Actrices
Sahara Skye. Une place au soleil

Elle s’est d’abord appelée Charley Chaplin, puis Belle O’Hara et enfin Sahara Skye. Depuis cinq ans, certains chanceux ont vu sa silhouette s’imprimer dans leurs rétines, mais ils sont peu nombreux. Pourtant, à 28 ans, elle prouve que les blondes aux gros seins sont encore parmi ce qui se fait de mieux dans le X.
En 2019, la carrière de Sahara est mal-née. La faute à un pseudo mal choisi, à un clin d’œil cinéphile, mais pour ce qui est du référencement et de la visibilité sur le web, il a fallu repasser. « J’ai changé mon nom après avoir recherché ma première scène sur Google : « Charley Chaplin Backroom Casting » sur Google. Parce que je ne l’ai jamais trouvée ! » Narre-t-elle candidement dans un post sur X. Évidemment, devant la filmographie de Charles Chaplin, sa première scène n’a pas représenté grand-chose pour les algorithmes du moteur de recherche. Sans compter que les descendants de l’acteur auraient pu se plaindre et tuer dans l’œuf la carrière de la native de Beverly Hills : on ne badine pas avec l’image du pionnier dans la capitale du ciné.
Bref, une histoire de blaze ne pouvait avoir raison des velléités d’une nana aussi bandante. Charley choisit ainsi de devenir Belle O’Hara. Mais problème là aussi : une obscure actrice british a déjà adopté ce nom. Rebelote, mais la Californienne de 23 ans à l’époque, ne se plante pas cette fois-ci : Sahara Skye, pour de bon, elle s’appellera. Plantureuse sans être grassouillette, la jeune femme a des attributs maternels qui plaisent dans la profession : bassin large, fesses rebondies et nichons ronds qui narguent la gravité sans l’aide de la science. Dans la torpeur du mois d’aout 2019, elle entame donc ce nouveau chapitre de sa vie. Elle n’aura pas droit à une entrée par la grande porte puisqu’elle se fera démonter par tous les trous sur un canapé clic-clac pour le site Backroom Casting. Mais la voluptueuse débutante de 1m73 ne fait pas de chichi. L’image et tout ça : okay, mais à la condition que la baise soit intense. Le moins que l’on puisse dire est qu’elle sera servie dès sa seconde apparition. Anal, interracial, gang bang : la trinité lui sera offerte sur un plateau par Dogfart avant que Lansky, le mogul au manteau à cinq plaques, ne mette la main dessus pour Tushy Raw. Un bémol d’ailleurs sur cette dernière scène, molle du genou et pour un label largement surévalué.
En outre, à la différence d’une Gabbie Carter qui a un physique similaire, mais qui est arrivée dans le business avec un plan de carrière planifié, Sahara n’a jamais recherché que la vie rêvée grâce à l’argent du porn. Ses journées, elle aime les passer en chillant et quand on lui demande ce qu’elle fabriquait avant de rentrer dans le business, elle se contente de répondre : « du bateau ». Une dilettante donc, mais qui est loin d’être stupide. Cela se sent, rien que dans sa façon de s’exprimer. « Je ne fais pas du porno avec une idée précise derrière la tête, explique-t-elle en interview à l’insider Dave Naz, mais je suis attachée à la sensualité sous toutes ses formes, dans la musique ou la danse, par exemple. Je ne ferai rien qui soit juste de la défonce et où je me sentirais humiliée et rabaissée. Au contraire, comme j’adore l’idée d’avoir une audience et l’attention braquée sur moi, je dois me sentir mise en valeur. Après, je ne me fais pas d’illusion sur le regard que porte le public sur le porn et j’en assume les conséquences ».
À l’heure où la carrière d’une actrice se passe de moins en moins sur les plateaux et de plus devant un écran à se branler ou à faire du social sur les réseaux, Sahara Skye se sent plus à l’aise dans une carrière à l’ancienne plutôt que de quémander des abonnés pour ses réseaux. « Je n’avais pas de compte sur les réseaux sociaux avant de commencer et je m’en méfie, enchaîne-t-elle. C’est un business et je le fais, mais je n’aime pas ça en fait. Penser que si je n’ai plus de followers, je ne suis plus personne, je trouve ça terrifiant ». Ça l’est, en effet, et ça a coûté la vie à plusieurs actrices fragiles. Avec moins de 3000 d’abonnés sur X, on ne peut pas dire que Sahara fasse la chasse aux fans, alors que sa carrière n’en est plus à ses prémices. Hippie dans son mode de vie, la blonde travaille quand ça lui chante. Chez elle, se faire foutre à poil est plus qu’une source de revenus, c’est un mode de vie. « Je fais attention à ce que je ne sois pas entourée de gens que ça pourrait choquer, mais je suis nue aussi souvent que possible. J’aime quand les gens m’interpellent en me disant : « hey, tu fais du bon boulot, félicitations ». Maintenant, ça me fait rire, car les mecs ne sont plus aussi rentre-dedans qu’avant avec moi, ils sont intimidés ». Classe et simple au-delà d’apparences parfois hautaines, Sahara Skye est, à 28 ans, une femme épanouie.
« Paradoxalement, le sexe est plus intense dans ma vie privée que sur une scène, conclut-elle à Dave Naz, car je ne me sens pas obligée d’en faire trop pour la caméra ». Malheureusement, elle est loin d’en faire assez. Avec à peine une cinquantaine de scènes pro à son actif, elle ne distille son talent que trop rarement.
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