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Passif ouvert, passif serré, actif fermé : les fesses des gays

Cela pourrait sonner comme un cliché mais force est de constater que dans les faits c’est très vrai : chaque gay a un rapport particulier à son cul ! Des actifs qui ne veulent ô grand jamais se faire prendre aux passifs très ouverts ou serrés, les relations plus ou moins apaisées avec son derrière varient. Rencontre avec 3 garçons très différents qui ont chacun leur perception et leur façon de composer avec leurs fesses.
Le 100% actif
Luis a la trentaine, est d’origine espagnole, et sur les applications de drague il se présente comme un « 100 % actif ». Le message est clair : son cul, on n’y touche pas ! « Quand j’ai fait mon coming out, beaucoup de personnes étaient curieuses de savoir si je me faisais prendre ou si je prenais. Je viens d’une famille pas très ouverte d’esprit et j’ai l’impression que mon homosexualité est mieux passée car je suis actif. C’est peut-être là que vient inconsciemment ce choix de ne jamais me faire prendre. J’aime plutôt m’occuper des fesses des autres (rires) ». Quand on lui demande s’il n’a pas déjà essayé d’être passif, au moins pour voir, et pourquoi il se cantonne à sa position, il cherche ses mots avant de nous expliquer : « Oui, j’ai essayé une fois. C’était avec un mec vraiment canon et qui comme moi n’était que actif. Il me plaisait tellement que j’ai voulu faire un effort. Mais ça a confirmé ce que je pensais : je n’aime pas qu’on touche à mon cul, je ne suis pas à l’aise. C’est une chose dont les homos parlent moins en général mais on se fait pas sodo comme ça, spontanément : faut que ce soit propre. Moi je trouve ça super galère de se faire un lavement. T’as toujours peur de te rater et qu’il y ait un accident. Rien qu’en te préparant avec les jambes écartées et une poire dans les fesses, tu te sens con. Et j’y peux rien : j’arrive pas à me détendre. Avec ce beau mec, j’avais vraiment envie de lui faire plaisir et de tenter le coup. Mais rien que quand il commençait à mettre ses doigts, c’était douloureux, je n’aimais pas. Il a mis une tonne de lubrifiant et a essayé de me prendre mais je lui ai hurlé dessus et lui ai demandé d’arrêter. C’était comme s’il me donnait des coups de poignards, tout mon corps tremblait, je me sentais vraiment mal. On m’a dit que je faisais un blocage psychologique. Peut-être… Je pense qu’il faut pas se forcer si on en a pas envie. Moi j’aime être celui qui prend le dessus, j’aime regarder les fesses des autres, m’y enfoncer, donner du plaisir. Je suis pas un ultra macho mais ce qui m’excite dans le sexe c’est de prendre. Parfois les garçons essaient de me mettre un petit doigt. Quand c’est fait doucement ça peut me chauffer mais ça s’arrête là ».
Le 100 % passif
A l’extrême opposé de Luis, il y a des garçons comme Alex qui ne jurent que par le plaisir anal. Avec un sourire malicieux, ce jeune gay de 23 ans clame haut et fort : « C’est tellement bon de se faire prendre ! Le fameux point G qu’on aurait dans les fesses moi je le sens, pas de doute sur la question ! (rires) ». Depuis qu’il a commencé sa vie sexuelle, Alex est passif et il ne fait pas un plan cul sans pratiquer la sodomie. « C’est super intense et quand tu tombes sur un bon actif qui n’a pas peur de démonter, tu oublies tout ! Ça m’arrive souvent d’hurler de plaisir et de quasiment péter les plombs tellement je prends de plaisir. Ça vide la tête et le reste ». Quand on lui demande s’il se qualifie comme étant «bien ouvert », notre interlocuteur répond « oui » instantanément. « Bien sûr, comme tout le monde, je n’ai pas forcément sauté au plafond dès la première fois. Au début c’est un peu douloureux, mais plus tu pratiques, plus tu t’ouvres et ça rentre tout seul. Et c’est là que tu prends vraiment ton pied. Tellement que tu as du mal à t’en passer ».
Ses fesses, Alex en prend particulièrement soin. Il se désigne lui-même, non sans un certain humour, comme un « passif bien entraîné et équipé ». Pour rendre fous les actifs, le jeune homme veille à parfaitement entretenir son derrière : « Je vais 4 fois par semaine au sport pour bien muscler tout ça ! J’ai investi dans des jockstraps pour bien le mettre en valeur. Je le rase aussi assez régulièrement. Chaque passif est différent, moi ça m’excite de « faire ma lope », d’être soumis. J’aime les actifs bien machos qui me prennent en main et qui vont bien me taper dedans (rires). Ces gars-là aiment que tu leur montres que tu aimes ça, que tu fasses un peu ta « femelle ». On me complimente souvent sur mon cul : il est bombé comme il faut, lisse, et on y entre dedans facilement ». Un don de la nature ? « Non » nous répond Alex avant de développer : « Forcément, c’est du travail. Comme je le disais j’en prends soin, je le muscle, je le rase, je le mets en valeur ». Mais comment être un passif bien ouvert ? Conseil de notre expert improvisé : « C’est assez simple : plus tu as l’habitude de te faire prendre, plus ça s’ouvre et tu n’as plus mal du tout. Au début, je m’étais acheté un gode. Ça m’a permis de m’entraîner et d’ouvrir la voie. Je me fais en général prendre une ou deux fois par semaine personnellement. Au fil des plans, tu te détends, tu apprends à bien cambrer… ».
Être ultra passif n’a toutefois pas que des avantages, notamment d’un point de vue social : « Je peux facilement passer pour « une pute » mais je m’en fiche. Au lit j’aime bien qu’on m’insulte, je n’ai pas de soucis avec les rapports dominant-dominé, au contraire. C’est un jeu. Je ne vois pas où est le mal dans le fait d’aimer se faire enculer et de le revendiquer. Ceux que ça dérange sont des homophobes, des misogynes, des gens qui ne doivent pas être très à l’aise avec leur sexualité. Moi je me sens libre et épanoui. Il n’y a pas une semaine qui passe sans que je prenne complètement mon pied. On peut dire que je suis très à l’aise avec mes fesses (rires ). Je les considère comme une arme de séduction. Bien sûr les mecs qui me prennent ont l’impression d’avoir tout le contrôle car c’est eux qui sont en moi et qui gèrent les coups de reins. Mais j’ai aussi le pouvoir : je peux leur grimper dessus et les clouer au lit en bougeant mes fesses ! Bref, je peux être un « passif actif » comme on dit ».
Passif clean, ouvert et bien équipé
Tout en évoquant ses aventures sexuelles débridées, Alex aborde la question du « travail du cul ». « C’est une pratique en soi, on peut faire des plans « Travail du cul ». En général, ça se fait avec des mecs assez dominateurs qui aiment s’attarder sur les fesses de leur partenaire et élargir leur trou. Pour ça, ils utilisent des godes (petits, grands, gonflables…), des plugs, des boules ou des spéculums pour écarter… J’aime bien m’amuser à ça de temps en temps mais je reste surtout branché sodo. Ceux qui sont à fond dans le travail du cul finissent en général par pratiquer le fist, moi c’est pas trop mon délire même si je n’exclus pas d’essayer un jour. Vu que je suis assez ouvert, on me propose souvent de tester mais je ne me sens pas prêt ».
On se permet d’aborder la question un brin tabou de l’hygiène et Alex se révèle, comme pour le reste, très à l’aise sur le sujet : « C’est évident que quand on est très passif, un bon lavement c’est primordial ! Moi j’ai à la fois une poire et une canule de douche. J’aime bien la canule car ça permet un lavement vraiment nickel. Avec ça tu es hyper clean et détendu quand tu commences ton plan. Bien sûr y a aussi des règles de base : je déconseille de manger mexicain avant une sodo (rires) ».
Le passif serré
Nicolas, la vingtaine, aimerait parfois être comme Alex. Il est plutôt passif mais la sodomie est un sujet délicat pour lui : « Je ne suis pas un taré du cul. Il va y avoir des périodes où je serai très chaud et où je me ferai peut-être trois mecs dans la même semaine mais après je peux rester un mois sans rien faire ». Son problème : il est un garçon « serré ». « Parfois ça me semble vraiment être un handicap car le mec qui va coucher avec moi se doit d’être patient, d’y aller doucement. Si c’est trop cash, j’ai mal, je me ferme et c’est difficile d’y arriver. Et pourtant j’aime me faire prendre ! ». Être serré peut parfois amener à souffrir de discrimination : « Notamment sur les applis, les mecs ne se gênent plus pour dire qu’ils cherchent des passifs lopes ou super ouverts. Moi je préfère prévenir d’emblée que je ne suis pas ultra open. Y a des types que ça dérange pas et d’autres qui te bloquent parce qu’ils n’ont pas envie de passer 20 minutes à préparer un trou. Ces gars-là sont en général ceux qui aiment les plans très directs. Ils veulent se vider vite fait bien fait. Je fais avec et je sais que ça n’est pas pour moi. J’ai déjà été dans des partouzes et quand je voyais des garçons hyper passifs je me sentais vraiment pas à la hauteur. Au point de me demander si je n’étais pas un « mauvais passif » ».
Le passif serré peut aussi pourtant attirer les mâles. Nicolas avoue avoir déjà tiré profit de cette caractéristique : « Entre mes 18 et 23 ans, vu que je faisais très jeune, j’en profitais pour faire croire aux mecs que j’étais puceau. Y en a que ça rendait dingues. Ça les excitait l’idée de me dépuceler. Ça poussait aussi pas mal mes partenaires à être très précautionneux, à être doux. Aujourd’hui il y a aussi des garçons qui aiment ça les passifs pas trop ouverts. Ils trouvent que ça fait plus authentique, certains me disent que c’est aussi plus excitant pour eux côté sensations. Ils aiment quand ça résiste un peu ». Nicolas souffre-t-il vraiment du fait de ne pas être plus ouvert que ça ? « Y a eu des moments où je complexais. J’avais acheté un gode pour élargir un peu la chose mais je ne suis pas très sextoy, ça m’a vite ennuyé et j’ai laissé tomber. Maintenant je me dis que je suis comme je suis : c’est à prendre ou à laisser comme on dit ».
Comme on peut le voir à travers ces 3 témoignages, chacun utilise son petit cul comme il l’entend, en mode économie ou gourmand. Le tout est de savoir vraiment ce que l’on veut pour être bien dans ses pompes et en accord avec ses fesses !
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