DOSSIER RELIGION #1 – Les Mormons gays

Le détournement de la religion est l’un des fantasmes privilégiés de nos scénaristes gays. Un milieu souvent dirigé par des hommes et uniquement entre hommes, pour éviter toutes les tentations. Découvrez aujourd’hui les Mormons, tels que fantasmés par les gays.

 Qui sont-ils ?

Ce sont des jeunes missionnaires de 18 à 25 ans qui partent aux quatre coins du monde pour évangéliser la planète. Plus de 80 000 sont en activité chaque année dans 400 missions réparties sur 176 pays. Habillés en costume cravate, avec une jolie chemise blanche, ils ont tous leur petit badge noir avec leur nom. Avec un QG dans chaque grande capitale, ce sont donc des fantasmes ambulants universels. Et pourtant, tous originaires de Salt Lake City dans l’Utah, leur religion prône la polygamie. Alors comme les hommes aiment y avoir plusieurs femmes, on envoie les autres coloniser d’autres nations… ou rester entre eux.

Religion et uniforme

Comme les scouts et autres enfants de chœur, les jeunes Mormons sont envoyés en initiation, avec des Elders plus âgés, chargés de les former. Des professeurs qui transmettent leur savoir et à qui les parents font entière confiance pour leur progéniture. Même si parfois, cela peut dériver… dans le plus grand secret.

Les Mormons gays dans la fiction

Dans les films, on avait pu voir notamment La tentation d’Aaron (2003), avec la formidable Jacqueline Bisset. L’histoire d’amour entre un jeune Mormon et un gay assumé, avec des scènes d’homophobie et de torture dans des centres de reconversion de gays en hétéros, comme aux temps de la Seconde guerre mondiale.

Dans le porno

Ce sont avant tout une grande majorité de Blancs Américains… un peu style Beverly Hills. De jeunes minets, de grands frérots et des daddys. Un dress code classe : tous en uniforme… et aussi uniformément tous bien membrés. Et un choix de jeunes acteurs avec des visages débordant d’innocence… se laissant faire docilement pour le meilleur apprentissage possible avec une excitation naturellement évidente. Des décors simples et épurés : fond blanc ou fond noir uni avec parfois de simples cadres pour évoquer une salle communautaire. Bishop (évêque), Patriarch, President, Brother… on est loin du Master et Slave, mais plus vers un enseignement pédagogique en profondeur et en toute bienveillance. Car le jeune élève est aussi censé passé Maître un jour… et on sent bien que tous ces jeunes quadras et quinquas ont bien appris leur leçon et sont avides de transmettre à leur tour à tous leurs élèves afin de sélectionner les meilleurs pour prendre leur relève.

Des jeux de mots très… parlants

Seconde onction, l’appel, l’initiation, la retraite, les cours supplémentaires, la purification… les termes sont empruntés à la fois aux écoles, aux ordres religieux, mais aussi aux fraternités secrètes… ces lieux où la discipline est de rigueur et où les punitions sont mémorables. Bref, des jeux de rôle très amusants et très excitants pour un casting de choc qu’on prend plaisir à retrouver entre chaque séquence, comme avec toute bonne série. Petit bémol : les scènes ne se passent qu’en intérieur, espérons qu’on verra différents pays du monde dans les séquences de comédie ou encore plein de guests locaux dans les prochaines saisons ?

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