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Si Phil Hollyday était un acteur hollywoodien, il serait Daniel Day-Lewis. Figure incontournable du X français, qu’il habite de sa fougue depuis plus de 20 ans, il est aujourd’hui le dernier héraut d’une tradition qui tend à disparaître, celle de l’acteur porno pur. Comédien dans l’âme, sa conception de la performance ne s’est jamais limitée à la dimension sexuelle du travail pornographique, mais rayonne par son sens du jeu, du geste, de la réplique. Il fut d’ailleurs l’un des plus fervents pourfendeurs du gonzo, genre alimentaire devenu, à son grand regret, hégémonique. Son rapport à l’érection a ainsi plus à voir avec la « méthode » de l’Actor Studio qu’avec la « pilule » du Pfizer Labo : une implication totale dans l’excitation induite par son rôle, une fusion complète avec le fantasme de son personnage

Evidemment, à l’instar de son pendant oscarisé, Phil Hollyday est rigoureusement ingérable. Il mène sa vie au gré de ses envies, officiant sur les plateaux le jour et dans sa discothèque la nuit. L’acteur l’affirme lui-même, son irrépressible soif de liberté est probablement la cause de son indécrottable célibat. Et il n’en est pas moins heureux.

C’est dans cet état d’esprit que nous avons rencontré la légende Phil Hollyday, sur le tournage d’une future production Jacquie & Michel Elite très western. Egal à lui-même, il nous ravit de sa gouaille toute cantalouse à l’occasion d’un entretien inoubliable. 

Titulaire d'une maîtrise en cinéma, auteur d'une Porn Study à l'Université Paris VII Diderot, Clint B. est aujourd'hui chroniqueur de l'actualité porno.

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