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Alice Maze : « J’aime repousser constamment mes limites ! »
À 37 ans, la belge Alice Maze s’est imposée comme une performeuse sûre de ses choix. Arrivée tardivement dans le X, elle a déjà fait rayonner les plateaux de tournage d’Europe et d’Angleterre de son incroyable énergie sexuelle. Sa spécialité ? Le hard extrême, sous toutes ses formes. Et elle n’a pas fini de vous étonner…
Comment es-tu arrivée dans le porn ?
À la base, je suis une passionnée de sexe, toujours curieuse et avide de nouvelles expériences. Au début, je me suis juste dit : « pourquoi pas ? », et j’y ai très vite pris goût. J’ai fait ma première scène avec un producteur belge, puis j’ai tourné pour Jacquie et Michel. L’acteur était Doryann Marguet, un garçon que j’apprécie beaucoup. Ça fait trois ans maintenant que je fais du porno. Petit à petit, je me suis fait une place dans l’industrie. J’ai travaillé pour la plupart des studios européens et anglais.
Quel est ton background ? Tu étais libertine, avant de faire du X ?
Oui, il y a longtemps. Ce n’est plus du tout d’actualité. Je tiens beaucoup à ma santé, et le porno permet de réduire la fenêtre de risques. Je ne tourne qu’avec des personnes testées. C’est la base, bien sûr, mais c’est toujours bon de le rappeler ! Le libertinage, c’est beaucoup moins safe, même si l’on utilise des capotes.
Tu as aussi fréquenté le milieu SM ?
Oui, je dirais même que je viens de l’univers BDSM. Je suis très masochiste. Mais dans ma manière de pratiquer le BDSM, il n’y a pas de sexe. Avec mes play partners, j’aime le fouet, les jeux d’impacts, dans des séances très ritualisées. Après cela, je ne peux plus tourner pendant des semaines, à cause des marques sur la peau !
De toutes les scènes que tu as tournées, tu as une préférée ?
Parmi mes scènes les plus mémorables, il y a mon passage chez Pierre Woodman. Pour moi, c’était inespéré de tourner avec lui, car je ne rentre pas vraiment dans ses standards ! Je lui avais fait une demande très précise, qu’il a parfaitement honorée : j’ai été à la merci de huit hommes ! C’était un gang bang très hard. C’est un peu ma marque de fabrique ! J’aime l’extrême : le spanking, le pissing, la double ou triple anale, le deepthroat très hard avec du vomi… Il y a peu de choses que je ne fais pas. Tout est possible avec Alice (rires) ! Néanmoins, j’aime toutes les facettes du sexe, et je m’adapte aux productions, tant que le projet me plaît. Je suis même prête à faire des choses plus soft, comme ce que j’ai fait chez J&M. Cette année, j’ai eu la chance de tourner avec Giorgio Grandi. J’ai fait ma première triple anale. C’est quand même un événement marquant !
As-tu déjà eu une mauvaise expérience de tournage ?
Non, tout s’est toujours passé dans la joie et la bonne humeur. Je n’ai jamais eu de souci avec les acteurs. Parfois, on est moins connectée à certains partenaires qu’avec d’autres. Mais je n’ai jamais eu de mauvaise expérience, ni avec les acteurs, ni avec le réal. J’ai 37 ans, et faire du porno est un choix. J’ai cette liberté de pouvoir vivre ma passion à fond. Je sais ce que je veux, je pose mes conditions à chaque fois.
Comment as-tu trouvé ton nom de scène ?
C’est la combinaison de plusieurs choses. Je suis fan d’Alice au pays des merveilles. C’est aussi un hommage à une personne très proche, qui nous a quittés voilà quelques années, et dont le prénom était Alice. Maze, ça vient du labyrinthe, et puis, cela fait penser à amazing…
Je peux te demander ce que tu fais en dehors du porno ?
Pas vraiment (rires) !
Tu as déjà été reconnue dans le cadre de ton travail ?
Non, je ne pense pas…
Et dans la rue ?
Oui. Au détour d’un regard, je comprends parfois qu’une personne m’a reconnue, et ça me fait sourire. Je suis très exhib, c’est vraiment ce qui me plaît. À la différence de nombreuses actrices, j’aime regarder mes scènes. Parfois, je me surprends, je me dis : « waow, j’ai vraiment fait ça ? » Récemment, j’ai perdu pas mal de poids – quinze kilos – et j’apprécie beaucoup ma nouvelle silhouette. J’aime aussi savoir que derrière l’écran, il y a des personnes qui me regardent. Je profite d’ailleurs de cette interview pour remercier mes fans, qui me soutiennent. Je reçois énormément de messages.
Tu échanges souvent avec eux ?
Oui, via Instagram, Twitter, les forums… Ça demande beaucoup de temps, mais j’essaie au maximum d’entretenir le lien.
Beaucoup de gens te suivent ?
Sur Twitter, environ 15000 personnes.
Qu’est-ce qui te reste encore à faire ?
J’aimerais faire des gang bang avec beaucoup plus de mecs que ce que j’ai eu jusqu’à maintenant !
Ton maximum, c’est combien ?
Douze.
Et en anal, tu comptes aller encore plus loin que la triple pénétration ?
Oui, pourquoi pas une quadruple anale ! J’aime repousser constamment mes limites ! Je m’entraîne souvent avec des sextoys, pour bien travailler l’ouverture de mon cul.
Tu pratiques le fist ?
Oui, je me suis déjà fait fister le cul par des filles. Avec Cris Angelo, j’ai eu l’opportunité d’être fistée par une femme et d’être en même temps prise dans la chatte ! Ce qui donne d’ailleurs une assez belle image ! Le fist entier par un homme, je n’ai pas encore eu l’occasion de le montrer à l’image. Un poing d’homme, c’est quand même gros !
L’anal, c’est vraiment ton truc…
Oui, c’est comme ça que j’obtiens mes plus grands orgasmes !
Avec quel studio rêverais-tu de travailler ?
L’un de mes grands rêves, ce serait Kink. J’aimerais essayer Blacked, aussi. J’ai fait assez peu d’interracial jusqu’à maintenant.
Tu es célibataire ?
Je laisse planer le doute…
Ta famille sait-elle ce que tu fais ?
Non. En tout cas, pas ma famille proche. Si des gens de ma famille me disaient qu’ils m’avaient vue dans une scène, je n’aurais aucun souci à en parler avec eux. Je suis à l’aise avec le sujet, mais je ne veux pas l’afficher. Mon but n’est pas de choquer. Il y a tellement de préjugés sur le porno. Je voudrais donner de cette industrie une image positive. Dans mon cas, le porno, c’est le choix d’une femme libre, non pressée par qui que ce soit. Après, chacun pense ce qu’il veut. Si une personne me dit qu’elle m’a vue, je lui répondrai : « si tu m’as vue, c’est que tu regardes du porno. En tous cas, j’espère que tu as aimé ! »
Depuis que tu as commencé ta carrière dans le porno, quelle est la chose la plus importante que tu aies apprise sur l’industrie ?
J’ai appris que c’est, avant tout, beaucoup de travail. On voit ça comme du fun, mais ça demande tellement d’exigences. J’ai beaucoup de respect pour les acteurs. Quand on coupe les plans, que l’on s’arrête, que l’on recommence… c’est parfois compliqué pour eux. Pour les filles, c’est un peu plus facile de tenir toute une scène, même si certaines positions sont un peu dures à tenir ! On m’a dit un jour : « on ne fait pas du porno pour être confortable » ! Le porno, ce sont aussi de vraies équipes, des petites mains comme dans n’importe quelle entreprise.
Qu’as-tu appris sur toi-même depuis que tu as commencé à faire du porno ?
J’ai gagné en confiance en moi. Ça m’a permis de repousser mes limites, et de constater que ça pouvait plaire. Ça m’a renvoyé une image de moi parfois surprenante, mais très plaisante. Au départ, je ne voulais faire qu’une vidéo, pour voir… Et puis, je suis tombée dedans, comme Obélix ! Sauf que moi, à la différence d’Obélix, j’ai perdu du poids !
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