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POPPERS GAY : tout excité et tout gazé ?

Soirée arrosée et mélangée entre hétéros et gays. Pour se chauffer un peu et rigoler un bon coup, quelqu’un sort du poppers. Tout le monde en prend, l’assemblée est hilare. Et puis une personne demande : « Mais à part rigoler, ça fait quoi ? ». Si de plus en plus d’hétéros se mettent à découvrir le plaisir du sexe sous poppers, les gays ont été parmi les premiers à l’utiliser et le démocratiser. Objet d’éternelles controverses, pourquoi le poppers excite-t-il tant et comment se matérialise-t-il dans le porno gay ?
Chaud, chaud, chaud !
Parmi les gays on pourrait distinguer trois catégories de partenaires sexuels : ceux qui prennent régulièrement du poppers, ceux qui en prennent occasionnellement et ceux qui l’ont en horreur. Dans les faits, force est de constater que cet aphrodisiaque fait son effet. A peine le renifle-t-on que tout notre corps devient chaud. Une sensation troublante qui, prenant place dans un cadre érotique ou sexuel, peut s’avérer explosif. Alexandre consomme régulièrement du poppers et en vante volontiers les mérites : « Quand je prends du poppers, je suis plus chaud que jamais. Dans les 5 minutes qui suivent, je suis prêt à me lâcher totalement sexuellement, à perdre toutes mes inhibitions. De mon point de vue, ça marche surtout pour les passifs : ça te rend nettement plus soumis, très salope. Tu te retrouves à faire les fellations les plus goulues et profondes de ta vie, en ayant l’impression que tu es dépendant au sexe de ton partenaire. Dans un rapport de domination-soumission, c’est clairement pour moi la cerise sur le gâteau, le petit truc qui va faire que le plan décolle vraiment ».
L’effet est certes grisant mais le soucis, c’est qu’il ne dure pas très longtemps. Au bout de quelques minutes, on ne sent plus rien et, forcément, on a déjà envie d’en reprendre. De quoi parfois amener vers l’excès. Alexandre admet : « Maintenant j’espace un peu plus les fois où j’en prends car quand je me mets à en consommer, je n’y vais pas de main morte ! Plus tu en prends, plus tu es chaud et tu as envie de repousser les limites. Il m’arrive parfois de sniffer 10 coups pour avoir vraiment une grosse sensation. Dans ces cas-là, je suis vraiment ultra « femelle ». C’est sans doute là aussi que le produit devient risqué car comme l’alcool, il ne faut pas en abuser ! Certains gays ont du mal à trouver leurs limites et on compte même des amateurs hardcore de poppers qui font des plans spéciaux appelés « gazage ». Quand on se fait « gazer au poppers », c’est généralement par un partenaire dominateur qui va décider à sa guise de la quantité que l’on va sniffer. De quoi parfaitement « contrôler sa lope » et la mettre potentiellement à terre, suppliant de faire une fellation, en manque. Les effets peuvent être vraiment impressionnants. Certains utilisent également des sortes de masque à gaz pour prendre leur poppers. Expérience extrême et vertigineuse garantie.
Pouvant s’apparenter à une drogue, le poppers n’est pas à choisir à la hâte. Alexandre explique : « C’est important de bien choisir son produit. Moi j’aime beaucoup le Jungle Juice, c’est une valeur sûre. Maintenant on trouve du poppers un peu partout, même dans les bureaux de tabac. Mais dans ce type d’établissement, les personnes qui le vendent n’y connaissent rien. On peut vite se retrouver avec entre les mains un poppers qui sent mauvais, qui attaque trop et qui peut facilement provoquer de gros maux de tête ».
Julien, autre interrogé, fait pour sa part partie des « antis ». Le poppers ? Non merci ! Il explique sa position sur la chose : « Ça me désespère tous ces mecs qui ne peuvent pas baiser sans leur poppers. C’est comme s’ils n’assumaient pas, qu’ils avaient besoin de ça pour pouvoir s’éclater. Moi je trouve que le poppers fausse le rapport sexuel. C’est pas naturel, totalement artificiel. Ton partenaire n’est pas tant excité par toi que par le sniff qu’il vient de se faire. Et puis à regarder, un mec qui prend son produit, c’est pas bandant. On dirait un drogué, c’est anti sexy. »
Des années 1970 aux années 2000, du fun à la déchéance
Dans le porno gay des années 1970, le poppers était déjà très présent. Il avait une autre apparence : pas de mini bouteilles mais plutôt une forme s’apparentant à un stick. L’aphrodisiaque s’invitait alors dans les scènes d’orgie ou au milieu des pissotières. Il était moteur d’excitation et de convivialité. On peut voir des modèles en prendre dans des films cultes comme Boys in the sand de Wakefield Poole ou The back row de Jerry Douglas.
Progressivement, devenu controversé, le poppers a disparu des lieux de tournage. Tout comme on ne verra jamais dans de grosses productions internationales des porno boys en état d’ivresse ou prenant de la drogue, on ne les verra pas sniffer du poppers. Sauf dans des productions underground ou borderline type Treasure Island. Le poppers dans le porno est désormais associé à une certaine image sale, de déchéance. Il s’accompagne de pratiques bareback et d’humiliations diverses. Et du coup le sexe sous poppers à l’écran ne ressemble pas du tout à l’utilisation que l’on peut en faire dans la vie de tous les jours. Ce n’est pas un petit coup de boost coquin, c’est de suite la porte d’entrée pour des plans hardcore.
Et les tubes prirent le relai : Poppers Machine
A défaut d’être bien représenté dans le porno gay professionnel, le poppers a connu une seconde vie sur les écrans grâce aux tubes et vidéos faites par des amateurs. Au départ, juste des plans culs simples où on voit des garçons tout émoustillés après avoir sniffer un ou deux coups. Le poppers a aussi la côté pour les solos, qui apparaissent plus torrides une fois que le mec que l’on regarde paraît « sous influence ».
Les choses ont dégénéré ces dernières années avec l’essor d’un phénomène : la Poppers Machine. Une vidéo d’environ 10 minutes qui invitent ceux qui aiment le poppers à se poser devant leur écran tout en contemplant un montage hypnotique. Une voix robotique incite à prendre de plus en plus de produit, jusqu’à devenir complètement « formaté », une bête de sexe totale.
On a testé la chose et autant vous dire que si vous voulez vraiment vivre l’expérience sérieusement et aller jusqu’au bout, il va falloir vous accrocher ! Au bout de 5 minutes, on est déjà explosés ! On ne recommande pas du tout d’en abuser, faites attention à votre santé. En tout cas, c’est une curiosité et ce genre de vidéos s’est multiplié. C’est même devenu une véritable mode : de nombreux amateurs se filment désormais en train de s’essayer à la Poppers Machine et de devenir de véritables « larves ». Pour celui qui regarde, il y a ce plaisir pervers de voir une personne échapper peu à peu à son propre corps, observer son regard flancher pour ne plus devenir qu’un être en manque, dépendant au sexe.
Entre les excès porno et l’utilisation plus occasionnelle dans la vie de tous les jours, le poppers nécessite de trouver un juste milieu pour ne pas devenir néfaste. Il est parfois agréable de sentir que quelque chose nous fait tourner la tête mais de là à tomber au sol, faut pas déconner non ?
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