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Bien éclairer ses miches pour cartonner sur la toile !

Maîtriser la lumière est une composante essentielle de l’auto-production. Alors aujourd’hui, on décrypte les astuces de mise en scène pour se mettre en valeur sous les spotlights !
Le cinéma, c’est de la lumière. Aussi, tout studio qui se respecte se doit d’avoir dans son équipe un gadjo capable de disposer correctement les lights, histoire qu’on y voit quelque chose sur la péloche. C’est le job de l’électricien de plateau, aussi appelé chef-électro quand le gus jouit d’une équipe de petites mains à son service, que d’éclairer le set pour mettre en valeur le sujet, détacher l’arrière-plan, exalter la composition du chef-opérateur, démiurge du cadrage. Et le porno ne fait pas exception. Dans un business aux moyens techniques limités, une bonne lumière est souvent ce qui fait la différence entre une production haut de gamme et la sextape à tonton. Ce qui nous amène à une problématique inhérente au X actuel : comment bien éclairer ses miches quand on se filme tout(e) seul(e) ?
Fibre « optique »
Qui s’est déjà servi d’un appareil photographique l’a sans doute vite remarqué : notre œil est bien plus efficace pour capter la lumière que n’importe quelle caméra. Au moindre plan à l’ombre, voilà que l’image se transforme en une bouillie de pixels baveux bien loin des contrastes et des nuances que nos sens nous offrent, même avec un boîtier dernier cri. Avec un capteur de smartphone, n’en parlons pas… C’est que la technique audiovisuelle, ça ne s’improvise pas. Pour espérer faire de belles images, il faut au moins connaître les bases.
Bien s’éclairer, ça commence déjà par s’éclairer. En bref, on a beau y voir à peu près clair dans la cuisine ou le salon, le facteur-clé n’est pas le niveau de luminosité ambiant, mais la quantité de lumière qui entre dans l’objectif. Il convient donc d’au moins orienter une source lumineuse sur le sujet de l’action, c’est-à-dire ses ravissants attributs sexuels, pour les représenter comme tel.
Chiaroscuro
Tout ceci nous amène tranquillement au concept de source lumineuse. Elles sont de deux types : directes ou indirectes. Les premières émettent de la lumière par elles-mêmes : un plafonnier, une lampe, un ring light, le soleil. La définition des secondes est un peu plus complexe. Il s’agit de toutes les surfaces, généralement claires ou réfléchissantes, qui réverbèrent suffisamment de lumière d’une source directe pour transformer la répartition de l’éclairage et la densité des ombres projetées dans la pièce. Ainsi, un miroir, une fenêtre, un mur blanc ou des rideaux pâles modifieront à coup sûr le niveau de clarté, voire même la teinte générale du plan. Il convient alors de disposer les premières et les secondes de sorte à produire une image nette, contrastée et lisible, sa qualité étant directement liée au juste dosage de l’intensité lumineuse, quel que soit le matériel utilisé.
Trop sombre et le pixel grésille, le signal est parasité du fait du gain électronique, qui génère des artefacts. Trop clair et le sujet est sur-exposé, la péloche est « brûlée », on ne récupérera rien à l’étalonnage. Une bonne lumière est donc un savant équilibre en matière de quantité comme de contraste. C’est le fameux problème du contre-jour. S’exhiber devant la baie vitrée qui donne sur le jardin est effectivement une riche idée. Malheureusement, à la seconde où le soleil se met à taper, votre postérieur si soigneusement dilaté se change en une masse sombre et informe au premier plan, tandis que le background bucolique disparaît dans une blancheur de nacre. C’est ballot ! C’est pourquoi l’éclairage du sujet doit toujours être au moins équivalent à la lumière de l’arrière-plan. Qui plus est, les sources directes artificielles ont une fâcheuse tendance à sur-exposer la peau, par la concentration du faisceau sur une surface réduite. On préférera souvent le diffuser, en intercalant un matériau translucide (du papier sulfurisé par exemple, sans le plaquer contre l’ampoule incandescente) entre la source et le sujet pour diluer la lumière dans l’espace, par goût du naturalisme. À moins d’opter pour un parti-pris esthétique sans concession…
Trois points c’est tout !
Car passées les considérations techniques, l’art peut enfin s’exprimer, avec en ligne de mire une question fondamentale : que désire-t-on montrer, cacher ? Le porno étant un art de la suggestion, il est tout à fait pertinent de penser les ombres. Un téton dressé qui ne se révèle qu’en ombre chinoise, une fente élusive que la raie des fesses dispute aux raies de lumières, le teasing est une affaire de clair-obscur. Et pour ajuster l’un et l’autre comme un(e) pro, le mieux, c’est encore la technique de l’éclairage « trois points ».
Trois points, car trois sources de lumière. Il y a d’abord la key light, ou lumière-clé, qui éclaire directement le sujet, de face, de trois quart, de profil. Vient ensuite la fill light. Souvent indirecte, en tout cas moins puissante que la key, elle éclaire elle aussi l’avant du sujet, mais par l’autre côté et légèrement plus bas, pour adoucir les ombres et compenser le rendu très « artificiel » de sa grande sœur. Enfin, il y a la back light, qui éclaire le sujet de derrière pour le détacher de l’arrière-plan. On prendra soin de ne pas la placer directement face à l’objectif, sous peine de ressembler à un méchant de James Bond. Après, c’est un style…
En ajustant judicieusement ces trois paramètres, il est alors possible de construire un setup digne des meilleurs home studios. Et dans un premier temps, pas la peine de casser sa tirelire. Un petit ring light, un ruban de leds et une lampe de bureau suffiront largement à se faire la main et gagner sensiblement en qualité, avant d’investir dans le matos de James Cameron. D’ici là, mettez l’accent sur les reliefs, les textures, les fluides, tout ce que la lumière valorise par l’éclat et le contraste.
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