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Berlin, 500 bordels pour satisfaire tous vos fantasmes !
Évolution des mœurs, libération des esprits, besoin de gagner de l’argent facilement, les raisons qui poussent certaines personnes à devenir des travailleurs ou travailleuses du sexe sont nombreuses. Et pas toujours similaires. Désormais, une jeune femme aura moins de difficultés à dire qu’elle est strip-teaseuse voire actrice porno. En revanche aucune n’ira dire qu’elle est prostituée. En France, les pouvoirs publics veulent employer tous les moyens pour mettre un terme à la prostitution sous quelque forme qu’elle soit. . Alors que la France s’est ralliée aux quelques pays européens qui pénalisent le client, certains rêvent de voir le modèle allemand arriver dans l’hexagone. A savoir une reconnaissance des prostituées et une légalisation des « maisons de plaisir ». Des bordels quoi !
2002, la prostitution devient légale en Allemagne
L’Allemagne a toujours entretenu un rapport particulier avec la prostitution. Depuis les « Frauenhäuser » (maisons de femmes) au Moyen Âge qui permettaient aux villes de collecter des taxes importantes, à l’Eros Center qui ouvrit ses portes à Hambourg en 1967, les bordels ont toujours existé outre-Rhin. Et ils continuent d’exister.
En 2002, à l’initiative du Parti des Verts, une loi est adoptée au Bundestag supprimant l’interdiction générale de promouvoir la prostitution. Elle permet également aux prostituées d’obtenir de vrais contrats de travail. L’objectif visé par les Verts et leurs alliés était d’améliorer le statut et les droits des travailleurs du sexe. Ils pouvaient désormais bénéficier de l’assurance chômage et d’une couverture maladie. Les prostituées n’étaient plus des femmes amorales et dégénérées, comme sous le IIIe Reich, pratiquant un métier immoral comme il était considéré jusqu’en 2001.
A partir de 2002, les prostituées peuvent travailler en toute liberté, ouvrir leur petite entreprise individuelle ou intégrer des maisons closes.
On considère qu’il existe entre 3 000 et 5 000 bordels en Allemagne dont près de 500 à Berlin et environ 270 à Saarland, une petite ville à proximité de la frontière française. Il y aurait par ailleurs près de 450 000 prostituées dans tout le pays.
Beaucoup des prostituées viennent des pays de l’Est, mais on trouve également des femmes allemandes, plus ou moins jeunes, qui, crise économique oblige, trouvent là un moyen de gagner de l’argent facilement et en toute sécurité.
A chaque fantasme sa solution
Il existe de nombreuses manières pour les prostituées d’exercer leur métier. La police considère que seulement 3% des prostituées travaillent dans la rue. Les autres exercent dans des bordels, des salons de massages ou des bars à Hôtesses. Une situation directement liée à la légalisation de la profession. Sécurité, hygiène, protection contres les réseaux de proxénètes, les « dames » sont réellement des travailleuses du sexe ayant pignon sur rue.
Pour mieux comprendre comment cela se déroule, focalisons notre attention sur Berlin. La capitale allemande regorge de possibilités pour les travailleuses du sexe et le client peut très facilement trouver le service qui répondra à son désir, sans crainte pour sa santé ou sa sécurité. Quel que soit son fantasme, bordel, massage, orgie, soumission, il y a toujours un établissement près de chez lui.
Les FKK, les bordels de luxe
Commençons par ce qui reste une spécificité allemande, les FKK, pour Frei Körper kultur [culture du corps libre]. Pour tout comprendre sur les FKK, lisez l’article complet consacré à ce phénomène (en cliquant ici) . Il en existe seulement deux dans la capitale allemande : La folie et L’Artemis. Ce dernier est sans doute le « club » le plus connu et il n’est pas rare de voir des grands panneaux publicitaires sur les bus vantant les mérites de l’établissement, au moment du Salon Venus qui regroupe tous professionnels et amateurs du X. Ce club a ouvert ses portes en 2005 dans un espace proche du périphérique et du centre des conventions.
Quand vous arrivez à l’Artemis, vous vous acquittez d’un droit d’entrée de 80 € qui vous donne accès à un vestiaire pour y déposer vos vêtements et vous mettre en peignoir. Ensuite, vous pourrez vous rendre dans les différents saunas, aller dans un des deux cinémas regarder un film porno à moins qu’ils ne retransmettent une épreuve sportive de haut niveau. Vous pouvez aussi vous rendre à la piscine. De 11h à 15 h un buffet petit déjeuner vous attend et à partir de 18 h un buffet chaud est à votre disposition. Tout cela est bien évidemment inclus dans le forfait « entrée ».
Mais vous êtes aussi, voire surtout, venu pour passer du temps avec l’une des 30 hôtesses qui sont là en permanence. Il en coûtera 60€ pour 30 minutes avec la personne de votre choix dans l’une des nombreuses chambres disponibles et kitschement décorée. Et si vous avez envie de quelque chose de particulier, il faudra négocier avec votre hôtesse et, cela va de soi, ajouter quelques billets.
Pour bien comprendre le principe, si tous les hommes paient pour entrer dans le club, les hôtesses paient également un droit d’entrée de l’ordre de 50€ par jour et elles gardent pour elles l’intégralité du prix des passes.
Des maisons closes classiques
A coté de ces FKK, se trouvent les maisons closes classiques. Là aussi, les pensionnaires paient pour l’utilisation de la chambre, parce que c’est aussi cela le principe des maisons closes à Berlin, comme dans le reste de l’Allemagne : les établissements se comportent plus comme des « loueurs de chambres ». Quand votre hôtesse vous indiquera le prix pour passer un moment avec elle, sachez qu’il inclut la location de la chambre. De 20€ pour 20 min à 60€ pour une heure. Ce genre d’établissement peut aller du simple appartement avec 4 ou 5 chambres et autant d’hôtesses jusqu’à des maisons individuelles beaucoup plus vastes avec une quinzaine de pensionnaires.
Les dames travaillent à leur rythme, choisissent leurs horaires et bien entendu les prestations. Ce sont elles qui reçoivent l’argent des clients et reversent la part à l’établissement qui les héberge. Pour ceux qui ne veulent pas se rendre dans les bordels, beaucoup de ces clubs proposent même un service d’escorts, les hôtesses pouvant vous rejoindre à votre hôtel. La liste de ces bordels est donc très longue, on pourra vous citer : La Maison d’envie, Mona Lisa Erotik, Kamilla La Dee ou encore les Salon Pankow et Salon Prestige. Mais quelque soit l’adresse où vous vous rendrez, les prestations seront similaires, les tarifs identiques et l’accueil toujours chaleureux.
Les Pauschalclub ou le sexe à volonté
Depuis quelques temps, et sans doute pour faire face à une plus grande concurrence, à des difficultés économiques et une perte de rentabilité, certains clubs ont suivi l’initiative du Pussy Cat, qui a été le premier à lancer la formule du forfait unique. Un prix d’entrée autour de 100€ et la possibilité d’avoir autant de partenaires que l’on veut. Aujourd’hui à Berlin deux noms dominent les Pauschalclubs : le King George et le Caligula Bordel.
Autant dans les FKK et les maisons closes, on peut avoir un semblant d’intimité avec les hôtesses, autant dans les Pauschalclub, toutes les combinaisons sont possibles, du duo au gang bang en passant par les trio ou l’orgie. Au King George, comme au Caligula Bordel on trouve une vingtaine de filles qui effectuent des stripteases, discutent au bar avec les clients avant de passer à l’acte dans une des chambres disponibles, à moins que ce ne soit à la vue de tous.
Massages érotiques et exotiques
Mais au-delà de ces formules assez classiques des maisons closes, il existe de nombreuses autres formes de sexe tarifé dans la capitale allemande. Parce qu’on n’a pas toujours envie d’avoir un rapport sexuel « classique », qu’on aimerait bien que quelqu’un prenne soin de nous et être le centre de toutes les attentions après une dure journée de travail, il existe à Berlin de nombreux salons de massages érotiques.
D’un côté, il y a les salons que nous appellerons « occidentaux » dans lesquels des jeunes femmes européennes, pour la plupart, pratiquent l’art du massage ou plutôt l’art des massages. Classique, tantra (sorte de body body), espagnol (avec les seins), réciproque (vous pouvez vous aussi masser votre partenaire), grec (vos fesses et anus seront le centre des attentions), dominants (une maîtresse s’occupera de vous). Ajoutez à tout cela des formules au miel, au chocolat, pierres chaudes et autres huiles essentielles et vous n’aurez que l’embarras du choix pour passer un agréable moment de détente. Les prix peuvent varier, voire flamber. Pour un massage érotique de base de 20min, il vous en coûtera autour de 40€, la suite peut grimper jusqu’à plus de 250€ les deux heures suivant la formule choisie. Et le prix double si vous choisissez de vous faire masser à 4 mains.
Enigma Massagen, Feelings Massagen, Ekstase Massage ou Idylle Massagen, voici quelques exemples de salons de massage berlinois aux noms très évocateurs et entièrement dédiés aux plaisirs du corps.
Tous les plaisirs des massages thaïlandais
Si vous cherchez plus d’exotisme, la communauté thaïlandaise est importante à Berlin, il y a même un « thaï parc » où en été, le week-end, on peut déguster de la street food originaire des différentes provinces de l’ancien Siam. Mais ce n’est pas tellement le pad thaï qui nous intéresse ici, c’est plutôt le charme des masseuses. Outre les salons de massage classiques où il n’est pas question de sexe, dans certains autres, les masseuses vous proposent différentes formules pour le dos, les pieds, la tête ou tout le corps avec pour ce dernier, selon son humeur et le feeling de la praticienne, la possibilité d’un « happy end », manuel ou oral, histoire que vous soyez détendu de partout. Enfin, il y a les bordels thaïs où, sous couvert de massage, on vous propose de passer un agréable moment.
Vous aurez le choix entre des appartements bordels comme Sanuk (7 modèles), Fahsai Thai Paradies, ou le Thai Puff (trois maisons, 12 chambres, 12 modèles, le choix se fait sur internet) ou à l’une des dizaines d’adresses privées disponibles sur le net avec photos et numéros de téléphone. Chaque fois, sexe et massage sont au rendez-vous pour un réel moment de bien-être.
Les tarifs sont assez simples, 40€ pour 20mn, vous aurez juste un rapport de base. 50€ les 30mn, 80€ les 40mn, 100 € pour une heure. Avec ces formules, vous aurez un massage aux huiles essentielles et même la possibilité de jouir plusieurs fois.
Suivant les heures où vous arriverez, les différentes masseuses se présenteront à vous et vous pourrez choisir celle qui vous enchantera, à d’autres moments seule celle qui ouvre la porte est disponible. Mais le hasard peut parfois bien faire les choses. Et ce ne sont pas toujours les plus jeunes et les plus belles qui sont les plus expertes. Il existe même quelques adresses où vous trouverez des ladyboys, transsexuels thaïlandais.
Offrez-vous une maîtresse. Une vraie !
Toutes ces maisons closes, ces saunas, ces salons de massages ne vous ont pas encore séduits ? Ce que vous voulez c’est quelque chose de plus… sérieux, intense, violent ? Pourquoi ne pas vous offrir une vraie maîtresse ? Une dominatrice qui saura parfaitement répondre à vos envies de soumission.
A Berlin, tout est possible, et les adresses des lieux SM sont parfaitement connues. Adieu les Nancy, Kim, Lisa, Tina, Eva et autre Sheila qui déambulent en dentelles dans les maisons closes et saluez celles que l’on appelle Lady ou Miss, qui trônent, en latex ou en cuir, dans les donjons de la ville, leur sceptre ressemblant plus à un objet de torture qu’à une baguette magique.
De l’Atelier Marylin au Studio Avalon en passant par le Studio femme fatale, les possibilités d’être le Séverin soumis à sa Venus à la fourrure, immortalisé par Sacher-Masoch dans son roman éponyme, vont de 40€ les 20 min à 360€ les deux heures. Mais sensations garanties.
Les appartements bordels menacés
Enfin, sachez qu’un peu à la manière des « love hôtel » au Japon, il est possible de louer des chambres à l’heure. Ces chambres s’appellent des « Lustapartment » (appartement de plaisir) où pour 40 euros vous pourrez passer 3 heures en toute discrétion avec votre partenaire. Prostituée ou petite copine.
Il semble bien que tout soit parfaitement organisé à Berlin pour prendre du plaisir grâce à du sexe tarifé. Évidemment cela provoque aussi des réactions négatives et ce déploiement de maisons closes n’est pas du goût de tout le monde. Comme l’expliquait il y a quelques temps le BZ, un journal berlinois, tous les bordels, maisons closes et autres clubs de sexe sont concentrés dans le centre de la ville et certains élus commencent à dénoncer l’illégitimité de ces établissements, espérant pouvoir les faire déloger pour les renvoyer en périphérie et permettre la création de nouveaux logements. La spéculation immobilière rapporterait-elle plus à la ville que le sexe ?
Ce à quoi les propriétaires des appartements-bordels répondent qu’ils font partie de la culture berlinoise et que leurs activités sont confidentielles et ne troublent pas l’ordre public. Et ils risquent d’avoir raison encore pas mal de temps.
Pour preuve d’une forme d’intégration dans la société, de nombreux établissements proposent des réductions aux chômeurs, aux séniors, quand de son côté, l’Artemis est totalement équipé pour accueillir des personnes en fauteuils roulants ou à mobilité réduite comme on dit pudiquement. Un autre bordel, La « Maison d’envie » offre même une réduction de 5€ aux clients qui viennent en transports en commun ou à vélo. Les allemands ont une notion poussée de l’écologie…
Peut-être que cette organisation de la prostitution, très allemande dans son fonctionnement, n’est pas la réponse aux abus dont les femmes peuvent être victimes, mais il n’est pas certain que punir les clients comme le font la Suède et la France soit une meilleure solution. La prohibition n’a jamais empêché de vendre ni de consommer de l’alcool et souvent cela a même favorisé les plus grands trafics.
Le débat pourrait bien être relancé par la récente déclaration d’Amnesty International, qui a voté une motion en faveur de la défense de la dépénalisation de la prostitution, clients et proxénètes compris. Amnesty Internationnal veut un cadre légal dans lequel tous les éléments du travail du sexe seraient dépénalisés et l’ONG entend mener dans les semaines à venir des campagnes en faveur de cette dépénalisation. Il serait peut-être temps de définir un vrai cadre juridique et une vraie reconnaissance à ce que l’on considère comme le plus vieux métier du monde.
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