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Rachel Adjani : « Si les fans n’existent pas, on n’existe pas non plus. »

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En goguette dans l’un de ses salons érotiques qui sillonnent la France, nous croisons par hasard la resplendissante Rachel Adjani, au détour d’un stand de shows érotiques. Il faut dire que la petite brunette aux yeux bleus comme l’azur est particulièrement friande de rencontres avec ses admirateurs. L’occasion d’une interview au débotté avec la jolie hardeuse. 

Rachel Adjani, d’où viens-tu ? Comment as-tu débuté dans le X ?

Je viens du Sud. J’ai débuté dans le X avec mon homme (le sculptural Lorenzo Viota, ndlr), à la base, pour un délire ensemble, et finalement ça nous a plu. On a été contactés par la suite et voilà ! On est restés, et ça fait quatre ans maintenant.

Comment ça marche un couple dans le X ?

(Malicieuse) c’est-à-dire ?

Vous avez des limites ? Des tabous ? Des jalousies ?

Comme tout couple, il faut s’entendre sur ce qu’on peut faire ou ne pas faire. Il y a des moments où on tourne ensemble, d’autres où on ne tourne pas ensemble. Une fois que les choses sont claires, c’est comme n’importe quel couple finalement, n’importe quel métier. Donc non, il n’y a pas de soucis à être en couple dans ce milieu-là. Il faut vraiment parler avec son homme et tout se passe bien.

Est-ce que c’est facile d’être une actrice X aujourd’hui, avec la visibilité sur les réseaux sociaux, l’exposition ?

Je ne saurais pas vraiment dire si c’est facile d’être actrice porno aujourd’hui, parce qu’il y a dix ans de ça le porno était quand même vachement différent. Ce n’est pas que c’est compliqué. Il faut savoir gérer sa carrière. Certaines filles le font d’une certaine manière, d’autres d’une autre façon. Pour moi, le plus important c’est de faire les choses qui me plaisent. Je ne cherche pas à faire de la quantité, mais de la qualité. Faire des choses qui m’épanouissent, à travers lesquelles je me sens bien.

Et qu’est-ce qui te plaît, en l’occurence ?

Ce qui me plaît c’est le fait d’être mise en valeur, d’avoir une bonne publicité sur les scènes que je fais, et avoir la reconnaissance des fans. C’est toutes ces choses là qui me plaisent dans le porno. Être mise en avant, en fait.

Les petits seins, c’est un handicap dans le X ?

En France, oui ; on aime bien les filles assez pulpeuses. Personnellement, je tourne beaucoup à l’international et je n’ai aucun souci. Bien au contraire, ils aiment beaucoup les filles « teenager » ; un peu le style que j’ai justement, femme-enfant. En France, effectivement, c’est un peu plus compliqué, mais je n’ai aucun problème à l’étranger.

Tu voyages beaucoup ?

(Amusée) Je ne sais pas vraiment, je n’ai pas de point de comparaison. Mais oui, je voyage pas mal. C’est ce que j’aime dans mon métier, le fait de bouger, que ce soit varié, faire des choses différentes. Surtout que je ne fais pas que des tournages. Je fais aussi des salons, des webcams, des shows privés… C’est assez varié !

C’est excitant de rencontrer les fans ?

Oui, c’est excitant de rencontrer les fans. Ils suivent notre carrière, ils sont contents de nous voir, ils nous font plein de compliments. Je pense qu’à la base, c’est un peu pour ça qu’on fait ça. C’est pour satisfaire les gens. Et quand les gens viennent nous voir et nous complimentent sur notre travail, c’est top ! Voilà pourquoi je fais les salons d’ailleurs.

Comment ils réagissent, quand ils tombent sur toi en salon ? Ils sont émus ? Gênés ?

Les réactions sont variées. Des fois, ils sont tout intimidés, c’est marrant. D’autres fois, ils ont l’impression de nous connaître. Donc ils arrivent et ils nous parlent comme si on s’était vu la veille. Ça dépend vraiment des gens. Mais ça se passe toujours bien, en général.

Tu te fais draguer parfois ?

Oui, je me fais draguer. Enfin, on ne peut pas vraiment appeler ça de la drague parce que je ne sais pas vraiment quel état d’esprit ils ont à ce moment-là, mais je me fais un peu charmer, on va dire.

Avec ton conjoint Lorenzo, vous vous affichez beaucoup sur les réseaux sociaux. Vous avez notamment posté une photo où l’on vous voit sur les plateau des Z’amours

Oui, tout à fait ! On va être aux Z’amours avec Lorenzo ! Ça s’est super bien passé.

Vous avez été reçus dans quelles conditions ? Ils savaient que vous êtes acteurs ?

C’est eux qui nous ont contactés sur notre Facebook professionnel. Donc oui, ils savaient qu’on est acteurs. On a d’ailleurs été annoncés en tant que tels. Et vraiment, ça c’est très bien passé. L’émission n’est pas encore sortie donc je ne peux pas vous en dire plus. L’émission sortira le 26 février et vous pourrez également la voir en replay.

C’est important de donner de la visibilité à ce métier-là ?

Oui, c’est très important d’avoir de la visibilité. C’est simple, en réalité. Si les fans ne sont pas là, notre métier n’a plus de sens. Si on fait des vidéos, si on fait des salons, si on fait tout ça, c’est aussi pour avoir des fans derrière. Si les fans n’existent pas, on n’existe pas non plus.

Même sur des canaux mainstream comme la télévision ? On ne voit plus tellement les actrices, à la télé aujourd’hui…

Oui. Il faut se dire que les gens ne nous suivent pas sur tous nos réseaux simultanément. Quelqu’un n’est pas forcément sur Twitter, sur Facebook, sur Instagram, etc. Certains vont nous voir qu’à la télévision, d’autres que via Twitter, d’autres qui nous ont découverts dans les salons et nous suivent par la suite. Donc c’est important d’être partout, pour que le plus grand nombre puisse nous suivre ensuite.

Et pour le futur ? Tu as des projets ?

Le principe, c’est quand même de préparer sa sortie. Le porno, ce n’est pas éternel, mais les salons on peut les faire longtemps. Après, nous sommes en train de développer un compte OnlyFans avec mon homme. C’est pas mal. Ça nous permet un peu de faire notre propre production. On pose des vidéos en ligne, les gens suivent. Ça fait partie des portes de sortie du porno.

Le business est en train de changer à ce niveau-là ; Les canaux traditionnels, tubes, grosses sociétés de production, tout ça est en train de basculer vers quelque chose de plus personnel, directement du performeur au public. Comment on s’auto-produit ?

Les applications le permettent facilement, on peut alimenter des sites internet avec nos propres vidéos. Après, il faut savoir être inventif. Faire des vidéos, même très simple. Les gens aiment nous voir dans un autre contexte que juste une scène porno, où ils n’ont pas vraiment de grosses surprises. Là, c’est vrai qu’ils rentrent dans notre intimité. On peut faire une vidéo où on est en train de cuisiner ; une où on est en train de marcher dans la rue ; une vidéo où, tout simplement, on est en train de se goder… mais c’est beaucoup plus intime que dans une scène. On est sur son propre lit, c’est différent. Et les gens, je pense qu’ils ont besoin aussi de rentrer un peu plus dans la vie privée des actrices et des acteurs.

Vous avez des fétichismes particuliers que vous déclinez à travers ce OnlyFans ?

Oui, mais ça reste universel. Je ne vais pas d’un coup me mettre à faire de la domination hyper-hard. Ce n’est pas forcément quelque chose qui me correspond. Non, il faut vraiment faire des choses qui nous plaisent. Des fois, je fais des balades en forêt avec des exhibs. Ça, ça me correspond. Il faut montrer qu’on est à l’aise dans ce qu’on fait. Après, oui, il faut être varié mais rester en accord avec ce qu’on est.

Merci beaucoup Rachel Adjani.

Merci à toi.

Retrouvez Rachel Adjani sur ses comptes officiels :

twitter.com/rachel_adjani

instagram.com/racheladjani/

Et le 26 février dans les Z’amours, sur France 2.

Titulaire d'une maîtrise en cinéma, auteur d'une Porn Study à l'Université Paris VII Diderot, Clint B. est aujourd'hui chroniqueur de l'actualité porno.

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