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Le setup de base pour s’exhiber sur la toile – Home staging
Dans le précédent épisode, nous évoquions l’installation technique, finalement pas si onéreuse, qu’il convient de posséder lorsqu’on se lance dans le charme 2.0. Malheureusement, avoir la meilleure électronique du monde ne fait pas tout. Cette débauche de moyen est peine perdue si l’on ne dispose pas d’un décor vaguement présentable à filmer. Or, si bien peu de modèles se mettent en scène ailleurs que dans leur propre piaule, nombreux sont celles et ceux qui ont recours à d’évidentes astuces pour sublimer l’existant. Mais, mettre en scène son intérieur, ne serait-ce pas la définition littérale du home staging ?
Le rideau blanc
Comme le dit si bien les agents immobiliers de la téloche, le blanc est une valeur sûre ; qu’il s’agisse de refourguer un T3 de banlieue avec vue sur parking, ou de se désaper dans un studio option « chiotte sur le palier » pour la beauté du clic. C’est simple, discret et tout le monde s’y reconnaît. L’idéal pour se projeter. L’acquisition d’un rideau blanc, au pire d’un drap taille XXL, autorise ainsi une maîtrise parfaite de l’espace de son cadrage. Cache-misère d’un mur disgracieux, cloison partielle pour isoler la pièce, ou intégrale pour une ambiance intimiste, le fond blanc fait office de base neutre avantageuse pour ériger un décor cosy et sexy dans son petit chez soi ; surtout si on peut l’agrémenter de quelques éclairages supplémentaires.
Le ruban de LED
Best-seller du rayon luminaire chez Leroy Merlin, le ruban de LED multicolore a cette vertu inégalable de métamorphoser instantanément un salon respectable en boîte à cul vintage, à la faveur d’un changement de nuance opportun. Installé en contre, au fond de la pièce (jamais en lumière directe sous peine de ressembler à un Dragibus), ses teintes fluos plongent n’importe quel set dans une ambiance « Néon Pigalle » des plus appropriées lorsqu’il s’agit de s’exhiber élégamment. Un must, disponible pour une trentaine d’euros dans n’importe quelle enseigne de bricolage.
Les sextoys
La panoplie de sextoys est évidemment l’accessoire le plus incontournable lorsqu’il s’agit de dispenser du sexe par écran interposé. C’est aussi le plus cher, tant la moindre babiole vibrante coûte la peau des rouleaux. Malgré tout, on fera difficilement l’impasse sur l’œuf connecté qui vibre à chaque tip lors d’un show en direct. En outre, une collection riche et colorée constituera une parure de choix pour l’arrière-plan, qu’il ne faudra pas oublier de planquer lorsqu’on reçoit. Compter plusieurs centaines d’euros pour un arsenal respectable.
La lingerie, les costumes
Bien que fondamentales, toutes ces considérations restent secondaires au regard de ce que l’on promeut avant tout : les contorsions et galipettes d’un corps gracieux, lascif et ruisselant de désir. Il faudra donc le mettre en valeur, mais aussi en scène. Si disposer d’une lingerie variée relève de l’évidence, celle-ci n’a pas nécessairement besoin d’être de grande qualité, pourvu qu’elle soit tape-à-l’œil. Les sex-shops regorgent d’ensembles fantaisie tout à fait adaptés à la bagatelle virtuelle. Mais plus encore, c’est de costumes, au sens cinématographique du terme, qu’il faut garnir sa penderie. Sans verser dans le « farce et attrape » donc, la capacité à se fondre dans des dizaines de personnages différents (secrétaire cochonne, plombier besogneux, cagole pimpante, businessman autoritaire, etc.) est le critère qui distingue les auto-productions ambitieuses des dilettantes. À ce titre, le cosplay porno s’est depuis longtemps illustré comme un genre à part entière de la discipline. Question tarif, l’addition dépend de l’investissement de chacun. Les stylistes amateurs se contenteront d’une garde-robe chatoyante et judicieusement assortie pour donner vie à leurs fictions, quand les plus perfectionnistes claqueront littéralement des fortunes pour donner corps aux déclinaisons les plus condamnables de nos héros préférés.
Electronique, décor, accessoires ; voilà donc le tour d’horizon complet de l’attirail incontournable pour s’imposer sur les tubes. Bien entendu, un tel inventaire n’a rien d’obligatoire, et doit se constituer au fil du temps, au gré de ses ambitions, de ses partis-pris et de ses gains. Modèle de charme est un métier et, à l’instar de n’importe quel projet professionnel, l’investissement matériel doit être rationalisé. En outre, inutile de se jeter systématiquement sur la dernière caméra, le dernier trépied, le dernier sextoy à la mode. Le consommateur ne fera pas la différence ; parce qu’en définitive, une fois au niveau des standards hauts de la profession, et seulement à ce moment-là, ce sont la créativité, la passion et la maîtrise qui font les icônes. Rien d’autre !
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