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Sabien Demonia : « Les grosses bites noires m’obsèdent ! »

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Model fetish parfois trash, véritable star de l’alt porn, Sabien Demonia, 33 ans, incarne le fantasme ultime : la beauté rousse et plantureuse qui hantait , souvenez-vous, vos rêveries d’ados ! Spécialisée dans les performances extrêmes, honorée par les plus prestigieuses récompenses du X business, la belle encrée s’est ancrée dans le porn pour un moment ! Rencontre.

D’où venez-vous ?

Je suis originaire de Pologne mais je suis actuellement basée en Espagne.

Tu te souviens de tes premiers pas dans le porno ?

J’ai été invitée, par un inconnu qui m’a trouvée sur mon compte Instagram, à faire partie d’un projet, comparable à l’émission de télé Big Brother, mais pour camgirls et stars du porno. J’ai rencontré beaucoup de filles très sympas qui m’ont convaincue que j’étais faite pour le travail de camgirl et pour le porno. J’ai donc créé mon compte sur ManyVids, j’ai fait du streaming… C’est comme ça que tout a commencé !

 

Te souviens-tu de ta toute première scène ?

Oh oui, très bien. J’ai tourné mes deux premières scènes le même jour, pour le site Fake Taxi. Poor John, le fameux chauffeur de taxi, a failli s’évanouir dans la deuxième scène. Le pauvre, il a été pris de vertiges, il a fini sa scène sur les rotules, complètement épuisé et déshydraté !

 

Comment as-tu trouvé ton nom de scène ?

Je ne l’ai pas vraiment trouvé. C’est un surnom que j’avais au lycée, qu’une bande de méchantes filles m’ont donné ! Elles avaient inventé ça pour humilier la jeune ado gothique que j’étais, mais finalement, je me suis approprié ce surnom et je l’ai assumé !

Dans une interview, tu as expliqué avoir rejoint cette industrie pour réaliser tes fantasmes. Tu as réalisé ton rêve ?

Certains d’entre eux. L’un des plus grands était de faire une double pénétration. J’ai déjà eu la chance de réaliser ce fantasme sur le plateau d’Evil Angel. C’était génial ! Mais je continue à explorer de nouveaux fantasmes.

 

Quel est le meilleur moyen de te faire jouir ?

L’anal ! J’en suis devenu totalement dépendante dans ma vie personnelle !

 

Es-tu bisexuelle ? Je veux dire… dans la vraie vie ?

Oui, je l’ai toujours été. En fait, j’ai l’impression d’être plus attirée par les filles que par les garçons,  je ne peux pas lutter contre mon amour pour les seins (rires) !

Où travailles-tu principalement ? En Europe ? Aux États-Unis ?

Pour l’instant, je suis toujours en Europe, mais je vais essayer de changer ça ! Il y a tellement de gens aux États-Unis, avec lesquels j’ai toujours voulu travailler depuis que j’ai commencé dans l’industrie pour adultes !

 

Que ferais-tu si tu n’étais pas dans le porno ?

J’ai toujours aimé l’art, le théâtre, et le maquillage, alors je serais probablement maquilleuse pour effets spéciaux, ou costumière.

 

Quel est le plateau le plus bizarre sur lequel tu as travaillé ?

Perverse Family ! C’était mon tout premier tournage professionnel, juste après les deux scènes de Fake Taxi, qui ressemblaient davantage, évidemment, à du porno amateur. Je suis arrivée à Prague (la porn valley européenne) déterminée à me faire connaître dans le porno grand public, et le premier plateau sur lequel je me suis retrouvée était Perverse Family. Heureusement, je suis fan de films d’horreur. Sinon, je crois que je serais rentrée chez moi en courant ! C’était tellement réaliste et effrayant !

Prévois-tu d’autres opérations de chirurgie esthétique ?

Je vieillis, donc je vais certainement essayer de préserver mon apparence. Mais je ne prévois pas de faire quoi que ce soit maintenant.

 

L’éjac, tu la préfères sur quelle partie de ton corps ?

Les seins, toujours.

 

Y a-t-il quelque chose que tu ne ferais jamais, sexuellement ?

La scato ! C’est un grand non ! J’ai fait des scènes de pisse, et c’était une bonne expérience. Mais chaque fois qu’on me demande d’en faire plus, je me sens mal et je remets en question mes choix de vie (rires) !

 

Quelle est la demande la plus étrange que tu aies reçue d’un fan ?

Baiser avec un chien. Ce qui m’a amenée à me poser la question : mais putain, qu’est-ce qui se passe avec le porno ? Je sais que j’ai une image hardcore, mais certains fans vont beaucoup trop loin dans leurs fantasmes.

Tu as un nouveau projet de tatouage ?

Oui, je dois terminer ce travail artistique commencé sur mon corps. Je veux avoir un grand tatouage dans le dos. Je suis actuellement à la recherche d’un bon artiste pour faire un joli tatouage réaliste en noir et blanc.

 

Depuis le début de ta carrière, quelle est la chose la plus importante que tu aies apprise sur la sexualité humaine ?

Les fantasmes ne suffisent pas à combler nos besoins sexuels. Essayer de supprimer ces besoins est très toxique et malsain.

 

Et… qu’as-tu appris sur toi-même ?

J’adore les grosses bites noires. Je n’avais jamais eu d’expérience avec elles avant ma carrière pornographique, mais maintenant elles m’obsèdent !

 

As-tu déjà eu un partenaire de tournage qui t’a dégoûtée ?

Une fois. Je suis très sensible aux odeurs, et disons que celle d’un de mes partenaires n’était pas du tout agréable !

Qu’est-ce qui te fait rire dans la vie ?

Les blagues sarcastiques, et les TikToks complètement stupides.

 

Quel genre de porno regardes-tu ?

Le hentaï ! D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé l’hypersexualisation et la soumission des filles hentaï, et les bites monstrueuses m’excitent.

 

Un message pour tes fans français ?

Merci pour votre soutien !

 

Comment tes fans peuvent-ils te contacter ?

Sur Twitter : @Sabien_DeMonia ou Instagram : @sabiendemonia_. Ils peuvent aussi chercher mon nom sur Pornhub !

 

Pierre Des Esseintes est auteur et journaliste, spécialisé dans les questions de sexualité. De formation philosophique, il est également sexologue. Il a publié, aux éditions La Musardine, Osez la bisexualité, Osez le libertinage et Osez l’infidélité. Il est aussi l’auteur, aux éditions First, de Faire l’amour à un homme et 150 secrets pour rendre un homme fou de plaisir.

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