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Keendom, la petite plateforme qui monte !

Focus sur Keendom, la plateforme française qui veut fédérer le X indépendant autour d’un seul abonnement.
Keendom, c’est quoi ?
Officiellement dévoilée le 4 décembre dernier, la plateforme Keendom ouvre ses portes aux amateurs de pornographie léchée. Son créneau : rassembler la fine fleur de la création indé (et en particulier française) autour d’une offre à prix unique, un forfait NetfliXXX & Sploush ! La campagne de lancement est ciselée, puisqu’aussitôt, les créatrices les plus arty du X promeuvent leur participation au catalogue : Prune, Khalamité, Madelaine Rousset, Swann Purple… Keendom annonce la couleur d’un porno moderne et résolument cinématographique. Vous voulez en savoir plus ? On fait le tour de la boutique, en compagnie d’Anne-Sophie, directrice de la communication, qui administre le royaume (vous l’avez ?) en binôme avec Pierre, son associé.
Une part du Onlyfans cake
Le concept est né de l’idée de Léo, son fondateur, photographe de métier qui, côtoyant le petit monde du modeling indépendant, fait l’ébauche d’une plateforme adaptée aux besoins des créatrices pour adultes sur les conseils de ces dernières, nous explique Anne-Sophie. Créée en 2022, elle est ensuite transmise à son actuelle direction bicéphale qui assoit son architecture technique et son modèle économique pour le lancement qui nous intéresse en fin d’année dernière.
Pour tirer son épingle du jeu dans la guerre de notoriété et de trafic que se livrent les plateformes, Keendom se positionne ainsi en opposition à ses concurrentes : une promotion active de la production pornographique et de ses créateurs et créatrices ; une formule d’abonnement au catalogue collectif à 14,99€, pour profiter de toute la variété des kinks du moment. Le site propose également de soutenir son modèle préféré en souscrivant directement à son profil pour profiter de contenus exclusifs, de scènes en pay-per-view et d’une messagerie privée avec son égérie.
“On a voulu faire une plateforme en faveur du créateur. Quand il partage son lien d’affiliation vers la plateforme avec sa communauté, il reçoit 80% du montant de chaque abonnement généré, peu importe ce que consulte ensuite le nouvel utilisateur. (…) Il y a également un système de parrainage. Si un contributeur intègre un nouveau créateur, nous lui versons 10% des gains générés par son filleul.” Hors affiliation, les abonnements organiques à la plateforme viennent alimenter une cagnotte qui sera redistribuée entre les différents contributeurs du réseau, sous forme de jeux notamment.
Une sélection riche, triée sur le volet.
Côté spectacle, le site recense aujourd’hui 150 créateurs et créatrices affiliés ayant chacun mis à disposition “au moins une vingtaine de contenus”, condition sine qua none pour rejoindre la plateforme, détaille la chargée de communication. En outre, elle revendique une curation des profils partenaires afin d’assurer la traçabilité des scènes et une haute qualité de production à ses abonnés. En plus des artistes cités précédemment, Keendom fait la part belle aux couples les plus expansifs du Web coquin : Mr. & Mrs. B. James & Lola, Sunny & Skye, et bien d’autres encore.
Avec l’arrivée d’une fonctionnalité de catégories le mois prochain, la plateforme entend ouvrir progressivement son catalogue aux kinks les plus variés, assure Anne-Sophie, afin de prendre la température de son audience et, au besoin, de l’acclimater convenablement aux nouveautés paraphiliques mises à disposition. En parallèle, elle étend sa ligne éditoriale aux contenus à visée éducative et informative, au moyen de tutoriels et de podcast développés conjointement avec les créateurs. L’idée est de positionner Keendom non seulement comme une plateforme, mais aussi comme une marque incontournable dans le domaine des sexualités.
Conçue pour durer
“On souhaite que les clients puissent s’éduquer autour de la sexualité au sens large. On veut aussi développer Keendom en tant que marque avec du merchandising. On sort une collab autour d’une paire de lunettes qui sort en avril, des bijoux aussi. On veut vraiment que d’ici 4 ou 5 ans, Keendom soit le référent de la sexualité en Europe.”
Pour ce faire, la société compte sur son réseau au sein du paysage numérique hexagonal. Auréolée des macarons FrenchTech et SexTech For Good, elle joue le jeu de la reconnaissance institutionnelle avec la ferme intention de se démarquer des plateformes cultivant l’opacité autour de leur modèle économique. C’est d’ailleurs dans cette stratégie de conformité qu’elle s’offre les services de Yoti, la firme britannique d’authentification, pour réguler l’accès des internautes majeurs à son site Internet. Enfin, Keendom accompagne différents événements autour des loisirs érotiques comme le French Femdom, la rencontre internationale annuelle de Dominas de tous horizons, organisée en juin prochain à Paris par la matriarche du BDSM Inanna Justice.
Keendom, qui selon ses promoteurs jouit déjà de plusieurs milliers d’abonnés, fait donc le pari d’une couverture transversale du X-business, adossé à de hauts standards en matière de production et de communication. Et s’il est à l’heure actuelle difficile de présumer du succès futur de la plateforme, c’est sans doute encore le meilleur moment d’y mettre quelques billes pour voir ce qu’il en retourne.
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