrapé le goût du risque ?
Un pluralisme régionaliste…
En parlant de gaule, on remarque que l’on a toujours autant de goûts en commun entre nous (héhé). Ce n’est pas nouveau, c’est la même chose depuis le Ve siècle. Ainsi, en Île-de-France, ce sont les asiatiques (asian) qui obtiennent la palme. en Bretagne, Occitanie et Paca, on aime l’amateur (reality). La Nouvelle-Aquitaine sera plus branchée étudiants (college), tandis que les Pays de la Loire et le Grand Est sont orientés fetish. Les Hauts-de-France, quant à eux, ne seront jamais contre une petite pipe (blowjob) !
Au palmarès des hardeurs…
And the winner is… Chris Bieber. Un de nos acteurs bien made in France. Celui qui a fait ses premiers pas, en tant que sosie officiel du chanteur, a changé de voie en 2015 et depuis, quand il ouvre la bouche, ce n’est plus pour tenir un micro et chanter en playback. Loin, mais alors très loin derrière, à la seconde place, on trouve l’indéboulonnable, l’invincible Siffredi. Maître Rocco, l’acteur hétéro et son chibre plus légendaire qu’Excalibur. En troisième position, le mâle « alpha » de référence, le dominant de la meute : Jordan Foxx.
Internautes, vos profils…
Si le porno gay représente 5,7 % du trafic français, on peut établir un panorama de ses « mateurs » grâce à l’âge. Les 35-44 ans collent peu ou prou à la moyenne nationale (5,9 %), puis on passe du simple au double pour les 45-64 ans (aux alentours de 10 %), le score le plus élevé (11 %) est atteint par la catégorie des 65 ans et plus (si affinités).
Mais de nouvelles venues sont à prendre en compte : les femmes. Elles sont 32% à visionner des films pornos homos. Si elles ne représentent que 26 % du trafic global, Ils apparaissent dans leurs recherches juste après les films lesbiens (tiens ?), sauf pour les femmes de plus de 45 ans, les redoutables MILF, où la proportion s’inverse, la recherche du mâle gay prédominant dans leurs requêtes.
Alors qui mate quoi ?
Chez les « d’jeuns », comprenez entre 18 et 35 ans, on est appâtés par le jeune, le beau et le lointain, à en voir les résultats de l’enquête. Ce sont les « étudiants » qui arrivent en tête, talonnés de près par les Apollons bodybuildés, puis les saveurs de l’Asie.
Au-dessus des 35 ans, si on est encore attiré par la jeunesse comme les fins twinks, on est surtout branchés par l’unsafesex, le barebacking, la prise de risques. Comme quoi, contrairement aux idées reçues, la sagesse ne vient pas avec les années. Bien plus loin, les outsiders se tirent la bourre. Orgies, hétéros et autres papas-gâteaux tentent de remonter la corde, avec bien du mal.
Des spectateurs différents pour des résultats disparates, à l’image d’une France sexuellement dispersée, et heureusement farouchement opposée à rentrer dans le rang. Cocorico !
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