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Téléphone rose gay : l’audiotel qui fait bander !

Qui ne connaît pas le téléphone rose ? Si pour beaucoup l’audiotel gay ou ligne gay peut paraître ringard, force est de constater qu’il existe toujours et permet encore à bien des garçons de se rencontrer et de fantasmer. Pourquoi s’exciter au bout du fil quand on a désormais à disposition une multitude d’applis ?
Le charme indémodable de la voix
Le téléphone rose a toujours fait la part belle à la voix. On a tous un jour été surpris d’être excité par un mec juste parce qu’il avait une voix vraiment sexy. En appelant l’audiotel gay, les amateurs de voix de braise seront servis. On ne voit pas son interlocuteur, on se l’imagine à travers sa façon de parler. De quoi laisser la porte grande ouverte à l’imagination et au fantasme. Les mots reprennent alors toute leur puissance. C’est une autre façon de draguer, un peu à l’ancienne, où l’on se laisse à priori chauffer et draguer par de parfaits inconnus.
Comme tout système visant à provoquer une rencontre, la ligne gay a ses propres codes. On enregistre son pseudonyme qui se doit d’être le plus concis et efficace possible. Pas le temps de s’épancher, il faut aller droit au but. C’est d’ailleurs à cela qu’on reconnaît les habitués aux petits nouveaux. Les connaisseurs se décrivent à la vitesse de l’éclair et vous balancent en à peine un message vocal leur âge, poids, look, taille de leur bite, trips et localisation. Alors que les profils vocaux défilent, à tout moment un message peut arriver à nous ou plus encore : un duo. Le duo, c’est le sésame du téléphone gay. C’est là que l’excitation monte d’un cran, qu’on quitte l’espace public pour s’isoler, faire davantage connaissance, se branler ou se rencontrer.
On ne vous apprendra rien : sur les réseaux gays téléphoniques, les mythomanes sont encore plus nombreux qu’ailleurs. Et c’est justement ce qui peut en faire le charme et l’intérêt ! Beaucoup de mecs qui appellent ces services sont chauds brûlants et ont juste envie de se branler. Certains la joue franc jeu et dans leur annonce précisent qu’ils cherchent un « plan tél ». D’autres, la queue à la main, font croire qu’ils veulent du réel.
On finit vite par déceler qui cherche vraiment à concrétiser en passant en duo justement. Les fantasmeurs auront davantage tendance à demander : « Comment tu es habillé ? Qu’est-ce qui t’excites ? Tu te branles là ? » tandis que les mâles cherchant une fornication bien réelle demanderont sans trop tarder un numéro de portable et/ou une adresse.
Si à l’instar du minitel le téléphone gay fait partie des systèmes pionniers et mythiques de drague, il a survécu aux bars, sexclubs, sites de rencontres, chats webcams et autres applis. Mais pas sans modifications. Il fut un temps, encore pas si lointain, où les réseaux téléphoniques se comptaient en dizaines. Il y avait des numéros pour à peu près tous les fantasmes. La mode fut pendant un bon moment aux duos avec des « professionnels ». On appelait le numéro des lascars, des dominateurs ou des soumis pour converser avec un animateur ultra chaud qui faisait tout pour que l’on reste le plus longtemps en ligne possible et nous procurer un orgasme virtuel d’enfer avec sa voix. Ce genre de service, qui était notamment mis en avant dans les pages du supplément de Têtu (souvenirs…), a petit à petit fini par disparaître. Désormais, pour trouver un réseau où dialoguer avec des pros dévoués à notre bon plaisir, il faut écumer le web et souvent sans succès.
Les animateurs de téléphone rose n’ont visiblement plus la côte. Ils ont été remplacés par des chats entre connectés. Sans doute pour satisfaire une demande des clients en quête de davantage d’authenticité. Le hic c’est que cela fausse la donne : avant on appelait un pro quand on voulait juste s’astiquer et on dialoguait avec « de vrais inconnus » pour des plans concrets. Désormais tout se mélange.
Longtemps, les amateurs du réseau gay se fiaient aux descriptions données par leur interlocuteur. On savait qu’il y avait une chance sur deux pour que celui qui se présente à notre porte ne colle pas totalement à ce qu’il avait annoncé. Mais c’était le jeu. Certains continuent de pratiquer ce genre de rendez-vous à l’aveugle car cela est synonyme d’excitation et de surprise. Mais la majorité, et en particulier la plus jeune génération d’utilisateurs est aujourd’hui bien plus méfiante. Alors on échange les numéros, on envoie des photos et on avise…
A toute heure, un homme à l’autre bout du fil
Si encore de nombreux gays ont recours à ce service, c’est pour plusieurs raisons. Il y a déjà sans doute, pour les clients les plus âgés, une certaine forme de nostalgie. C’est comme se dire qu’au final pas tant de choses que ça n’ont changé. Oui l’homosexualité n’est plus contrainte à la clandestinité, on peut désormais s’afficher mais l’audiotel à ce charme désuet.
En y allant, on réalise que la majorité des profils sont ceux de mecs âgés fin de quarantaine – cinquantaine mais on y trouve aussi beaucoup d’étrangers vivant en banlieue. Les mecs de cité qui ne veulent pas s’afficher sur les sites ou applications profitent de ce système de drague pour faire des rencontres express et anonymes. On y trouve aussi tout un tas d’hommes mariés ou bis.
L’attrait du téléphone rose ? L’opportunité de rencontrer des profils qu’on ne verra nulle part ailleurs ! Pour le meilleur et parfois pour le pire… Il y a aussi quelque chose de fascinant et d’assez drôle dans cette succession de profils express. Tout le monde est très cash, expose en quelques secondes ses envies et fantasmes les plus primitifs ou enfouis. Du petit minet efféminé à la voix de femelle qui réclame un gros calibre au daddy qui veut se masturber en évoquant un scénario père-fils en passant par un rebeu à la voix ultra grave et à l’accent racaille prononcé… On se pincerait pour se dire que tout ça n’est pas faux mais c’est pourtant bien vrai ! Chacun se met en scène pour 10 minutes de branle à l’autre bout du fil ou pour une rencontre très spontanée et aventureuse.
Accessible 24h/24, le téléphone gay propose en outre d’avoir toujours quelqu’un à qui parler. La voix, ce n’est pas rien. C’est charnel, ça donne de suite plus de contenance et d’intensité qu’un message écrit sur son mobile. C’est une présence et ça fait du bien, ça trompe l’ennui et la solitude.
Au fond, ce type de système permet tout simplement une alternative old school pour trouver un plan cul ou pour se caresser en usant et abusant de son imagination. On vous conseille de tester si vous ne l’avez encore jamais fait, ne serait-ce que pour voir si vous trouverez les mots et si ça vous rendra chaud…
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