Actu/News
Cinéma pink : viols politiques et saké chaud
C’est bientôt l’anniversaire du plus grand violeur – à l’écran – de filles japonaises.
Débuts mafieux
Koji Wakamatsu aurait eu 80 ans. Mort en 2012 renversé par une voiture, il laisse derrière lui l’héritage cinématographique indépendant le plus saisissant du Japon de l’après-guerre. Chef de file du mouvement pink eiga, – le cinéma « pink » – Wakamatsu est un contestataire né, qui défie les normes sociales étriquées qu’apportent les américains lors de leur occupation du Japon. Adolescent campagnard, Koji grandit dans un milieu assez pauvre et se destine à l’agriculture et aux labours de ses parents. Mais à la suite d’une bagarre, il est renvoyé, prend son baluchon et atterrit dans le Tokyo des années 50. Les petits jobs s’enchaînent, et les bagarres aussi (il fera d’ailleurs 5 mois de prison) jusqu’à ce qu’il se fasse approcher par des membres de la mafia japonaise, les yakuzas. On le charge alors de surveiller les plateaux de tournage et d’épier les employés des boîtes de production, lesquels sont soumis à un impôt mafieux. C’est par ce biais un peu voyeur que Koji trouve sa vocation.
Pas de poils, pas de chattes, pas de bites
Avec eux les USA ont apporté la moralité protestante, l’interdiction de la pornographie, de la nudité de l’homosexualité, et c’est sur cette base de prohibition que naît le mouvement « pink », qui se caractérise par une rébellion très orientée sexuellement. L’interdiction de montrer à l’écran des poils, des chattes et des bites poussent les réalisateurs, souvent avec de petits budgets, à utiliser des moyens cinématographique ingénieux pour suggérer une sexualité extrême et contourner les interdits légaux. Les pratiques relèvent souvent de délicieuses perversions, parfois virant au très trash. Chez Wakamatsu, ce sont surtout les enlèvements à but sadique, les viols de masse et le voyeurisme qui seront ses thèmes principaux, le tout dans une vaste critique de la société japonaise oppressante et étriquée moralement.
Certains de ses films seront des brûlots politiques encore interdits aujourd’hui dans de nombreux pays, notamment en Russie ou aux USA. Lorsqu’il commence à tourner pour la télévision il est encore inconnu, mais cinq ans plus tard, Wakamatsu tourne Les Secrets derrière le mur, qui sera sélectionné au festival du film de Berlin : c’est le premier incident diplomatique entre l’Allemagne et le Japon depuis 1945. Le film évoque la frustration sexuelle des japonais, le décrivant comme un peuple de vaincus qui tente de se reconstruire, entre suicide et pornographie. Koji tourne beaucoup, et vite, jusqu’à dix films par an. L’un de ses films les plus connus, Les Anges violés laisse une trace saisissante dans l’esprit en nous racontant l’histoire vraie de ces infirmières qui font rentrer un sadique serial-killer dans leur pensionnat, initialement pour punir deux infirmières lesbiennes. Le fait tourne au bain de sang et de sperme, et résume assez bien l’aspect hautement dérangeant de ce cinéaste pas comme les autres.
-
Acteursil y a 5 ans
Les plus grandes légendes du porno black
-
Actricesil y a 3 ans
Les plus gros seins du X
-
Actricesil y a 5 ans
Les 20 Reines de l’anal
-
Actricesil y a 4 jours
[Vidéo #330] Working Girls, l’entretien professionnel de Cataleya
-
Actricesil y a 3 semaines
Coco Valentin : « Je pense profondément que tous les hommes sont homosexuels ! »
-
Actu/Newsil y a 7 ans
Les 20 plus belles trans du X
-
Acteursil y a 3 semaines
Des fourneaux au X : rencontre avec le chef Gaël Marques
-
Actu/Newsil y a 3 jours
L’ARCOM publie son référentiel sur la vérification d’âge des sites pour adultes !