Romy Indy : si, si, la nouvelle star

Les talents qui viennent des Pays-Bas sont rares, mais souvent de haut vol. Romy, c’est son vrai prénom, personne ne l’a vu arriver. A 23 ans, celle qui vit à Utrecht annonçait pourtant la couleur : des mensurations idylliques, un visage angélique et surtout, l’état d’esprit pour aller loin dans le X. Après son titre de Meilleure Starlette à Vegas en janvier, il était plus que temps de consacrer un focus à la métisse surinamienne.

« I’m always high in my freetime ». Difficile de faire plus cliché pour une Hollandaise, mais Romy Indy n’est pas de celles qui se dissimulent. Son passé fut mouvementé, traumatisant, mais la jeune femme est résiliente et se met aussi bien à poil mentalement que physiquement. « J’ai grandi avec ma mère qui a maintenant 41 ans et mon petit frère qui en a 18, confie-t-elle au site My Favorite Pornstar. Je n’ai connu mon père qu’à l’âge de 15 ans. J’étais très proche de ma grand-mère aussi qui est décédée d’un cancer il y a quelques années. Elle était comme une seconde mère pour moi ». Volubile, elle est ainsi une des rares qui se livre, seule face à la caméra, au jeu des questions/réponses des fans sur Youtube. « Je suis quelqu’un d’enjouée, sociable et attentionnée, mais je parle trop, renchérit-elle en interview. J’étais bavarde en classe, mais j’ai toujours été une bonne étudiante avec de bonnes notes. Je suppose que j’ai une mémoire photographique. Elle m’a bien aidée ». Les esprits étriqués penseront : quel gâchis… à quoi bon ? L’intelligence n’est pas la qualité première dans le porno… Grossière erreur qu’elle se charge de corriger : « Au début, j’ai reçu beaucoup de messages haineux de la part de Hollandais. Ils me disaient que j’étais trop jolie et intelligente pour être dans le porno. Et pourquoi pas en fait ? Ils me disaient de continuer mes études et le mannequinat lingerie. Certains me menaçaient aussi, parce que j’étais métisse et que je faisais honte à ma communauté ». Romy ne se définit pas par rapport à ses origines et ne fait partie d’aucune communauté.

Romy n’a honte de rien et surtout pas d’avoir bouffé le cul d’un chauffeur de taxi. « J’ai rimé le cul d’un chauffeur de taxi, pour Fake Taxi, ah ah ! Le rimming, je pensais que ce n’était pas trop mon truc, mais j’ai aimé », lâche-t-elle malicieusement. Pour la sodo, c’est dito. « Je n’avais fait de l’anal qu’une seule fois dans ma vie, avec mon copain, une semaine avant d’en faire dans le X ». C’était en 2019, pour Kim Holland, une production locale. « J’ai commencé à shooter aux Pays-Bas, chez Meiden van Holland, Kim Holland et Secret Circle. Chez Kim Holland, pour ma première fois, ils m’ont appelée Indy. Mais ma vidéo est devenue virale car j’étais déjà connue aux Pays-Bas à travers des clips et j’étais connue comme modèle beauté. Comme mon vrai nom, Romy, était déjà exposé, je l’ai gardé avec Indy ». Avant de s’aventurer dans les Caraïbes, à Prague et Budapest, Romy a exploré ce que le pays des tulipes offrait comme perspectives de tournage et recommande à toutes les débutantes de faire de même : « Je conseillerais à celles qui débutent de le faire dans leur pays d’origine d’abord, pour une bonne compagnie, afin de déterminer ce qu’elles aiment de ce qu’elles n’aiment pas. Il faut bien se connaître avant de partir travailler à l’étranger ». Après avoir raflé la statuette de Best Newcomer aux AVN Awards cette année, au nez et à la barbe des starlettes russes, Romy Indy ne s’est pas prise pour quelqu’un d’autre. Hors tournage, elle continue de mener une vie simple dans une ville moyenne en plein centre des Pays-Bas. « J’aime les styles traditionnels et Utrecht est une plus belle ville qu’Amsterdam. Sinon, mon quotidien est des plus banals. Ça fait deux ans que je suis avec quelqu’un et c’est la première fois que ça tient aussi longtemps ! D’ailleurs, tant que je serai en couple, je pense que je ne ferai pas de DP. C’est une de nos règles. L’un comme l’autre acceptons une certaine forme de jalousie. Je pense même que c’est plutôt sain dans une relation, tant que ça ne l’empoisonne pas ». Elle avoue aussi passer ses journées à s’occuper de son intérieur et à promener son chien. « J’aime lire et nager ; chanter, danser et jouer la comédie. D’ailleurs, j’aimerais bien tourner dans une comédie musicale un jour ».

La comédie, le jeu… la Néerlandaise est emballée par l’acting : « Le porn, c’est du bon sexe, des voyages et des rencontres avec de nouvelles personnes, mais j’aime aussi m’imprégner du script et jouer. Jouer est même ce que je préfère par-dessus tout ». Puisqu’elle n’a plus rien à prouver sur le gonzo, l’heure est donc aux beaux et grands projets. Des suggestions ?