Aria Valencia : un soleil brûlant

Grâce à Aria, notre aiguille pointe toujours bien raide vers le Nord. Et pourtant, du fessier au visage, tout indique qu’elle vient du Sud ! En effet, ses aïeux sont persans, mais c’est bien sous le soleil californien qu’elle a grandi. À 19 ans, elle maîtrise déjà parfaitement les rouages des réseaux sociaux et met les tournages au service de sa popularité naissante. De leur côté, les prods sont conquises. Cet été, c’est à côté de Valencia qu’il faudra être ! 

Dix mois pile après son arrivée dans le X, les avis se suivent et ressemblent à celui de Donnie Rock, homme-à-tout-faire du site The Porn Dude : « À chaque fois, elle apporte la même attitude, le même appétit sexuel, le même désir d’être là. Elle admet elle-même qu’elle adore ça. je ne peux pas croire que cette fille a seulement 19 ans ». C’est ce que raconte AVN en tout cas, dans son édition d’Avril. Aria Valencia serait celle qui met tout le petit monde du porno d’accord. Sa maturité et son professionnalisme susciteraient l’admiration et l’enthousiasme des prods et des réalisateurs.

Le vétéran Jim Powers, qui l’a dirigée une demi-douzaine de fois pour Dogfart, en a ainsi plein la bouche dans les pages de l’Officiel du X yankee : « Les plupart des jeunes de 19 ans ne savent même pas franchir une porte et dire bonjour en même temps. Aria est différente. Elle est bien plus mature que son âge. » Ok boomer, et à part ça ? « Elle est toujours de bonne humeur, super avec tout le monde et sexuellement, elle n’est pas inhibée. C’est quelqu’un qui pourrait prospérer dans le business très, très longtemps ».

Parée de tels éloges, Aria n’a pas fait que du Dogfart, elle a aussi bossé pour des enseignes autrement plus vernies : Vixen, Evil Angel, Cherry Pimps… AVN appelle ça les « blue-chip companies » ou les compagnies pavillon bleu, comme la plage du Pouldu en août – très propre au demeurant. Toutefois, derrière le succès, l’histoire perso d’Aria Valencia donne envie de manger de la poussière à l’instar de David Castello-Lopes lorsqu’il écoute l’hymne suisse. La grande sœur de sa meilleure copine faisait de la cam et du strip, témoigne-t-elle à AVN. Chaque soir du weekend, elle rentrait de son club et renversait un sac rempli de billets de 1$ sur le lit. Les « petites » s’amusaient à compter les biftons, fascinées, que la grande sœur s’empressait de dépenser en babioles Michael Kors…

Néanmoins, en dépit de son goût pour la grande vie, Aria n’avait pas baisé depuis huit mois avant d’accomplir sa première scène. « Je n’ai jamais vraiment pensé au sexe. Je préfère faire la fête et je ne suis pas tellement attirée par les mecs de mon âge. En revanche, sur une scène, les mecs essaient de me faire jouir, contrairement aux mecs de 18 ans qui s’en fichent complètement de faire plaisir. Avec le X, j’ai juste réalisé que je pouvais gagner de l’argent, baiser avec des gens qui étaient testés et pas bizarres, des mecs qui ne vont pas jouir en deux secondes et peuvent faire plaisir à une fille. C’était plutôt évident que j’allais aimer être dans cette industrie ! »

Aria Valencia in Nubiles ‘My Stepbrother Wants To Feel Me Up – S22:E9’ (Photo 005)

La réciproque est vraie, encore par la voix de Jim Powers qui en rajoute une couche pour dézinguer la nouvelle génération : « il y a trop de filles qui sont des garces totales. La moitié des talents masculins ne veulent pas travailler avec. Mais avec Aria… Elle s’est bâtie une réputation au point que les gars vont annuler leurs autres shoots s’ils ont l’opportunité de travailler avec elle. Elle est devenue LA fille. Elle n’a pas besoin d’avoir fumé pour travailler. Beaucoup de ces jeunes filles, il faudrait les éloigner du vapotage. C’est comme si c’était ancré en elles, quelque part. Elle, elle n’est pas comme ça du tout ».

Un coup de griffe suivi d’une caresse : Elle peut mémoriser un script en un rien de temps. C’est facile pour elle. Je lui ai demandé si elle était étudiante en art dramatique ou un truc du genre et elle m’a répondu qu’elle avait arrêté l’école à 16 ans ». La jeunesse nomade de la jeune femme ne serait pas étrangère à la confiance qu’elle cultive en elle. De la Californie à l’Oregon en passant par le Texas, Valencia a bourlingué. « Si je n’avais pas vécu ces situations, je n’aurais pas été aussi à l’aise que je le suis aujourd’hui. J’ai toujours été forcée de m’adapter à la nouveauté. Je suis curieuse et ouverte au changement ».

La seule chose qui l’ait jamais rendue insecure, c’est son complexe de taille, le 1m50 auquel elle est restée bloquée et qui lui valaient déjà les quolibets lors de l’adolescence. Elle en garde des stigmates. « Tout a toujours tourné autour des filles avec des gros culs et des gros seins, alors j’ai essayé de prendre du poids et faire des séances de workout pour grossir mes fesses. Après dans le porno, tout le monde m’a dit : ton corps est magnifique, tu es parfaite… Le X m’a vraiment aidée à être en paix avec moi-même. C’est marrant parce que ceux qui se moquaient de moi sont les mêmes qui me DM tous les jours désormais ». Comme elle est sympa, Aria ne les climatise pas, mais pour eux, la chance a tourné…