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Chloé Chevalier : « J’ai une vision de l’amour beaucoup trop parfaite… »
Révélée dans les nouvelles séries porno Swame Bus et Swame Studio, la ravissante Chloé Chevalier se montre aussi ingénue qu’audacieuse. Mais plus qu’un joli minois et des fantasmes en pagaille, la jolie débutante fait montre, à seulement 18 ans, d’une fraîcheur et d’une maturité rare. Rencontre.
Comment tu as commencé le X ?
J’ai pris contact avec un réalisateur via Instagram. Je lui ai dit que ça m’intéressait de rentrer dans ce milieu. Il a tout de suite approuvé. Il m’a donné rendez-vous. J’ai fait mes tests et j’ai tourné le lendemain.
Qu’est-ce qui t’a motivé à tenter cette aventure ?
Je regarde du porno depuis que j’ai 10 ans. C’est vraiment quelque chose qui m’a aidé à me donner du plaisir, de l’amour à moi-même. Après une journée fatigante, je regardais ça pour me détendre. C’est quelque chose que j’ai toujours admiré, qui m’a beaucoup aidé durant mon adolescence.
Qu’est-ce que tu regardes comme porno ?
Je regarde du porno très, très hardcore. Beaucoup de domination, de soumission, de l’uro aussi, de la gorge profonde, de l’anal. Plutôt extrême et hardcore. Ce sont les seuls trucs qui m’excitent, sinon je m’ennuie. Même dans la vie de tous les jours, il faut que ce soit hardcore.
Que de l’hétéro ? ou aussi du lesbien ?
Du lesbien aussi, s’il y a du facefucking.
Facefucking lesbien, avec ou sans gode-ceinture ?
Quand une fille s’assoit sur la figure de l’autre et qu’elle lui baise le visage. Là, j’aimerais bien être à la place de celle qui se fait baiser le visage.
Plutôt branchée soumission, donc…
Ah oui. Je suis très soumise. Et maso, quand on aime la douleur.
Et tous ces fantasmes, ce sont de choses que tu cherches à expérimenter à travers le porno ? Tu aspires à des performances hardcore ?
J’aime beaucoup les scènes romantiques, écrites et scénarisées, avec une très belle image. Mais c’est vrai que dès le début, j’ai voulu imposer une image de performeuse, parce que je veux aussi évoluer dans ces deux branches.
Tu as 18 ans, c’est ça ?
Oui, hihi.
Est-ce que tu suis des études en parallèle ?
J’ai été étudiante, l’année dernière, en première année. Sauf que je me suis toujours sentie un peu à l’écart des autres. Je m’ennuyais un peu au milieu de leurs histoires d’amourettes. Je n’en pouvais plus de l’école, en fait. J’adorais l’école, mais déjà en cours, je ne me sentais plus dedans. J’ai arrêté les études et je me suis mise à mon propre compte en ouvrant un fan-club. Et ensuite, je suis venue au porno…
Quel cursus ?
J’étais en licence de droit et j’adorais ça. J’adore toujours ça, d’ailleurs.
Tu as l’air très à l’aise avec la communication pornographique sur les réseaux. D’où ça te vient ?
Je m’inspire un peu de tout ce que je vois. J’essaie surtout d’être proche de ma communauté et je n’ai aucune censure. Je ne suis mal à l’aise avec aucun sujet.
Ça ne te fait pas peur de t’exposer sur les réseaux sociaux ?
Il faut savoir que je n’ai vraiment rien à faire du regard des autres et de leur avis. Donc tant que je suis heureuse, je fais tout ce qui me rend heureuse… Par contre, j’ai perdu tous mes amis en me lançant dans ce milieu. Heureusement, ma famille est encore là. Quand ils m’ont vue sur les réseaux, ça allait de critique en critique. J’ai subi une avalanche de critiques, de haine, de menaces de mort. Mais quoi qu’on fasse dans la vie, on sera toujours critiqué, donc je passe outre.
Tu es une forte tête…
Oui, il faut.
Tu avais pas mal d’abonnés sur Tiktok. Mais j’ai vu que tes profils Tiktok et Instagram étaient devenus inaccessibles…
Mes Tiktok ont sauté, donc pour l’instant je fais une pause à ce niveau. Sur Insta, mon compte a aussi sauté, mais j’en ai créé un autre : @bdkloe_
C’est compliqué, les réseaux sociaux avec le porno ?
Non, c’est plutôt facile. Enfin, il faut censurer tout ce qu’on publie, mais j’aime bien aussi ce qui est censuré. C’est plus excitant parfois. Comme une poitrine avec un soutif, c’est souvent plus beau que des seins nus.
J’avais l’impression que tu avais un penchant pour les plans osés, rapport à un petit teasing que tu faisais dans les toilettes d’un musée. Tu as un kink pour l’exhibition en public ?
Oui, j’adore ça. Je suis exhib dans ma vie de tous les jours, parce que je ne suis pas du tout pudique et tout ce qui est interdit m’excite. C’est ce qui m’excite aussi dans le porno, d’avoir une caméra sur moi. C’est hyper-exhib aussi.
Est-ce la même excitation entre l’exhib en vrai et devant une caméra ?
C’est un peu pareil. Sauf qu’en live, ça ne dure pas dans le temps, alors qu’avec une caméra, ça dure longtemps et un plus grand nombre de personnes peuvent me voir.
At the cinema 😝 pic.twitter.com/DroYJZOcqC
— Chloé Chevalier (@chevalierchloe_) November 9, 2022
As-tu d’autres fantasmes, des fétichismes, des kinks ?
Ça peut paraître bizarre, mais je suis fétichiste des pieds de femme. Donc je comprends les hommes qui ont ce fantasme.
Un fétichisme pour les regarder, les toucher, les lécher ?
Oui, tout, les lécher, les toucher, les regarder dans de beaux talons. Ça m’excite beaucoup, les pieds.
Et c’est quoi un beau pied de femme ? Vernis, nus, sales peut-être ?
J’adore quand les orteils sont longs et fins, avec une belle voûte plantaire. Pas sale, mais vernis ou nus, voire les deux.
Est-ce que dans le porno, il y a un type de mise en scène auquel tu aimerais participer ?
Une scène romantique avec un mec, ou une scène très soumission avec une, ou même deux femmes qui me domineraient, et du breath play. Ou aussi une scène où je serais attachée et où je me ferais fouetter par plusieurs personnes, jusqu’au sang.
Ça ne te fait pas peur d’être attachée, contrainte, strangulée ?
Je pense que les personnes qui sont soumises dans le sexe, ce sont des personnes qui ont beaucoup de pouvoir dans la vraie vie. Et en fait, dans ma vie actuelle, je contrôle tout, y compris mes relations. Je ne supporte pas de ne pas avoir le contrôle. Mais le sexe, c’est le moment où c’est une autre Chloé qui fait surface. C’est la Chloé qui est contrôlée, qui est soumise, qui n’a le contrôle sur rien.
Tu prends des mesures de précautions quand même ?
Oui, je sais avec qui je le fais. Ce sont des personnes de confiance. Depuis mes 17 ans, j’ai eu de nombreux maîtres. Avec eux c’est toujours : « Dans le sexe, je suis très soumise, je suis ta chose, tu m’utilises. Mais dans la vie de tous les jours, tu me traites comme une princesse. » Il faut toujours, après avoir puni sa soumise, lui faire des câlins après, des bisous. C’est hyper-important, ce moment où on lui donne de la délicatesse après et où on la remercie.
Tu as un chéri en ce moment ?
Ouh, je n’ai jamais de chéri. La plupart du temps, je suis attirée par les hommes qui ont plus de 40-50 ans. J’ai toujours eu des maîtres qui avaient 40 ans, une femme, des enfants. Je ne pouvais pas me mettre en couple avec.
Le couple ne t’attire pas ?
Non, du tout. J’ai trop besoin de ma liberté, d’être seule. Et j’ai une vision de l’amour qui est beaucoup trop grosse, trop parfaite. Donc si je me mets en couple, il faudrait que ce soit parfait et que ça dure jusqu’à la fin de ma vie…
Ton type de mec, c’est dont plutôt les homes matures ?
Oui, voilà, des hommes qui sont des mentors, qui ont une expérience de vie, qui sont galants… et drôles… et riches… C’est important. (Rires)
As-tu un type de filles ?
Oui, les femmes grandes, minces, brunes et tatouées. Tout l’inverse de moi.
Combien-tu mesures ?
Je fais 1,63 m.
Aimes-tu qu’on te drague et comment tu aimes qu’on s’y prenne ?
J’aime que ça se fasse avec beaucoup d’humour. Taquin, en fait. Qu’il vienne me taquiner, me clasher. Je trouve ça plus attirant que quelqu’un qui me dit : « T’es magnifique. » Je préfère qu’on me dise : « T’es trop moche » et qu’après on se batte un petit peu. Des jeux d’adolescents, quoi.
As-tu des passions ou des hobbies ? Que fais-tu de ta vie quand tu n’es pas en train de performer ou de t’exhiber ?
J’aime beaucoup la photo, le saxophone.
Tu joues du saxophone ?
J’en écoute énormément et j’en joue, oui. J’ai un peu perdu la main depuis que j’ai quitté l’orchestre, mais je m’en sors.
Qu’est-ce que tu sais jouer au sax ?
La Cinquième Symphonie de Beethoven. J’aime beaucoup la musique classique.
Un compositeur préféré ? Un morceau qui te touche particulièrement ?
La Cinquième Symphonie, quand je l’écoute, j’ai des frissons dans tout le corps.
Est-ce le saxophone aide pour la fellation ?
(Rires) Non. Mais si je fais si bien les fellations et la gorge profonde, c’est parce que j’ai été boulimique avant. Je n’ai plus aucune sensibilité au fond de la gorge, à force d’y mettre des doigts. Je peux l’enfoncer complètement pendant des heures, je ne vais pas vomir.
Tu abordes un thème assez grave. Comment es-tu sortie de ça ? Tu vas mieux ?
Oui, ça va beaucoup mieux aujourd’hui. En fait, si je suis rentrée dedans, c’est parce que j’ai été harcelée pendant toute ma scolarité. On tombe souvent dans l’anorexie et la boulimie après un harcèlement scolaire. J’en suis sortie grâce à la musculation. J’ai appris que la nourriture n’était pas mon ennemie, mais ma source d’énergie pour le sport.
Une forme de réappropriation de son corps par le contrôle et l’exercice…
Totalement.
Merci beaucoup pour tes réponses si intéressantes et pertinentes, Chloé Chevalier. D’où ça vient, Chloé Chevalier ?
En fait, mon nom de famille en russe veut dire « chevalier » donc en français. Merci à toi et bonne rédaction !
En plus de son fan-club, Chloé Chevalier est actuellement à l’affiche du Swame Bus et du Swame Studio sur J&M TV.
*Crédit photo couverture : Patrice Frouart.
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