Décryptages
Faire son propre porno : mode d’emploi

On aurait pu intituler ça l’art du plan séquence, tant un bon porno est comme une scène d’action : il faut couper le moins possible. Nos excuses aux cinéastes frustrés…
Partons du principe que vos acteurs ne vous ont pas plantés et qu’ils ont une pleine conscience des conséquences de leurs actes. Cela fera l’objet d’un dossier ultérieur. C’est dire…
Assumez que vous faites du porno
On ne cessera de le répéter : vous ne faites pas un court-métrage pour la Semaine des Réalisateurs à Cannes. Vous n’obtiendrez jamais une qualité cinéma à moins d’une équipe de dix personnes et des caméras à 15 000 € minimum. A partir de là, tout scénario un tant soit peu alambiqué va vous embarquer dans des plans impossibles, sans parler de la difficulté à mettre en boîte des scènes de comédie. Pour débuter, appliquez la recette du casting : mise en situation (où et quand ?), rencontre (qui ?), interview (quoi ?), hard (comment ?). Simple et efficace, pas du Spielberg mais plus regardable que le dernier Godard.
La mise en situation
La séance d’interview, c’est une manière d’instiller la confiance, autant pour l’actrice que pour le spectateur. Evitez les questions fermées à base de oui/non en guise de réponse. Bien sûr qu’elle aime sucer sinon elle ne serait pas là… Laissez parler votre interlocutrice, de ses goûts, de son vécu, de ses loisirs… Par ailleurs, ce n’est pas votre rôle d’être grossier. Si vous voulez lui faire dire qu’elle est « une grosse chienne », suggérez-lui…
L’art du plan-séquence
Une bonne scène de cul, c’est comme une bonne scène d’action : il faut couper le moins possible. Ne brisez pas la magie de la scène si c’est pour corriger une main qui sort du cadre. Le revers de la médaille est que le ballet doit être bien chorégraphié. Dans l’idéal, il faudrait que ça donne ceci :
Maintenant, comparez avec cela :
Envie de gerber ? C’est normal, rassurez-vous. Si la série des Bourne est à chier, Matt Damon n’est pas totalement à blâmer.
De l’intimité et du temps
Filmer le hard sans (trop) couper, cela réclame que vous ayez parfaitement briefé vos acteurs. Du choix de votre hardeur dépend la qualité de la scène. En effet, il doit savoir diriger les débats surtout s’il travaille avec une actrice débutante. Il doit savoir faire durer les préliminaires sans que ce soit trop long, changer de positions en apparence spontanément et offrir des angles à votre caméra. Souvent, l’erreur des réalisateurs débutants est d’arrêter d’enregistrer trop vite. Laissez-vous 20 secondes avant de hurler le fameux « coupez ! » à la fin de vos plans. Enfin, choisissez un endroit au calme et confortable où vous pourrez faire tout le boucan inhérent à un tournage porno.
Le diable est dans les détails
Il n’est pas rare que les actrices tombent dans les pommes, tout bêtement parce qu’elles manquent de sucre. Pour faire des économies de bouts de chandelle, certains ne proposent aucune collation. Faut vraiment être d’une mesquinerie crasse surtout si c’est pour se retrouver avec les images d’un cadavre que même un étalonnage colorimétrique professionnel ne corrigera pas. De même, on concèdera qu’une maquilleuse sur le tournage peut s’avérer onéreux mais ne mégotez pas sur un petit tour chez Sephora avec l’actrice avant. Dans la mesure du possible, pour 40 balles, vous aurez votre actrice avec un maquillage correct.
Le bon choix du matos.
Légèreté, mobilité, réactivité. Ne vous laissez pas leurrer par la course aux pixels. Certains amateurs font les malins avec des Canon 5D ou des caméras 4K dont ils n’exploitent même pas 10% du potentiel. Dans l’idéal, il vous en faut deux : une pour les plans larges et une autre pour les plans gonzo. Dites juste au gars de chez Darty : « DSLR. HD1080p. 50 fps ». Avec plus d’XP, vous pourrez vous faire plaisir avec un reflex ou une caméra à objectif interchangeable. En sus, l’investissement dans une L.E.D à fixer sur la caméra n’est ni cher, ni superflu, de même qu’un micro canon sur une poignée XLR. Ce n’est pas parce que c’est du X qu’il être dans la pénombre avec un son mono…
Casser les codes
Inutile de bombarder les insanités. L’écran agit tel un prisme, une loupe. Si votre partenaire ne partage pas votre délire, cela transpirera à l’écran et l’effet que vous vouliez donner tombera à l’eau. En ce sens, le porno féministe qui hérisse le poil d’Old Nick offre toutefois des pistes intéressantes à creuser. Oui, il faut être à l’écoute de vos acteurs. A ce titre, c’est complètement con de filmer une éjac’ sur une femme qui n’apprécie pas le contact du sperme. Un bon indicateur est de bander. Si vous bandez sur ce que vous faites, c’est que quelque part, vous êtes dans le vrai.
Le montage
Un bon montage est simple et propre. N’excédez pas les 40-45 minutes de film final avec une dizaine de minutes pour l’introduction et deux à trois minutes de chute après l’éjac. La scène hard doit être comprise entre 20 et 30 minutes. Évitez à tout prix les effets proposés par votre logiciel au risque de rendre votre œuvre totalement cheap.
-
Actricesil y a 6 jours
Kate Dalia. L’éclosion
-
Actricesil y a 3 ans
Les plus gros seins du X
-
Acteursil y a 6 ans
Les plus grandes légendes du porno black
-
Actu/Newsil y a 3 jours
IA : quel avenir pour le porno ?
-
Actu/Newsil y a 2 ans
L’orgasme prostatique : mode d’emploi
-
Actricesil y a 4 jours
[Vidéo #350] Working Girls, l’entretien professionnel de Melrose Michaels
-
Actu/Newsil y a 2 ans
Top 5 des anime hentai culte
-
Actricesil y a 5 ans
Les 20 Reines de l’anal