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Khalamité : « Les amateurs de filles hairy viennent voir mes scènes, parce que je suis quasiment la seule ! »

Khalamité s’est créée un personnage loin des standards esthétiques actuels. À 26 ans, après déjà cinq ans de carrière, elle représente la quintessence du X nouvelle génération : féministe, pansexuelle et sans tabou. Et surtout, Khalamité est l’illustration que l’on peut connaitre une fulgurante réussite sans rien sacrifier de son authenticité. Rencontre dans la cité des Gaules.
Comment avez-vous commencé ?
J’ai toujours eu beaucoup de passions, mais j’aime bien quand elles me rapportent de l’argent ! Par exemple, je fabriquais des petits bracelets en perles, que je vendais. Et je me suis demandée si je ne pouvais pas aussi vendre des culottes. Je n’avais aucun a priori par rapport à ça. Je n’ai jamais bien compris les normes sociales ! J’ai donc essayé, mais je me suis vite rendue compte que si on ne connaît pas la fille, les culottes ne se vendent pas. Du coup, j’ai commencé à tourner des vidéos pour aller avec les culottes ! Et je suis restée sur cette voie de la vidéo, parce que c’est ce qu’on demande le plus. J’ai appris le montage, le cadrage, l’éclairage, le maquillage, j’ai écrit des scénarios. C’était beaucoup de nouvelles compétences. Tout était à apprendre et à tester, c’était extrêmement stimulant ! Mes débuts, c’était donc sur Vends Ta Culotte ! Maintenant, mes sites de prédilection sont Onlyfans, MyM, et Pornhub.
On peut vivre de la vente de ses culottes ?
Si on est très connue, oui. Ce qui fait vendre, c’est la notoriété. Toutes les filles peuvent avoir des pertes blanches. C’est une compétence partagée par toutes (rires) ! Dans la création de vidéos, on peut reconnaître ton talent. Une sextape dégueulasse d’une fille connue sera toujours plus vendue qu’une vidéo magnifique faite par une inconnue.
Quand vous avez commencé, à vingt ans, vous faisiez des études ?
Je n’ai jamais été très branchée études ! Pour moi, ça a toujours été difficile de rester assise sur une chaise. Je suis hyperactive ! Je suis traitée pour ça d’ailleurs…
J’ai travaillé dans des banques, à l’accueil. L’avantage, c’est que j’avais un PC à ma disposition ! J’apprenais le japonais, j’essayais de vendre mes culottes, j’apprenais à faire du montage… J’ai aussi travaillé à l’accueil de bureaux d’avocats. Tous les endroits où je pouvais avoir un PC. Quitte à être payée au SMIC, autant pouvoir faire quelque chose en même temps !
Et ensuite, les tournages porno, ça a commencé quand ?
À l’époque où je vendais des culottes, quand je me suis rendue compte que ma première vidéo marchait bien, j’en ai fait une deuxième, j’ai pris des commandes, j’en faisais un peu plus, toujours plus. J’ai fait des shootings photo avec des professionnelles, qui m’ont proposé de faire ça gratuitement…
Vous avez donc commencé dans l’amateur ?
J’ai toujours considéré qu’à partir du moment où l’on gagne de l’argent, on est professionnel. Amateur pour moi, c’est une catégorie, comme MILF. Je dirais que j’ai mis un an à me professionnaliser. Et j’ai mis deux ans et demi avant de faire ma première production. Quand j’ai commencé à en parler sur les réseaux, je me suis rendue compte qu’énormément de gens avaient vu cette vidéo, la fameuse « vidéo dans les vignes » !
D’où vient votre pseudo ?
Khala c’est mon deuxième prénom. Mon père est fan de jeux de rôles. Khala vient du nom de la déesse indienne de la mort, c’est stylé ! Et j’ai rajouté Mité, pour faire « calamité », la blague !
Votre marque de fabrique, dans le milieu, c’est votre look un peu particulier. Pourquoi avez-vous choisi de ne pas vous épiler la chatte, ni les aisselles, ni les jambes ?
C’est un choix que j’ai fait avant même de faire des vidéos. L’épilation, ça fait mal , ça irrite. Et puis, les poils, je trouve ça très bien. Je me dis que si les poils sont là, ce n’est pas pour rien. J’ai connu des cas de cancers du sein, dans ma famille, dus à l’utilisation de déodorants aux sels d’aluminium. Appliquer ça sur une peau épilée, je préfère éviter ! Ensuite, je me suis rendue compte qu’il n’y avait pas beaucoup de filles sur le créneau hairy dans le porno français ! Je me suis dit que ça allait être mon truc !
Et ça plait ?
Énormément. Toutes les autres filles sont épilées, on pourrait donc penser que pour réussir, il faut faire pareil. Moi, je me suis dit l’inverse ! Si une fille poilue se lance, elle sera remarquée, et très prisée ! Et il se trouve que j’ai eu raison. Les amateurs de filles hairy viennent voir mes scènes, parce que je suis quasiment la seule !
Est-ce que la pilosité a un lien avec le fétichisme des odeurs, comme chez l’actrice Little Puck ?
Non, ça n’a pas de rapport avec ça. C’est souvent lié à l’âge des gens. Ça peut rappeler le porno des années 70-80. Certains sont nostalgiques. D’autres adorent mettre leur tête dans les poils !
Vous êtes branchée uro/scato ?
Pas trop, parce qu’après il faut nettoyer, et je déteste ça !
Ce qui fait aussi votre originalité, c’est votre naturel, le fait que vous parliez beaucoup dans les vidéos…
Oui, les gens aiment bien comprendre que j’existe ! C’est un truc que je voulais depuis longtemps. Je n’arrive pas à tenir le rôle de quelqu’un que je ne suis pas ! Beaucoup de gens refusent cela dans le porno, et disent tout le temps : « il faut que je refasse la prise, je n’ai pas été bon ! ». Je crois que j’ai été poussée par ma non-capacité à refaire, et par ma flemme. Je ne retouche quasiment jamais mes vidéos. Je pense toujours que ça va plaire aux gens, et qu’au pire, cela les fera rire. Les stars du porno, en général, ne sont pas très palpables. Est-ce qu’on peut les croiser à la boulangerie ? Moi, je n’arrête pas de dire que j’habite à Lyon. C’est une manière d’être ancrée quelque part, dans le réel. Le fait de nous voir parler, de nous voir nous déplacer dans des villes, c’est une manière de changer notre façon d’exister en tant qu’actrice porn. Le soir, tu nous adores quand tu te branles sur nous, et la journée tu nous insultes ? Pas question ! Moi, je veux que le monde comprenne que nous existons. En plus, ça fera du bien au monde du porno. C’est mon but.
Vous vous considérez comme féministe ?
Oui, mais pour moi, tout le monde devrait l’être. Pour moi, être féministe, c’est juste ne pas détester les femmes, et vouloir que les choses avancent.
Quels sont les mots qui vous décrivent le mieux ?
Naturelle, énergique, joyeuse, solaire.
Vous avez souvent le même partenaire dans vos scènes. C’est votre partenaire dans la vie ?
Oui. C’est l’amour de ma vie, le sang de mes veines. Il s’appelle Reda, ça fait deux ans que nous sommes ensemble.
Il est hardeur ?
Pas du tout, il est guitariste ! Il était « consommateur » de créatrices en ligne, et en tant que tel, il avait déjà pas mal discuté avec des TDS. Il connaissait déjà bien mon métier et quand nous nous sommes rencontrés, c’était très agréable de ne pas devoir tout expliquer !
On voit son visage, dans les vidéos ?
Oui, j’ai fait une vidéo qui s’appelle On échange nos copains, où l’on voit très bien son visage. Quand on ne le voit pas, c’est parce que nous faisons du POV, afin que le spectateur puisse davantage se projeter. Il n’a aucune vocation à être anonyme, au contraire.
Qu’est-ce que vous n’avez pas encore fait dans le porno ?
J’ai une idée de vidéo que je veux absolument faire, mais j’ai peur de ne pas y arriver. Je voudrais faire une scène avec des mecs qui jouissent en moi à la chaîne. Mais le problème, c’est que c’est dur pour moi de bosser avec des hommes, en plus il faut des tests pour tout le monde !
Vous préférez tourner avec des filles, en général ?
Oh que oui ! Sur les tournages, elles sont volontaires, souriantes, et aimables ! Et surtout, elles aident. Et ça, ça me donne envie de pleurer tellement je suis heureuse ! Je travaille aussi beaucoup avec les copains des meufs. Ils sont en général très sympas, et font attention à ce que tout se passe bien.
Quelle est la meilleure manière de vous faire jouir ?
En me léchant. Et en étant mon chéri (rires) ! En trois minutes c’est réglé !
Et à part le cunni, quelle pratique vous fait décoller ?
Le free-use. J’adore ça !
L’anal, c’est votre truc ?
Oui, j’aime ça. J’ai adoré ma scène avec Chloé Chevalier, où elle m’ouvre le cul… On a beaucoup ri !
On a l’impression de regarder un moment non joué, entre copines…
C’est vrai, d’ailleurs c’est ma copine. Ça fait tellement de bien de travailler avec des gens sympas, qui se marrent… Quand je sors des blagues pendant une scène, j’ai horreur que l’on me dise : « hé meuf, reste dans le personnage ! » OK, les mecs sont en train de se branler, mais si on peut le faire sourire en même temps, c’est cool ! Chloé Chevalier est vraiment parfaite.
Qu’est-ce qui vous fait rire ?
Mon copain, ses blagues débiles, ses imitations et ses tours de magie avec ses doigts ! De vrais tours de magie, je précise (rires) !
Quelle femme pourrait être votre modèle dans la vie ?
Emma Watson. Carrément la classe. Trop stylée.
Vous communiquez beaucoup avec vos fans ?
Oui, tous les jours. Je veux qu’ils sachent que l’on peut me parler, venir me voir dans la rue, discuter, faire des photos en soirée…
Quelle est la demande la plus étrange que vous ayez eue de la part d’un fan ?
Il faut d’abord préciser que tous les kinks sont acceptables, dans les limites de la légalité bien sûr. Tout est OK. Je me dis toujours que si moi, je pense à ça, alors quelqu’un d’autre y a forcément pensé. Cela dit, la demande la plus étrange que j’ai eu, c’est un homme qui voulait que je me plonge dans ma baignoire avec un tuba et des palmes. J’ai trouvé ça rigolo !
Vous auriez envie de travailler avec des productions plus professionnelles ?
Bien sûr, quand ils voudront de moi. J’attends avec impatience les propositions ! J’ai des tournages prévus à la rentrée.
Quelle est la chose la plus importante que vous ayez apprise sur cette industrie depuis que vous avez commencé ?
D’abord, ce qui m’a sauvée de plusieurs burn out, c’est que j’ai appris à déléguer au maximum. Ensuite, j’ai appris qu’il fallait vraiment se considérer comme une marque. J’ai deux personnes en CDI, deux prestataires… J’ai une monteuse, une assistante, des community managers, un traducteur… C’est une véritable entreprise. Quand on s’autoproduit, on doit tout faire seul, ses tournages, sa promo, sa communication… C’est dix métiers en un ! Il y a vraiment beaucoup de burn out chez les Onlyfans girls !
Vous vivez bien de votre travail ?
Oh oui, très bien !
Qu’est-ce que vous avez appris sur vous -même ?
J’ai appris qu’il ne fallait pas que je m’arrête. Il faut toujours faire des choses. Quand ça commence à me saouler, je change.
C’est quoi votre superpouvoir ?
Je peux dire des super conneries ! Si vous me posez devant une caméra et que vous me donnez un thème, je peux monologuer pendant vingt minutes ! Les phrases se forment toutes seules dans ma tête. Apparemment, j’ai une belle voix. Du coup, ça fait de très bonnes vidéos. Par exemple, si un homme me demande de l’humilier pendant trente minutes à cause de sa petite queue, je peux le faire !
Votre prochain tournage, c’est quand ? Et avec qui ?
Avec Matbrosx, deux mecs qui filment en POV. C’est cool, ce qu’ils font.
Comment vos fans peuvent-ils vous contacter ?
Tous mes liens se trouvent sur khalamite.com.
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