5 bonnes raisons de s’intéresser à Jasmine Sherni

Jasmine Sherni va faire du bruit, on prend les paris. À 32 ans, la Louisianaise possède le mental et les formes pour faire son trou. Jouant à fond sur ses origines pakistanaises, cette ancienne infirmière urgentiste a décidé de changer de vie pour profiter un peu plus de cette dernière. Qui pour lui en tenir rigueur ?

Parce qu’elle a un petit côté Mia Khalifa

Khalifa, c’est la valeur étalon chez les actrices moyen-orientales. Même des années après qu’elle a craché dans la soupe en minimisant la part du porn dans son succès, la Libano-Américaine est incontournable sur le disque dur des onanistes du monde entier. Pas sotte, Jasmine tente de reprendre le flambeau sur le créneau de la provoc et du porn voilé. Elle n’est pas la seule et a bien compris l’intérêt de multiplier les collabs avec ses copines dans le genre comme The Official Egypt, Hot Girl Slay ou Sarah Arabic. Le marché est énorme.

Pourtant, comme son modèle Khalifa, ne lui dites pas qu’elle est une pornstar, la trentenaire se veut influenceuse, un mot vidé de son sens à force d’être utilisé, mais qu’elle tente de réhabiliter à sa manière. Ainsi, quand un réseau social grand public la censure parce qu’elle est dans le divertissement pour adulte, elle s’engage dans une bataille contre celui-ci pour une plus grande inclusivité. C’est louable. En tout cas, elle pousse le mimétisme à partager les mêmes combats que son modèle. 

Parce qu’elle est Pakistani Punjabi

Techniquement, Jasmine est américaine, mais elle est la première à mettre en avant ses racines pakistanaises du Penjab. Jouer sur les clichés la dérange peu du moment que l’argent est au rendez-vous. Après une petite expérience d’effeuillage sur les réseaux, elle tourne sa première scène pro en août 2023 pour Brazzers. Une scène intitulée « A Bollywood Tail ». Chez ZZ, on s’embarrasse peu des frontières. Comme à l’accoutumée avec eux, Sherni fut traitée comme une princesse marathe. C’est peu dire que Madame a apprécié. « J’ai eu la chance de commencer mon parcours pro avec un studio prestigieux, raconte-t-elle à Redgifs-Creators. En tant que queer, femme, kinky et d’Asie du Sud (sic), je suis à plusieurs intersections, mais je ne trouvais pas de contenu qui me correspondait. Eux m’ont permis de le faire ». Jasmine ne mord pas la main qui la nourrit et avec 500k vues récoltées pour cette première, ils ont encore beaucoup de taf pour elle. 

Parce qu’elle a un beau et gros fessier 

Jasmine assume ses formes avec bonheur. C’est même un de ses arguments massues. Les amateurs de gros popotin vont avoir les fils qui se touchent. « Croyez-moi ou pas, mais pendant des années, je n’avais absolument rien à faire de mon physique, narre-t-elle au podcast Love Her Films. J’avais des préoccupations plus urgentes comme payer mon loyer et aider ma famille. En même temps, j’ai toujours plu et je me trouve bien comme ça. Je n’ai jamais cherché à me priver. En Louisiane et dans ma famille en particulier, les repas sont des moments privilégiés ». Présente pour la première fois au dernier salon de Las Vegas, Sherni a pu constater à quel point ses courbes plaisaient. Nouvelle, elle n’en fut pas moins à l’origine de certaines des plus longues queues du weekend pour une simple dédicace.  

Parce que sa vie n’a pas toujours été facile

Jasmine joue sur les clichés, mais difficile de lui en vouloir. Le chemin du succès ne s’encombre pas de subtilités, d’autant qu’elle a gagné sa place au soleil après avoir trimé une bonne partie de son existence. Née à la Nouvelle-Orléans, le 16 décembre 1988, elle a passé la première partie de sa vie dans les couloirs de l’hôpital public de Louisiane en tant qu’infirmière aux urgences et en réanimation. Prendre soin des autres est une histoire de famille : sa mère est sage-femme. En 2020, quand tout le monde flippait, barricadé pendant la pandémie, elle était en première ligne pour soigner sa communauté. Quel que soit son métier, Jasmine Sherni fait du bien. Il y a des gens comme ça.

Parce qu’elle est une bonne actrice

Tout simplement. C’est quand même la base. Pour l’instant, Jasmine Sherni distille les apparitions avec parcimonie, mais ce qu’elle montre est prometteur. Souple pour sa morphologie et sautillante, elle est expressive dans son jeu de comédienne et ne fait pas l’étoile de mer quand elle se fait prendre. Roulement des yeux, ronds avec les lèvres, langue baladeuse… Sa panoplie pour faire monter la sauce est fournie. À l’aise à plusieurs, elle a pris la confiance et relance ses partenaires, allant jusqu’à jouer la fausse insatisfaite. Bref, la check-list est complète. Jasmine Sherni est fin prête pour le décollage.