Sky Pierce : le ciel est sa limite

Certains osent la comparaison avec Scarlett Johansson. Ça vous situe un personnage. Sky Pierce est en tout cas bien moins pudique. En deux ans d’activité, la Canadienne de 24 ans a fait son trou dans le game. Elle creuse d’ailleurs si bien qu’elle va peut-être trouver un trésor : une statuette de Meilleure Débutante aux prochains AVN Awards. 

Possédée. C’est le premier mot qui vient à l’esprit lorsque l’on voit Sky Pierce en action. Oui, cette fille-là est littéralement possédée. Quelle que soit la position : 69, cuillère, doggy, grenouille… (non ce n’est pas un rébus), ses yeux sont révulsés, son rire est frénétique, ses tremblements sont palpables. Elle est peut-être bien nymphomane comme elle le prétend. Pourtant, aucun syndrome n’est aussi galvaudé que celui de la nymphomanie. Au sens psychiatrique, quasi-aucune femme n’est nymphomane. Personne n’a une envie pressante au point de se jeter sur un clodo. C’est pourtant stricto sensu la définition de la nymphomanie. Parenthèse fermée.

Sky Pierce raffole du cul et n’est pas dans le porn par hasard. Anyway, qu’aurait-elle fait d’autre ? Serveuse ? Déjà fait. À 16 ans, Sky fut la plus jeune du Canada à travailler chez Perkins, une chaîne de restaurants nord-américaine. Vendeuse ? Déjà fait. À 18 ans, elle fourgue des clopes électroniques dans une boutique de vapotage. « J’ai aimé, c’était plus fun que d’être serveuse, témoigne-t-elle lors de son casting chez Amateur Allure. Je voyais plus de gens et il y avait moins de pression ». Plus fun encore seront ses expériences dans le mannequinat pour des commerçants locaux. En effet, Sky Pierce a grandi à Kelowna, sur les rivages du lac Okanagan. L’endroit est prisé : sports nautiques l’été ; ski alpin l’hiver. En doudoune ou en bikini, la jeune femme comprend vite qu’elle ne laisse pas indifférent. Le reste est commun à 90 % des pornstars récentes : elle découvre qu’elle peut faire un peu de blé sur OnlyFans, Many Vids et Snapchat premium, trois autoroutes vers la Porn Valley.

En 2019, elle franchit le pas et répond à une annonce de l’agence Foxxx Modeling sur le site SexyJobs. Le courant passe d’entrée avec Chris Cane, celui qui défend aujourd’hui encore ses intérêts. « Faire du porno n’était pas qu’une question d’argent. J’ai toujours eu de gros besoins sexuels et j’étais connue pour collectionner les mecs. Si je peux, je baise au moins deux fois par jour ». Cette lubricité fera le bonheur des grands noms qui vont s’attacher ses services dès son année rookie : Deeper, Evil, Mofos, Nubiles, Pornpros, Vixen…

Quand le monde s’arrête début 2020, elle retourne dans ses montagnes, mais pas question d’arrêter pour autant. Si elle ne peut plus aller en Californie, c’est la Californie qui viendra à elle. « Les gens du studio InTheCrack sont venus me shooter. Nous avons fait du trek dans la vallée et plein de scènes solos. Je suis exhibitionniste et j’aime faire des trucs en extérieur. Grâce au porno, je réunis tous mes hobbies en un seul ».

Sous lumière artificielle, le résultat n’est pas mal non plus. Forte de son expérience courte mais intense, Sky Pierce se sent déjà prête à aider : « Au Canada, il y a beaucoup de talents qui se perdent car ils ne savent vers qui se diriger, explique-t-elle à AVN. J’ai envie d’aider, à travers des échanges de contenus, par exemple, et en aidant les débutantes à mettre le pied dans la porte. J’aurais aimé que quelqu’un fasse ça pour moi ».

Toutefois il y a un hic. Le tableau était trop parfait. C’est bien beau de prodiguer les pipes les plus baveuses qui soient, mais la Canadienne a une tendance à l’amaigrissement, une tendance quasi-morbide au regard de certaines scènes… Espérons pour sa santé que ce ne soit que passager, par-delà le fait que visuellement parlant, les os du cul saillants, ce n’est déjà pas glop… Officiellement, silence radio. Elle ne semble pas s’en inquiéter : « J’aime l’image que j’ai de moi. Ce que j’ai de plus beau est mon sourire ».

Peut-être que la solution passe par l’amour. Ça paraît niais dit comme ça, mais à 24 ans, la jeune femme confesse publiquement son désespoir affectif. « Je manque vraiment d’une histoire d’amour dans ma vie, écrit-elle sur Twitter. Où est l’homme parfait qui voudra voyager à travers le monde avec moi, me faire sentir que je suis spéciale, m’envoyer des textos cochons, me faire rire, me câliner et me baiser ? Etre complètement honnête et simplement là ? Oh, où es-tu… (sic) »

Il habite au Pôle Nord, entouré de nains et se fait tirer par des rennes.