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La longue route de C.J Miles

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Ingénieure en informatique, C.J Miles retouche tellement ses photos qu’on se demande si elle n’est pas une création de Midjourney ! Une hérésie, car à 40 ans, la bombe de poche de 1m42 a un physique tout simplement délirant. Qui plus est, cette Américaine d’origine philippine performe depuis l’année dernière pour le plus grand plaisir des grands noms de l’industrie. Partons à la découverte de cette pépite.

C.J Miles à la salle de sport

C.J Miles sculpte son corps de rêve

Un parcours de vie bouleversant

C.J ne laisse pas indifférent. Si ce n’est son physique ou ses prestations, c’est son histoire qui touche au cœur. Arrivée aux States autour de 2006 (elle-même ne sait plus trop), la Philippine a mangé des cailloux avant de gagner sa place au soleil. « Mon père nous a quittés quand j’avais quatre ans, raconte-t-elle au podcast d’Holly Randall. A l’âge de treize ans, ma mère est partie avec mes frères et sœurs en me laissant seule, car elle considérait que j’avais l’âge pour travailler et gagner ma vie ». Toutefois, si son paternel a quitté le foyer, c’est pour l’esclavage moderne et la construction de gratte-ciels au Moyen-Orient. Il lui enverra de l’argent tous les mois pour financer l’école.

Le décor est planté. C.J est livrée à elle-même dès son plus jeune âge.

« J’ai fini l’université, car c’était le seul moyen de sortir de la pauvreté, enchaîne-t-elle au podcast Unfiltered, mais je n’en avais pas vraiment envie ». À l’époque, elle vit dans un dortoir de lits superposés avec 12 autres filles et travaille pour le centre d’appel technique de Dell à Manille. « C’est grâce à mon premier boulot que j’ai trouvé mon nom dans le porno, raconte-t-elle. Mon patron voulait que les clients qui appellent pour un problème avec leur ordinateur aient à l’autre bout du fil quelqu’un avec un nom américain. Il fallait que ce soit court et facile à retenir, C.J Miles, voilà ». Après trois ans de SAV délocalisé, C.J plafonne à 100 dollars par mois et cherche à quitter le pays. Il faut dire que depuis huit ans, son univers se résume à un dortoir et elle bave d’envie chaque fois qu’elle passe devant le McDo qu’elle ne peut se payer.

C.J Miles devant une voiture

C.J Miles en bombe même dans un parking

Son arrivée cauchemardesque aux États-Unis

Le chemin qu’elle emploie pour plier bagage est on-ne-peut-plus simple : elle se tape son patron américain. Elle a 24 ans, il en a 27. Après que son employeur, Dell, l’ait renvoyé au Texas, l’amoureux dégotte un visa de « fiancé » pour C.J. La condition est qu’une fois arrivée aux États-Unis, elle aura 90 jours pour se marier ou, elle sera renvoyée aux Philippines. Une fois débarquée chez l’Oncle Sam, premier problème. « J’ai découvert qu’il habitait dans un sous-sol chez sa mère, car il venait de divorcer. Il m’avait menti et était marié ici, quand nous sortions ensemble à Manille. Ensuite, il m’a battu pendant six mois, alors que j’étais sous le toit de sa mère avec sa sœur et lui ».

De cet enfer, naîtront deux uniques points positifs : C.J Miles a désormais la citoyenneté américaine et lors de ses rares contacts en catimini, avec un ordinateur, un comble, elle a réussi à créer un compte Myspace et à prendre contact avec un photographe de San Diego. « Mon mari me tenait car il pensait que je n’avais nulle part où aller, mais ce photographe a payé mon billet, m’a shootée pour 500 $ et m’a présentée à deux autres mannequins philippins. C’était la première fois que je pouvais parler ma langue depuis des mois et elles avaient vécu la même chose que moi », explique-t-elle au micro d’Holly Randall toujours. L’une d’elle, Francine Dee, lui propose de s’installer à Las Vegas avec un boulot à la clé, au Spearmint Rhino, l’un des plus gros clubs de striptease de Sin City. C.J ne retournera plus jamais à Orange au Texas. À la sortie de l’aéroport, Francine l’emmène directement au célèbre club où elle y passera 12 ans.

C.J Miles sur les épaules d'un homme

C.J Miles prête à partager un homme avec une partenaire

Sa transformation en véritable showgirl !

« Quand j’ai rencontré Francine, je n’ai pas compris tout de suite pourquoi il y avait toutes ces caméras chez elle et pourquoi les acteurs se succédaient pour baiser ! Je ne savais pas qu’elle était célèbre, surtout aux Philippines et en Chine. Elle m’a expliqué comment fonctionnait son business de webcam. J’avais déjà 26 ans. J’étais frustrée. Je ne voulais plus perdre de temps pour gagner de l’argent ». Francine Dee devient ainsi la chaperonne de C.J Miles. Elles stripent ensemble tous les jours. C.J se met à apparaître dans les vidéos de sa compatriote. Au fil des années, elle apparaît sur Penthouse TV, fait la couverture des magazines locaux et part en show.

En 2022, elle clôt un chapitre de sa vie précipité par le Covid. Fini Vegas, elle quitte le Spearmint et s’installe à Miami. Débarquée avec 100 $ aux États-Unis, elle a désormais de quoi s’installer dans un très beau condo à South Beach. La suite est des plus classiques. Devenue une showgirl très expérimentée, C.J Miles capitalise sur sa communauté en ligne et développe sa marque via les réseaux sociaux. Saupoudrée de quelques collaborations bien choisies avec Brazzers, Manu Ferrara ou Jules Jordan, sa filmographie s’est étoffée tranquillement et approche les 100 scènes à l’aube de 2025. Bref, sa petite entreprise ne connaît pas la crise. Et si ses détracteurs ne verront en elle que les injections de collagène, C.J s’en tape royalement. Le combo quadra – taille 32 – bonnet F est sans équivalent.

Journaliste professionnel depuis 2003. Rédacteur du magazine Hot Video de 2007 à 2014.

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