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Vous avez dit BDSM ?

Suite au succès phénoménal de la trilogie des cinquante nuances de Grey d’E.L James, nous avons assisté à une sorte de démocratisation du terme BDSM. Mais que signifie vraiment cet acronyme ? « Bien Dans Ses Mocassins » ? Non, bien que les pratiquants le soient (bien dans leurs baskets)… Alors ? De quoi s’agit-il vraiment ?
Si l’on s’en tient à la mise en lumière des initiales, BDSM signifie Bondage-Discipline, Domination-soumission, SadoMasochisme. En définitif le BDSM serait une sorte de monde parallèle où les personnes aiment attacher/se faire attacher, donner des ordres/en recevoir, administrer des coups/en recevoir. Un peu réducteur…
Ne pas confondre pratiques et essence du BDSM
Le BDSM, c’est un ensemble de pratiques souvent qualifiées comme extrêmes mais pas que…
À vrai dire, la seule chose de vraiment extrême dans le BDSM, c’est la confiance. Elle est l’élément de base de la relation. Sa quintessence même. Sans elle, point de BDSM. Une personne (homme ou femme) décide de se donner à une autre (homme ou femme). Elle lui offre sa soumission comme un don d’elle-même. Si la personne dominante l’accepte en retour, un couple BDSM est né. Il est né de cette confiance accordée sans limite de la personne soumise à la personne dominante. À partir de là, le couple va pouvoir établir les limites qu’il se fixe et la manière dont il souhaite vivre son BDSM. En fin de compte, il y a autant de BDSM qu’il y a de couples le pratiquant.
Les pratiques que l’on retrouve fréquemment :
- Le bondage : shibari, kinbaku… L’art de contraindre et/ou de suspendre son ou sa partenaire avec des cordes.
- La soumission sexuelle : le dominant dispose du corps de sa soumise à son gré. La soumise retire un plaisir intense à se faire dominer sexuellement. Elle offre son corps comme objet de plaisir. Les pratiques sont donc souvent légèrement plus pimentées que dans des relations sexuelles dites « classiques » (gorge profonde, fist vaginal, fist anal, double pénétration, uro… Etc.)
- Les pratiques dites SM : flagellation (martinets, cravache, badine, paddle, fouet, fessées à main nue… etc), strangulation, morsures, jeux d’aiguilles, port de baillons, de pinces à seins, à lèvres génitales… Etc.
- Les jeux de rôle : animalisation (pet-girl), soubrette, écolière… Etc.
- La domination/soumission cérébrale: il s’agit d’un transfert de pouvoir de la personne soumise vers le dominant. Le dominant devient un Maître. Il choisit, ordonne, éduque sa soumise selon ses choix et ses envies. Concrètement cela engendre par exemple le vouvoiement du Maître par la soumise, des positions d’infériorité de la soumise (à genoux, les jambes écartées, la tête baissée…)… etc. Mais surtout une grande responsabilité pour le Maître de s’occuper de sa soumise pour la faire progresser. Il y a dans la relation dite D/s (domination/soumission) une volonté du Maître de faire évoluer sa soumise pour qu’elle s’améliore pour lui mais aussi pour elle, personnellement. C’est un art de vivre en tant que tel lorsque la relation est vécue en 24/7 (c’est à dire 7 jours sur 7 et 24h sur 24).
De toutes ces pratiques découlent autant de BDSM. Chaque couple a ses propres limites, ses propres codes. Certains vont préférer jouer de manière sporadique, d’autres vont vivre leur relation 24h/24.
Le BDSM n’est pas de la violence
Même lorsque les pratiques SM semblent poussées ou que la soumission sexuelle paraît « hard », il ne faut jamais oublier que tout cela s’opère grâce au consentement de la personne soumise. Le consentement à être ainsi traitée est le deuxième élément de base de ces relations particulières. La personne soumise prend du plaisir à être malmenée, frappée, baisée sans aucune délicatesse. Les injures et les humiliations ne sont pas ressenties comme de la dépravation, au contraire. Les coups ne sont pas subis. Au préalable de toute relation BDSM, tout a été discuté, parlé, parfois même couché sur papier par le biais d’un contrat.
Point de violence donc dans le BDSM mais seulement un consentement mutuel entre le dominant et sa soumise à vivre pleinement ce qu’ils souhaitent tous les deux explorer. Cette relation extraordinaire (entendons, qui sort de l’ordinaire) entre adultes consentants amène souvent à beaucoup d’évolution de chacun des protagonistes. Et ce qui pouvait être une limite un jour devient un réel plaisir au fil du temps…
Le BDSM, une communauté
L’ensemble des pratiquants du BDSM (avec tout l’éventail de diversité que cela engendre comme évoqué précédemment) forme une vraie communauté. Une communauté dans lesquelles des règles sont assez unanimes et respectées par la majorité (au contraire de la relation duelle dominant/soumise où chacun compose selon ses envies/besoins/limites). Ces codes communs sont assez simples. L’essentiel reste le vouvoiement des dominants par les soumis(e)s qu’ils appelleront en parallèle « Monsieur » ou « Madame » (le terme de Maître n’est utilisé que par la soumise pour son Maître). Les soumis(e)s ont un fort respect pour toute personne dominante et l’inverse est également valable ! Ayant amplement conscience du don d’elles-mêmes qu’offrent les personnes soumises, tous les dominants sont très respectueux à leur égard. De même, un dominant n’a pas la possibilité de juger une soumise autre que la sienne.
Le maître-mot de cette communauté reste le respect : se respecter les uns les autres dans la pratique du BDSM de chacun.
Ce qu’il faut retenir ?
Le BDSM c’est beau et puissant. C’est le don de soi exceptionnel d’une personne envers une autre qui en prend toute la mesure et la fait grandir. C’est le consentement d’une personne à être soumise à une autre qui s’engage à prendre soin d’elle envers et contre tout. C’est du respect inconditionnel des uns envers les autres. Mais aussi et bien évidemment de multiples jouissances qui ne cessent de grandir avec la relation.
Alors si vous êtes tenté, mettez de côté vos préjugés, vos peurs ou vos doutes et foncez ! Invitez celui ou celle que vous souhaitez à rejoindre vos sombres désirs et épanouissez-vous ! Enjoy BDSM !
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