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Beverley forever…

C’était l’un des derniers vestiges de ce que Paris pouvait compter de cinémas pornos. Situé au 14 rue de la Villeneuve, dans le deuxième arrondissement, le Beverley a définitivement fermé ses portes à la fin de l’année 2017. Ceci marque une époque révolue, celle d’un temps où les uns et les autres venaient regarder un bon boulard sur grand écran avec les copains, ou les copines.
Depuis 1993, c’est Maurice Laroche [74 ans] qui est à la tête de ce cinéma quelque peu différent. Cet élégant septuagénaire a été contraint de fermer son établissement car, au fil du temps, les ventes de tickets d’entrée dans son cinéma, spécialisé dans le X, se sont faites rares. Il confie cependant qu’il n’a pas vu les années passer, car : « c’était un plaisir de venir travailler ici ». Les trois quarts de ses fidèles clients, sont des hommes de plus de 60 ans, mais le propriétaire souligne le fait que son cinéma porno accueillait toutes les générations et toutes les catégories sociales. Il s’en est passé des choses dans son petit établissement de la rue Villeneuve, Maurice raconte même, amusé, qu’un homme politique lui a déclaré un jour qu’il lui remettrait symboliquement la Légion d’honneur pour le bien qu’il fait à l’humanité. Le porno comme lot de consolation d’une société qui va mal, pourquoi pas.
L’unique salle de son cinéma est garnie d’une centaine de fauteuils de skaï rouge, les samedis et jeudis, les soirées sont réservées aux couples. Le patron du Beverly, qui vend aussi des Kleenex dans la salle pour les trop sensibles d’entre eux, en a à raconter avec tout ce qu’il a vu se dérouler dans sa modeste salle. Il préfère ne pas trop briser le mystère de ce qui se passe dans la salle, quand le noir se fait et que le générique commence. Il se souvient tout de même : « Nous sommes aussi un lieu de “reproduction”, il y a une quinzaine d’années, des parents sont venus me présenter leur bébé conçu, d’après eux, ici au Beverly ! »
Le vieux propriétaire est conscient d’avoir été le dernier résistant du quartier. Au début des années quatre-vingt, « l’atmosphère était joyeuse » se souvient Maurice. En effet, le quartier regorgeait de petits cinémas à caractère pornographique. Entre République et Opéra, on ne comptait pas moins d’une vingtaine de cinémas pour adultes. Dans la ville lumière, le Centre National du Cinéma [CNC] recensait un peu plus de 44 salles destinées au visionnage de films pornos en 1976 et un total de 110 dans la France entière. Aujourd’hui, le paysage est bien différent. Pour Maurice, Internet est la cause de la disparition des établissements comme le sien : « Les clients du Beverly sont de moins en moins nombreux et de plus en plus pauvres. » Il raconte qu’il y a vingt ans, il pouvait réaliser jusqu’à 1 500 entrées dans la semaine. En 2017, c’est à peine si atteint les 500. Même si son cinéma pour adultes est contraint et forcé de fermer ses portes, Maurice restera dans le cœur de nombreux coquins, comme celui qui leur procurait des séances de pur bonheur.
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