Bio/Milieu du X
Jacquie et Michel ou la revanche du terroir !

Le Frenchy a une réputation de baiseur qui lui colle au train et cela se retrouve dans ce qu’il mate : proximité, simplicité, authenticité. Le fion, comme pour tout, c’est d’abord une question de terroir. Vous avez dit merci qui ?
DSK est toujours bien placé dans les sondages et le Français est le champion du monde du cul. Au moins, un domaine où les Chinois ne nous chiperont pas la première place… Il y a foule de raisons pour expliquer ce joyeux constat : carrefour géographique et brassage de la population, noblesse de cour, tradition agraire et grivoise, héritage religieux et philosophique, guerres séculaires et repos du guerrier… En métropole comme dans les autres terres francophones, le local traîne une réputation de docteur ès sexe. Il est rare et précieux car attaché à son clocher et voyage peu hors de ses frontières. Contrairement aux Anglais qui martyrisaient massivement leurs pauvres, les Français les plus mal lotis n’ont jamais eu de désir d’émigration massive vers les colonies, ce qui fut problématique pour leur défense d’ailleurs, au Québec et en Louisiane notamment.
(A ce stade, j’ai la trique comme un éditorialiste de Valeurs Actuelles qui brode sur l’Islam)
Cela se retrouve dans ses goûts. De la même manière qu’il aime que Pernaut consacre 10 minutes de son JT à la fabrication du pastis landais, en matière de porno, il aime la proximité et à penser que les salopes jalonnent territoire et corporations. Une logique conforme à la règle dite de « la mort au kilomètre » qu’applique la presse : un mort à une borne de chez vous, vous interpellera plus que dix morts à dix kilomètres et ainsi de suite. Une traduction moins mortifère est qu’un trou de balle du Poitou, sans parler d’un ex-premier ministre, est plus emballant que les cent mêmes à Tombouctou.
Club libertin plutôt que bordel
Ceci-dit, L’exotisme de proximité est valable pour tous les peuples du monde. Mais tandis qu’un Néerlandais, un Slovène ou un Australien peut toujours se brosser le cul avant de mater celui d’une compatriote, le Français peut se targuer d’avoir un contingent d’actrices sans cesse renouvelé à même de faire le bonheur des productions locales. Le maillage territorial libertin n’y est pas étranger : depuis les années 60, les établissements échangistes jalonnent l’hexagone. Les porosités avec le hard s’opèrent naturellement. Avec le net et l’explosion du nombre de connectés, le monde libertin devient l’antichambre du X et son premier pourvoyeur d’acteurs.
Rien de tel outre-Atlantique ou chez nos grands voisins européens. La culture du bordel, notamment en Allemagne et en Espagne, y est désormais si ancrée que la plupart des actrices en sortent directement. Aux US, la thématique putassière est drapée dans les oripeaux de leur morale : trois-quart des actrices sortent des clubs de strip et deux-tiers des vidéos tournent autour de l’étudiante-escort, de la cheerleader, quand c’est pas la belle-doche et globalement toute femme à la beauté socialement valorisante pour qui la culbute. Dans l’idéal : yeux clairs, gros seins, la trentaine offensive. La femme trophée ou la vertu protestante poussée jusqu’au vice… Les W.A.S.Ps (White.Anglo.Saxon.Protestants) les plus retors bombarderont une petite fille de l’Amérique au milieu de cinq « niggers » alias « the N-Word », le mot le plus tabou du pays et les « rednecks » de l’Alabama se délecteront devant ceux qu’ils haïssent le plus.
A l’inverse, peut-être un reliquat de pudeur catholique, le Français n’est pas à l’aise avec le pognon. « Si lui en a beaucoup, c’est qu’un autre n’en a pas assez » pense-t-il. Et cet autre est souvent bibi… Qui plus est, il n’est plus dans sa culture de payer pour du sexe : les claques ont disparu depuis 46, les quartiers rouges se résument à portion congrue et la culture de l’effeuillage n’est jamais vraiment sortie des murs de Paris. Certes, les grosses usines de La Jonquera et Sarrebrück, les bars de Genève ou Tournai drainent toujours leur lot de frontaliers mais à l’inverse de l’Allemand, le p’tit Français n’a pas été régulièrement dépucelé par une Madame. Le fantasme de l’initiatrice, de la courtisane ou de l’escort des Champs-Elysées n’est plus guère produit que par Dorcel pour l’exportation de films de cul « clichés », histoire de faire frétiller d’avance le sac banane du touriste en goguette.
Jacquie & Michel & Augustin
Warhol l’avait prophétisé, Endemol concrétisé, Jacquie&Michel parachevé : à chacun, son quart d’heure de célébrité. Jusqu’ici, rien de nouveau, mais entre-temps, la convergence est passée par là : smartphone, streaming, big data… Finies les deux compils par an de l’Ecole de Laetitia, les nouvelles actrices pointent quotidiennement le bout du clito : Hélène de Nice, Margot de Reims, Justine de Grenoble… La technique permet la généralisation du « fait maison » et la diffusion via de nouvelles communautés. J&M brise la verticalité du X et fait sauter les circuits de distribution tandis que le porno mainstream ne bite queue dalle au concept de l’update. Haché menu par les tubes et incapable d’échapper à la standardisation, il empile les vidéos aux scénarii indigents avec les sempiternelles Anissa Kate, Tiffany Doll et autres Tchèques.
Mais le Français, dans le fond n’a jamais changé. Il est contestataire, l’animal. Jadis obligé d’avaler la bouse qu’on lui servait le doigt sur l’avance rapide, il a désormais le choix. Au grand buffet du charme, l’internaute compose son mezzé. Et il arrive qu’avec le temps, il trouve les Big Mac dégueulasses et s’en remette au terroir, à l’authentique, au souvenir de cette nana rencontrée dans un camping des Landes avec l’odeur des pins humides. Ici ou ailleurs, la tendance est depuis longtemps marquée : en matière de sexe, tout ce qui brise l’authenticité est délaissé. Le mateur veut du vécu, des tranches de vie, du « sur l’instant », « à la volée ». Des vidéos au smartphone ? Chiche ? Bien plus crédible que ces conneries de casque de réalité virtuelle… Pendant que certains s’échinent encore dans des parodies grotesques, le concitoyen s’en remet au porno-reportage. Estampillé qui ? Jacquie&Michel bien sûr ! Et faut pas croire, c’est dur à faire le porno reportage. Pêle-mêle : gestion du stress, de la montre, de la première fois, des plantages, impro… Régler le focus manuellement ou faire une lumière biscornue n’est même pas un luxe, c’est contre-productif et ne fera qu’enlever à la véracité de la scène.
Qui pète plus haut que son cul…*
Vu des honorables médias parisiens, donc de l’étranger, le succès de J&M s’explique notamment par le fait que le Français est un beauf réac. Bouhhh ! Il veut voir sa voisine sodomisée et filmée en plan séquence, avec confessions au préalable. Aussi répugnant que le happy slapping, que le snuff même ! L’idée qu’elle puisse jouir de cette liberté est malsaine, machiste, pire ringarde ! (« Quoi ? En plus, t’aimes la corrida, bouffer du cheval et faire du foot !? »). La jurisprudence sur le lancer de nain n’est pas loin… Confions-leur un secret : Le Français a tant de mal à traiter sa femme de pute et de salope dans l’intimité qu’il adore le faire par procuration. S’il se masturbe sur sa boulangère abreuvée d’insultes, « Si je t’encule, tu dis merci qui ? », tout en l’imaginant fouettée sur une croix de Saint-André, c’est pour mieux dire le lendemain, et pour la 789ème fois avec la même déférence : « Merci bien, Madame ! », alors qu’il ramasse la monnaie sur sa baguette. De même, lors des fameuses soirées J&M, les clientes des boites de nuit sont souvent plus jolies que les actrices dépêchées pour animer la soirée. Et pourtant, les mecs se bousculent pour être aux premières loges du show et manifestent un respect étonnant au regard de ce qu’elles dégustent sur leurs scènes. Fascinant : le bon peuple sait visiblement faire la part des choses. Aux dernières nouvelles, aucun client n’a encore éviscéré sa banquière en entonnant un « Merci qui ? ». Miraculeux.
Cocteau disait que « Le sexe, quand c’est bien fait, c’est sale ». Encore un Français qui a le compas moral déréglé. En parlant de compas, les tenants du bon goût savent où ils peuvent se le carrer : sous la ceinture et à 90°.
*… a de la merde derrière les oreilles !
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