Kimora Quin dans un match à 3

A 20 ans dont presque deux d’expérience dans l’adulte, Kimora Quin passe plutôt inaperçue. La Californienne possède pourtant une silhouette fabuleuse, mais une autre actrice d’origine philippine lui fait de l’ombre : Alexia Anders. Entre les deux, il y a plus que 18 cm de différence, mais de l’électricité dans l’air. Est-ce que c’est Kimora qui l’aura ? Pas sûr, d’autant qu’une troisième Philippine a déjà niqué le game.

Telles deux charges électriques de même signe, Kimora et Alexia se repoussent. De Los Angeles, d’origine philippine, débutantes au même moment, d’un âge et d’un physique proches, les deux starlettes ont tout pour se regarder en chiens de faïence. En concurrence frontale, elles chassent naturellement sur les mêmes terres : la college girl aux yeux en amandes et au teint ambré ou celle qui va être initiée par la matrone ou le vieux barbon qui font office d’autorité morale. La première escarmouche remonte à janvier 2022, lorsqu’un influenceur a posté sur Twitter un gif de Kimora Quin en train de s’attarder sur un long sexe d’ébène avec un commentaire sympa et un lien vers son profil. Gratuitement, Alexia Anders posta un commentaire assassin : « Tu ne peux pas juste prendre n’importe quelle fille américaine des Philippines et dire que c’est moi ». Piquée au vif, Quin rétorqua : « Pas n’importe quelle fille, c’est moi », ponctué de deux têtes de mort. Depuis, Anders et Quin, représentées respectivement par Spiegler Girls et East Coast Talent s’évitent soigneusement. La première a pris de l’avance. L’’efficacité de Mark Spiegler ne doit pas y être étrangère… Toutefois, aucune des deux starlettes ne rivalisent encore avec une troisième actrice d’origine philippine : Kendra Spade.

Les trois jeunes femmes semblent sorties du même moule, mais à la différence des deux autres, Spade approche les 500 scènes depuis 2017, 300k followers et envoie du pâté sur la péné anale. Il est toujours bon de se placer au-dessus de la mêlée. Quant aux autres starlettes métisses en vogue, telles Luna Mills, Alina Ali et Scarlit Scandal : elles s’en cognent des bisbilles communautaires et enquillent les tournages. Néanmoins, Kimora Quin a un avantage qu’aucune des autres ne possède : sa taille. Elle mesure 1m78, pas loin de celle qu’elle admire et qui lui a inspiré son pseudo : Kimora Lee Simmons, star de shows télé, mannequin et créatrice de la marque Baby Phat, 1m83 sans talon. « C’est une femme forte et puissante », lâche-t-elle. Une autre de ses modèles est plus lié à son activité actuelle, puisqu’il s’agit d’Asa Akira, avec laquelle elle aurait volontiers partagée une scène, tout comme avec Lil’ Rae Black, autre actrice qu’elle affectionne. Par ailleurs, quand le site Myfavoritepornstar lui demande ce qu’elle changerait dans l’industrie, elle a la bonne réponse : « les films de famille, les fauxcests. Je ferais aussi en sorte que le porn soit plus inclusif avec les gens de couleur. Je suis attirée par tout le monde, peu importe l’ethnie ou la race ». Plus loin, elle enchaine : « Le futur du porn est prendre une direction plus gracieuse, romantique et passionnée »., Kimora est d’une lucidité rare. Guère étonnant, c’est une tête bien faite. Sortie du lycée à 16 ans, diplômée d’un premier cycle en économie, elle espère valider l’équivalent d’un master d’ici quatre ans, en parallèle au X. « J’espère m’être fait un nom par moi-même et avoir conservé un esprit d’esprit positif ». Ambitieuse elle l’est, vaniteuse, aussi, au détour de phrases anodines : « Ma position favorite est le missionnaire, parce que je suis jolie (…) Tout le monde me dit depuis je suis jeune que pourrais devenir modèle parce que j’ai la taille et le look qu’il faut ».

Voyons déjà si elle passera le cap des trois ans. « C’est plus facile de faire ça professionnellement que de chez soi. La seule difficulté que j’ai rencontrée est de ne pas avoir averti ma famille de ce que je faisais au début. Maintenant, ça s’est arrangé, confie-t-elle au site the Porn Dude. En interview pour Fleshbot, elle évoque à nouveau ce rapport à la famille qui l’a perturbé durant les premiers mois de sa carrière dans l’adulte : « si je n’avais qu’un seul conseil à donner à une nouvelle performeuse, ce serait de l’avouer tout de suite à sa famille. C’est 100% mieux que ça vienne de vous (sic), plutôt que d’un proche qui est tombé dessus sur internet. Honnêtement, je parle d’expérience ». Si elle avoue qu’obtenir un award serait formidable, elle n’en fait pas une fin en soi. « Ca ne vous définit pas en tant que performeur. Dire que je suis fière de ce que j’ai accompli me suffit. Suivre mes rêves et me découvrir de nouvelles passions, c’est tout ce qui compte à la fin de la journée ». A ce stade-là, on se dit que trois actrices philippines en activité, ce n’est pas encore assez.