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Collants, bas… Pourquoi nous rendent-ils fous ?

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Les bas. Qu’ils soient de soie ou résille, ils en ont fait fantasmer plus d’un, depuis leur invention. Mais c’était sans compter les progrès de la mode, qui inventa dans les sixties, un nouveau concept : les collants.

On fantasme comme on peut, et sur ce qu’on trouve, la plupart du temps. Mais quand je m’aperçois qu’une niche spécifique est dédiée à la fantasmatique de l’élasthanne sur la plupart des tubes photos ou vidéos, sitôt je m’interroge. Qu’est-ce qui peut exciter des types plus ou moins normalement constitués, un peu dans mon genre [qui a dit que j’ai les fils qui se touchent ?] et les amener à se palucher devant une femme à poil, ou sans d’ailleurs, revêtue d’un simple collant ?

C’est que ça remonte à loin ! Rendez-vous compte ! La fin du XIXe siècle ! Alors, c’est sûr, ce n’était pas Madame « Tout le monde » qui portait ça. Car c’était réservé aux danseuses de ballets. De l’ancien « caleçon de modestie », sorte de « braies médiévales » en laine tenues par des jarretières [bonjour les répétitions en plein cagnard du mois d’août !], il ne reste rien. Vite fait, on a adapté : « Ces bas sont raccordés à un maillot ou un justaucorps élastique, et même fusionnés avec celui-ci dans le maillot-collant “académique”. » [Source : Wikipédia] Et voilà nos danseuses de l’Opéra ou de cabarets, car oui, les danseuses nues en portaient également mais de couleur chair, armées pour tenir comme ça jusqu’aux années quarante, où « Serge Lifar, l’impose comme tenue de travail à l’Opéra de Paris. » [Source : idem]

Audrey Hepburn… en collants résille. Passez-moi le défibrillateur, c’est pour consommer tout de suite.

Elles… moulées, nous… tendus.

Bref, du lourd ! De l’intégral, à la limite du zentai japonais, qui ne laissait passer que la tête… Alouette ? ! Bravo ! Vous avez gagné un kilo de sucre ! Le sucre Béghin fait les bons chrétiens ! Et là, on regrette bien que ce maître de la danse n’ait pas connu le string ou le micro bikini, ce qui aurait été tellement plus bandant, et moins soporifique, pendant une représentation de Giselle.

Et puis, dans les années cinquante vinrent les bas à coutures, ceux que toutes les stars d’Amérique et d’ailleurs ont portés. C’est vrai qu’une jolie femme en porte-jarretelles et en bas, ça vous fait non seulement dresser le chibre, mais les cheveux avec non ? Puis déboulèrent les joyeuses années soixante, avec leur corolle de prélibéralisme sexuel où les jupes raccourcirent et les cheveux s’allongèrent [Y a pas qu’eux ! Hurlait l’obsédé de la rue Tartarin]. Ces riantes années voient enfin arriver sur les podiums des défilés… les collants. Certes plus pratiques, mais tout de même vachement moins sexy, que les bas. Alors bien sûr, Audrey Hepburn ou Ava Gardner [qu’Orson Welles qualifiera de « plus bel animal du monde »] en collants résille, je vous avouerai que franchement ça me met sur orbite.

Allez ! À la niche !

Adieu donc, porte-jarretelles et fins bas de soie car le règne de l’élasthanne est arrivé. Depuis, ils remportent toujours un franc succès auprès de la gent masculine. Leur invention « collait » sans doute pile-poil à la demande des demoiselles, qui ne souhaitaient certainement pas exciter le chaland de leurs jarretelles dévoilées par une traîtresse jupette, et se retrouver en train de discuter avec un inconnu passé soudainement en mode poutre apparente.

Penchez-vous un peu sur votre moteur de recherche et découvrez combien de niches existent à travers la toile. Des sites dédiés aux collants, il y en a des tonnes. Je peux vous en citer quelques-uns, comme ça juste pour jouer : Pantyhoseline chez Ferro Network, Hot legs and feet chez DDF… Quasiment toutes les majors du cul ont leur référence en foot fetish, pantyhose et autres legs ou stockings. Comme vous le voyez, si vous êtes fan, vous avez de quoi vous amuser.

Tout petit, Balthus Gustave Aldebert de Baujouailles prit feu. Ce ne furent malheureusement pas les tentatives désespérées pour l’éteindre à coups de pelle, qui arrangèrent la situation. Après avoir échoué lamentablement dans une vaine carrière de maître du monde, c’est ainsi qu’il rejoint la rédaction de Hot Vidéo, où il y anime mensuellement une chronique tant (h)ardente qu’allumée.

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