Jupiter Jetson : « j’adore le sexe en groupe, j’aimerais qu’on me fasse tourner comme un joint pendant une fête  ! »

Jupiter Jetson : cette pornstar au pseudo cosmique n’a peur de rien, comme en témoigne son parcours de vie, placé sous le signe d’une liberté sexuelle absolue. 

Quand cette rousse flamboyante n’exerce pas ses talents sur les plateaux ou dans un bordel du Nevada, elle compose des chansons sur sa guitare ou étudie l’astronomie. Et en plus, elle a de l’humour… Rencontre. 

Tu as un parcours de vie plutôt aventureux et plein de rebondissements. Peux-tu résumer les principales étapes de ta vie professionnelle ?

Quand j’ai eu 18 ans, j’ai fêté ça en trouvant un emploi dans un club de strip-tease. Mais j’avais déjà travaillé dans un donjon ! Après l’université, j’étais censée partir en voyage sac à dos pendant 3 mois à l’étranger, et j’ai fini par rester en Allemagne pendant 5 ans.

Là-bas, je chantais et jouais de la guitare. À mon retour aux États-Unis, j’ai travaillé comme barmaid et serveuse lorsque je suis tombée sur un article du magazine Cracked, et j’ai décidé que c’était une excellente option pour moi. Ça m’a mis sur la voie de ce que je suis maintenant, au bordel et dans l’industrie pornographique.

Travailler dans un bordel a été une expérience gratifiante pour toi ?

En travaillent au Sheri’s Ranch [célèbre maison close – légale – du Nevada], j’ai pour la première fois fait l’expérience de me sentir réellement utile aux gens.

Quelle est la chose la plus importante que tu aies apprise en travaillant dans les maisons closes ?

Que les hommes ne sont pas méchants. 

Qu’as-tu appris sur toi-même, sur le plan sexuel ?

J’ai appris que je suis ouverte à beaucoup, beaucoup plus de choses que je ne l’aurais pensé ! 

As-tu souffert de la stigmatisation des travailleurs du sexe dans ta vie personnelle ?

Je m’estime très chanceuse ; ma famille me soutient beaucoup et le niveau de réussite dont je jouis me permet de ne pas avoir besoin d’une honorable réputation dans la « bonne » société. 

Penses-tu que le regard des gens sur les travailleurs du sexe est en train de changer aux États-Unis ?

Je vois deux changements simultanés : une partie de la société qui devient plus tolérante, et une autre qui régresse aux normes de conduite d’avant la révolution sexuelle. 

As-tu apprécié l’événement Xbiz à Berlin [le « festival de Cannes » du X européen, dont la dernière édition s’est déroulée à Berlin au mois d’août] ?

C’était une expérience extraordinaire ! Je n’aurais pas pu demander une meilleure introduction à la branche européenne de l’industrie. 

Comment as-tu trouvé ton nom de scène actuel ? Pourquoi as-tu renoncé à Nova Sky [son tout premier pseudo] ?

Les deux noms proviennent de la même source : je suis une grande amatrice d’astronomie. A l’époque, lorsque j’ai choisi « Nova », je ne connaissais rien au référencement, à la création d’un site web, tous ces trucs… Quand j’ai signé avec mon agent, il m’a dit que ce serait peut-être une bonne idée de changer de nom. Jupiter était en tête de liste. J’ai envisagé Mercury, mais c’était pendant longtemps une marque de voiture aux États-Unis (rires) ! 

Te souviens-tu de ta toute première scène porno ?

Cela dépend de ce que l’on considère comme du porno. Ma première scène payée par un studio était un show de cam en direct pour Cherry Pimps/Streamate’s : Wild On Cam.

Quelle est la scène que tu as préféré tourner ? 

Oh, c’est une question tellement difficile ! J’ai adoré tourner pour Brazzers. Je n’ai fait qu’une seule scène de sexe pour eux, mais c’était une comédie sur le thème du camping qui nécessitait un véritable jeu d’acteur, avec deux excellentes partenaires de scène (Amber Stark et Clarke Kent). 

Tu préfères tourner des scènes boy/girl ou girl/girl (ou une autre combinaison) ?

J’adore les scènes entre filles, mais je ne peux pas parler de préférence. J’aime simplement baiser devant la caméra ; je m’amuse beaucoup, quel que soit le sexe de mon partenaire de scène. 

Qu’aimerais-tu faire devant la caméra que tu n’as pas encore fait ?

Je n’ai toujours pas tourné de scènes anales ! D’ailleurs j’aimerais bien que ça change ! 

Quel conseil donnerais-tu à une personne qui veut se lancer dans le porno ?

Il n’y a rien de plus cher qu’un comptable bon marché. [Jupiter emploie ici l’ expression « There is nothing more expensive than a cheap accountant. » Je l’ai traduite littéralement. L’expression signifie que si vous acceptez de faire quelque chose gratuitement, cela finit par vous coûter de l’argent.]

Tu as été nommée à l’AVN Awards de la meilleure série fétichiste pour East Bay Brats. Cette reconnaissance est-elle importante pour toi ?

J’aimerais être assez cool pour dire non, mais c’était une si grosse affaire ! Le fait d’avoir été nommé aux AVN Awards pour mon tout premier projet avec une équipe indépendante, c’est ce qui m’a motivé à chercher à être représentée par un agent, et à me lancer dans le porno grand public. 

Tu es guitariste, et auteur-compositeur. Quand cette passion a-t-elle commencé ? Où peut-on écouter tes chansons ?

Je chante depuis que je sais parler, et je joue de la guitare depuis que je me suis rendu compte que personne n’écoute les chants a capella (vers 12 ans). Vous pouvez trouver mon EP sur toutes les principales plateformes (iTunes/Spotify/Apple Music/etc.) sous le nom de Jupiter Jetson.

As-tu un modèle dans la vie ?

Je vénère l’autel de Dolly Parton. 

Donne-nous quelques mots qui te décrivent le mieux… 

Mammifère. Bipède. Bisexuelle. 

Quel est ton fantasme le plus cochon ?

J’ai un faible pour les rencontres aléatoires et j’adore le sexe en groupe ; j’aimerais qu’on me fasse tourner comme un joint pendant une fête (rires) !

Quel a été ton meilleur moment en tant que star du porno ?

Chaque moment a été très agréable depuis que j’ai fait le grand saut, mais l’un de mes meilleurs moments a été de faire sursauter l’équipe sur le plateau de 4 Finger Club 29 de New Sensations parce que j’étais tellement mouillée que Nicole Aria n’a pas eu besoin de lubrifiant pour me fister ! 

Quelle est la meilleure façon de te faire jouir ?

La stimulation clitoridienne, à fond !

Qu’est-ce qui te fait rire dans la vie ?

J’aime l’absurdité absolue de tout cela. 

Quel est le tournage le plus bizarre sur lequel tu aies travaillé ?

Je ne citerai aucun nom (en partie parce que j’adore travailler avec le réalisateur dont c’est le plateau), mais j’ai fait une fois une scène de pluralité où l’une des stars a décidé qu’elle n’aimait aucune des personnes présentes sur le plateau, et a commencé à improviser ses répliques pour les transformer en insultes…

À quelle fréquence te masturbes-tu ?

Cela dépend vraiment. Je peux passer des jours sans y penser, mais ensuite je vais me déchaîner avec mon womanizer et passer une heure au lit jusqu’à ce que je doive prendre une douche et changer les draps.

Quelle chanson te fait toujours danser ? 

N’importe quelle chanson de Prince. 

Quel est le meilleur film non porno que tu as vu cette année ? 

Everything, Everywhere, All at Once valait trois fois le battage médiatique dont il a fait l’objet. 

Depuis le début de ta carrière dans le porno, quelle est la chose la plus importante que tu aies apprise sur cette industrie ?

La plus grande surprise a probablement été le degré de gentillesse et de solidarité que j’ai connu jusqu’à présent dans ce milieu.

Quel genre de porno regardes-tu ? Des stars préférées ?

De nos jours, regarder du porno, c’est comme prendre son pied avec Linda in HR. [Série américaine dont le personnage principal, Linda, mène une existence frustrante et routinière]. J’ai donc tendance à user de mon imagination débordante ! 

Connais-tu les productions pornographiques françaises, comme Jacquie et Michel Elite ? 

Je ne demande qu’à connaître ! J’adorerais faire partie de certaines productions françaises.🖤

Tu as un message pour tes fans français ? 

Merci de me suivre ! Je t’aime !