Bio/Milieu du X
Vingt ans de « Blacks on blondes », ou le succès du porno interracial !

Interracial. Le mot sonne étrangement et peut mettre mal à l’aise les oreilles les plus délicates, surtout en France où le mot « race » a récemment été supprimé de la Constitution. Les races sont censées ne plus exister… sauf sur Internet semble-t-il, où le porno « interracial » reste l’une des « niches » les plus recherchées des amateurs de branlette.
Mais ça veut dire quoi, au juste, « porno interracial » ? Étymologiquement, il s’agirait de scènes X mettant en scène des hommes et des femmes issus de « races » différentes. Dans la réalité, c’est plus simple : on entend généralement par « sexe interracial » des femmes blanches baisées par des hommes noirs, de préférence fortement membrés.
Tous les sites X généralistes du monde, à commencer par les tubes, comportent un onglet « interracial », lui-même pouvant être décliné en sous-niches. Dans notre pays, il n’existe pas de production dédiée à ce type de contenu. Concept trop délicat ? Clientèle d’aficionados insuffisante ? Peu importe, le fait est là : toutes les prods françaises ont volontiers recours à des hardeurs blacks dans le cadre de leurs scènes X, mais l’argument de vente mis en avant n’est jamais l’aspect « interracial ».
DOGFART, BLACKSONBLONDES ET CIE
Il en va différemment dans d’autres pays, notamment aux États-Unis, où la production de « sexe interracial » représente une part importante du CA de l’ensemble de l’industrie du X. Le plus gros producteur contemporain du créneau est le groupe Dogfart, qui gère une galaxie de sites pornos « interraciaux », et qui fête cette année ses vingt ans d’existence.
L’aventure Dogfart commence en 1996, préhistoire du Net. À cette époque, une bande de potes blacks branchés cul baptisée « Dogfart » (« pet de chien » !) poste sur les newsgroups érotiques (alt.binairies.pictures.erotica.interracial) des centaines de photos montrant des Noirs démontant sans ménagement de magnifiques blondes américaines. Les mecs sont équipés de chibres monstrueux, les filles sont ravissantes, les images de bonne qualité. Les fans sont chaque jour plus nombreux et en redemandent. Face à ce succès inattendu, la joyeuse bande de Dogfart décide de passer à la vitesse supérieure en se lançant dans la production de vidéos.
Fin des années 90, Dogfart crée son tout premier site, le désormais célébrissime BlacksOnBlondes.com, référence absolue pour tous les amateurs du genre. La bande de potes investit une luxueuse villa basée sur les hauteurs de San Diego, en Californie, qui servira de quartier général et de décor à tous leurs tournages, et dans laquelle réalisateurs, techniciens, hardeurs et actrices défilent au gré de l’enchaînement des scènes. Le site connaît un succès foudroyant, les abonnements CB pleuvent et la petite prod sortie de rien assure rapidement sa pérennité. Aujourd’hui, le groupe Dogfart compte pas moins de 23 sites, tous exclusivement consacrés au « sexe interracial » et à toutes ses variantes : glory holes, fétichisme, teens, cuckholding et domination, etc.
Énormes chibres noirs et peaux bien blanches, la recette magique de blackonblondes !
Au départ, les premières actrices étaient des professionnelles issues du porno américain généraliste. Puis, le succès et la notoriété du site aidant, de nombreuses amatrices se sont mises à postuler pour avoir elles aussi la chance de goûter aux mythiques queues géantes des étalons du porno interracial.
BlacksOnBlondes c’est en effet un peu le Jacquie et Michel du sexe interracial américain : des filles anonymes venues des quatre coins des USA envoient leur candidature aux producteurs dans l’espoir d’être retenues pour une vidéo. Les tournages sont rapides, filmés en plans-séquences, quasiment en tourné-monté. On joue sur le temps réel, lequel accentue le réalisme et l’authenticité de l’action, revendiquant un côté « amateur », improvisé et spontané, qui contribue beaucoup au plaisir du spectateur.
Côté sexe, les scènes sont intenses et les filles doivent être capables d’endurer de longues et profondes pénétrations par tous leurs orifices de la part de plusieurs mecs simultanément. Le nombre de hardeurs présents à l’écran varie de trois à six, voire plus. Ce sont toujours plus ou moins les mêmes. On ne connaît pas leurs noms (pas de « stars » à la Lexington Steele chez BOB), mais on reconnaît leurs visages et leurs bites. On les retrouve d’une scène à l’autre, et le groupe donne l’impression d’une bande de copains très complices mettant un point d’honneur à réaliser des bancs d’essai complets des belles blanches à la peau délicate et aux orifices accueillants que la production a la générosité de mettre à leur disposition. En échange, ils traitent leurs proies comme des chiennes, c’est-à-dire sans ménagement, en les prenant et les retournant à leur guise comme de vulgaires femelles. Et bien sûr elles aiment ça, sinon elles ne seraient pas là.
Question casting, les producteurs ne laissent aucune place au doute : « Les hardeurs sont choisis pour la grosseur de leur queue. On veut du spectaculaire, nos spectateurs (et spectatrices, car il y a beaucoup de femmes qui fantasment sur les Blacks) veulent voir des gros calibres. Un mec qui a une queue de taille moyenne n’a aucune chance chez nous ». Pour les filles, l’exigence se situe bien sûr à un autre niveau : « Il va de soi qu’on ne prend pas que des blondes, on aime aussi les brunes, les châtains et les rousses. On veut juste que la fille soit une Caucasienne de type occidental, qu’elle soit mignonne et qu’elle ait la peau bien blanche. Nos clients aiment le contraste des peaux. Ca, plus la grosseur de la queue, plus la notion de sexe en groupe assez brutal compose notre marque de fabrique, c’est pour cet ensemble de facteurs bandants que nos clients sont accros à nos scènes ».
Un tournage chez Bob
Concrètement, les tournages sont effectivement rapides, vite emballés en une heure ou deux, ce qui permet la multiplication des scènes. Souvent, deux ou trois filles différentes défilent dans la journée. Un ex cadreur/réalisateur de BlacksOnBlondes témoigne : « La prod ne veut pas s’embarrasser de fiction et de moyens de tournage lourds. On n’est pas là pour raconter une histoire mais pour tourner un gonzo simple et efficace où une meuf se fait démonter par plusieurs Blacks dans un décor sympa. Le jour du tournage, la fille se présente face caméra, raconte un peu ses fantasmes et ce qui l’amène à tenter l’expérience, puis un groupe de mecs débarque pour l’entourer et la déshabiller, et la fête commence. L’anal est impératif, toutes les filles doivent l’accepter, tous leurs orifices doivent être disponibles pour les bites noires, elles le savent en arrivant. Idem pour la scène finale qui est toujours une succession d’éjacs faciales par tous les mecs du groupe. Le mieux est si la fille accepte de prendre le jus de couilles dans la bouche et d’avaler, ce qui est le cas d’une sur deux en moyenne. L’avantage c’est que toutes les filles sont super motivées, de vraies salopes, elles adorent le sexe avec des Blacks, ou alors c’est un gros fantasme qu’elles tiennent à réaliser. Depuis, Dogfart a développé d’autres concepts bien fun, comme le cuckholding. »
Le « cuckholding », ou cocufiage, est en effet la dernière innovation du groupe Dogfart, via son site CuckholdSessions.com. Pour ces scènes, la fille arrive avec son mari ou petit ami blanc, et celui-ci est « obligé » d’assister en direct aux ébats filmés de sa belle avec plusieurs étalons Noirs. On le fait asseoir dans un coin, parfois nu ou affublé d’un déguisement ridicule, et les mecs se foutent de sa gueule pendant qu’ils baisent sa meuf. Et celle-ci n’est pas en reste, prenant plaisir à humilier son légitime pendant qu’elle se fait défoncer, ne manquant pas de lui faire remarquer que la taille de sa bite ne souffre aucune comparaison par rapport à ce qu’elle est en train de connaître…
Estelle chez Bob
Estelle, l’une des quelques Françaises à avoir tenté l’aventure chez BOB il y a une dizaine d’années raconte : « A l’époque, j’étais la soumise d’un homme blanc dont le trip était l’interracial. Il me faisait sauter par de nombreux Blacks dans des chambres d’hôtel et me filmait. J’étais une “blanche à Blacks”, seuls les Noirs avaient le droit de me baiser. J’aimais aussi ça bien sûr, alors on a postulé auprès de BlacksOnBlondes car le site était célèbre et mon Maître avait envie qu’un maximum de gens me voient. J’ai tourné deux scènes dans la journée, c’était intense, très physique. Les mecs sont sympas et vous accueillent chaleureusement mais quand ils vous baisent, outch, faut savoir encaisser car ils y vont à fond et ne vous témoignent aucun respect. Vous êtes traitée comme un trou à bites dans lequel tout le monde peut s’enfoncer du moment que c’est un mâle Noir. Il faut accepter la sodomie, le sperme dans la bouche, bref, faire sa grosse cochonne et ne rien refuser. Bon, j’avais l’habitude, c’était mon fantasme, mais autant que les futures candidates soient prévenues. Je ne regrette pas du tout, mais aujourd’hui je suis sortie du trip, j’ai arrêté les tournages pornos et ne suis plus exclusivement une “blanche à Blacks”. »
D’obscures motivations ?
Mais au fait, qu’y a-t-il donc de si excitant dans le sexe interracial ? Qu’est-ce qui peut bien pousser des filles blanches à vouloir s’exposer sur le Net en train de s’envoyer en l’air avec des hommes noirs ?
L’ex-réalisateur se rappelle : « Une fois, une fille disait dans sa présentation qu’elle voulait tourner une scène BOB surtout pour se venger de son père qui était un gros raciste, et qu’elle espérait bien qu’il verrait la vidéo. Ça m’a fait rire, mais j’ai appris ensuite que le cas n’était pas rare. Il reste chez beaucoup d’Américains un vieux fond de nostalgie de l’esclavagisme, période durant laquelle les Noirs étaient dominés par les Blancs. Pour certains (et certaines), le sexe ‘interracial’ est donc une forme de revanche de l’homme noir sur son ancien oppresseur blanc. »
Mais foin des tentatives d’explication et de psychologie de café du commerce. Une chose est sûre : quelles que soient les motivations des actrices, acteurs et spectateurs de sexe interracial, ce type de porno reste incontestablement l’un des plus bandants qui soient !
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