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10 leçons de diversité sexuelle enseignées par les animaux

Certaines expressions comme : « pas naturel », « contre nature », reviennent fréquemment quand il s’agit de formuler des appréciations sur la sexualité, en vertu du préjugé selon lequel les « normes » nous seraient inspirées par la nature. Or, chez les animaux, la biodiversité s’exprime aussi à travers la sexualité, ce qui devrait nous inciter à une grande tolérance envers les comportements humains.
1/ Accouplement par plaisir, homosexualité : seulement chez l’homo sapiens ?
Les animaux ne se livreraient à la sexualité que par instinct de reproduction, et seul l’homo sapiens en retirerait du plaisir ? Faux ! Nos proches cousins bonobos et chimpanzés nous prouvent le contraire, en s’accouplant en moyenne toutes les 90 minutes et ce, même en dehors de la phase fertile du cycle des femelles. La sexualité constitue chez ces singes un moyen efficace d’apaiser le stress et les tensions sociales. Et pas seulement entre individus de sexes opposés. Il arrive fréquemment que les femelles bonobos se masturbent mutuellement, en frottant leurs clitoris l’un contre l’autre, tout en poussant des cris d’excitation ! Des chercheurs ont même décelé chez les femelles se livrant à ces jeux des taux accrus d’ocytocine (l’hormone de l’attachement), bien plus élevés que lorsqu’elles s’accouplent avec des mâles ! Mais ceux-là ne sont pas en reste dans les relations homosexuelles : le massage des organes génitaux se pratique allègrement entre mâles, tout comme la fellation.
2/ Vous vous masturbez tous les jours ? Les écureuils aussi !
Ne vous fiez pas aux apparences, et surtout pas à sa petite bouille toute mignonne, car l’écureuil est un sacré branleur ! Mâles et femelles se masturbent quotidiennement. Pour les femelles, cela constituerait un moyen d’augmenter la fertilité. Chez les oiseaux, les perruches ne sont pas en reste : la masturbation est leur passe-temps préféré !
3/ Les chauve-souris, reines de la fellation… et du cunni !
La fellation , chez les chauve-souris, a des vertus bactéricides et facilite la lubrification du pénis. Une vidéo chinoise, réalisée grâce à des caméras infrarouges, a capté un bien étrange ballet chez les cynopterus sphinx : pendant que le mâle pénètre la femelle par derrière, celle-ci parvient à plier complètement son corps, pour venir lécher la base du pénis du mâle. Avouez que cela vous laisse songeur… Chez les ptiropus gigateus, chauve-souris géante d’Inde, ainsi que chez la roussette, il est courant pour les mâles de prodiguer des cunnilingus à leurs compagnes en guise de préliminaires…
4/ Bramer ou combattre
On dit souvent qu’en matière de sexualité, « l’homme propose, et la femme dispose ». C’est la même chose chez les cerfs, qui se livrent, entre eux, à des concours de brame. Les femelles choisissent « à l’oreille » quel mâle pourra le mieux leur assurer une descendance. Si aucun mâle ne se distingue, place à la baston à grands coups de bois. Ils combattront pour convaincre la femelle qui ne dispose que d’une journée de fertilité, et produit très peu d’ovules. Elle a donc tout intérêt à choisir le bon mâle.
5/ Des trans chez les poissons clowns
Chez les poissons-clowns, les mâles se tiennent au service de la femelle dominante, lui assurant soutien et pitance. Lorsqu’une femelle dominante meurt, son compagnon, le mâle dominant, change de sexe pour la remplacer. Ce poisson peut alterner les rôles sexuels jusqu’à vingt fois par jour !
6/ La sororité ? Chez les hyènes aussi !
Les hyènes femelles dépassent de très loin les mâles en force et en taille, à cause de leur taux élevé de testostérone. D’ailleurs, elles tirent parti de cette supériorité physique pour laisser les mâles travailler pour elles. Ce sont eux qui chassent pour les nourrir. Des chercheurs ont récemment découvert que les femelles maintenaient leur dominance grâce à leur cohésion sociale. Le chercheur François Rousset explique dans Pour la Science : « Dans cette étude, nous nous sommes rendu compte que ni la masse, ni la corpulence ne favorisaient la victoire d’un individu. En revanche, les hyènes disposant du plus fort soutien social, généralement les femelles, avaient plus de 75 % de chance de remporter le conflit au sein d’un clan ».
7 / « Baiser comme un lapin » : l’expression est-elle justifiée ?
Vous connaissez l’expression « chaud lapin », qui désigne un homme qui baise… comme un lapin, justement ! Mais les lapins s’accouplent-ils si souvent que ça ? Les spécialistes sont formels : c’est vrai, et cela s’explique par leur mode de reproduction. Chez les femelles, ovulation et gestation sont très rapprochés. Dès qu’une femelle met bas, elle peut tout de suite être de nouveau fécondée. C’est comme si elles étaient en chaleur en permanence ! Mais l’expression « baiser comme un lapin » peut également s’appliquer aux éjaculateurs précoces. C’est d’ailleurs justifié : l’accouplement du lapin dure à peine une seconde. Comment expliquer cela ? Si les lapins se reproduisent autant, c’est parce qu’ils constituent une proie facile pour les prédateurs : renards, loups, humains… Il s’agit donc, en copulant, d’assurer la survie de l’espèce !
Mais la connotation sexuelle du mot « lapin » a peut-être une ascendance plus lointaine… Jusqu’au XVIIIe siècle, on désignait la vulve par le mot conil, qui signifiait alors : lapin. Un chasseur partant chasser le conil allait, en fait, draguer. Par glissement sémantique, conil est devenu con, puis la « chatte » a été préférée au lapin. Dans le mot cunnilingus, on retrouve la racine conil, à peine cachée…
8/ Elle a fait un bébé toute seule (air connu) !
Se reproduire sans sperme, c’est possible ? Oui, et ce mode de reproduction plutôt rare est appelé parthénogénèse. On le trouve chez les pucerons, les abeilles, les fourmis, les guêpes… Certains reptiles, comme le dragon de Komodo, peuvent pondre des œufs sans que le moindre mâle intervienne dans l’histoire ! Même chose chez le requin zèbre et le condor. Comme quoi, la famille monoparentale n’est pas l’apanage des humains !
9/ La monogamie : une exception dans le règne animal !
Sur l’ensemble des espèces animales, la monogamie est très minoritaire : elle ne concerne que 2% de la faune. Cela s’explique pourtant facilement : pour multiplier les chances de s’assurer une descendance, et miser sur la diversité génétique, autant parier sur plusieurs partenaires ! Un exemple spectaculaire de polyandrie : le chat forestier. La femelle de l’espèce, lorsqu’elle est en chaleur, peut s’accoupler jusqu’à vingt fois par jour avec des mâles différents !
10/ Votre femme n’a jamais envie ? Le panda non plus !
Lorsqu’ils disposent de peu d’espace, les pandas ne s’intéressent plus du tout à la reproduction ! C’est comme si les pandas mâles ne savaient pas répondre aux avances des femelles. Ils ne savent tout simplement pas quoi faire ! Le problème, c’est que les femelles ne sont fertiles qu’une fois par an, et pas plus de 40 heures !
Ce manque d’intérêt pour le sexe a donné naissance à une incroyable expérience : on a montré à des pandas des images de leurs congénères en train de s’accoupler. Ce genre pornographique très particulier : le « porno panda », est censé stimuler la libido des nounours noir et blanc ! En Chine, la méthode semble fonctionner : 31 petits sont nés dans les 10 mois suivant le début de l’expérience !
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