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Les ennemis de la bite

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Une bonne moitié d’entre nous en a une, et pourtant les dangers qui la guettent sont multiples. L’Hôtel-Dieu, le plus vieil hôpital de France nous offre un focus sur l’apocalypse du dessous de la ceinture.

Les Fractures

23012015182547Pour la plupart des gens, ce terme évoque les pistes de ski et les grands-mères qui tombent dans leur cuisine. Pourtant les pires accidents sont souvent domestiques et ne concernent pas que les vieux. Depuis 1958, on en répertorie 450 cas, il ne s’agit donc pas à proprement parler d’un accident fréquent mais c’est un accident très grave. En effet le pénis, contrairement à ce qu’on entend parfois n’est pas un muscle, mais bien un organe complexe. L’érection  rend la queue  sensible aux traumatismes, et plus particulièrement l’albuginée, cette membrane qui fait 2 mm au repos mais moins d’un millimètre en érection : alors plus fragile, elle risque de se rompre en cas de torsion trop violente. L’accident survient principalement dans trois cas : lors d’une manipulation forcée pour cacher une érection, lors d’un retournement brutal en pleine nuit, ou lors d’une sortie inopinée de la queue suivie d’un retour brutal. Une position est particulièrement en cause, celle où la femme se place au-dessus de l’homme et s’assoit dessus. Cette position est responsable d’environ la moitié des fractures répertoriées. À surveiller également, la levrette et le missionnaire, qui sont responsables pour respectivement 29 et 20 % des cas des cas de fractures par pénétration violente.

La Strangulation

On y pense moins mais c’est un accident qui arrive, et dont la gravité dépend surtout du temps qu’aura mis le patient avant d’aller consulter . Les objets étrangleurs sont nombreux. Chez les adultes, les cockrings sont les principaux responsables, particulièrement ceux en métal. Placés à la base du pénis ils en améliorent l’érection mais deviennent parfois impossible à retirer. On ne compte plus les écrous, anneaux t roulements à billes découpés par les pompiers lors d’interventions qui se révèlent être assez embarrassantes. Chez l’enfant il s’agit plutôt d’objets non métalliques placés par jeu : ficelle, élastique ou même … des cheveux. Dans ce dernier cas, plus souvent répertorié dans le Maghreb, le cheveu se comporte comme un anneau de constriction qui exerce une strangulation progressive, entraînant une réaction inflammatoire locale et un obstacle au retour du sang. Parfois ce sont les parents eux-mêmes qui sont responsables, en voulant empêcher l’enfant de faire pipi au lit. Dans tous es cas la honte est le premier facteur de gravité puisque chaque heure qui passe sans aller consulter aggrave la strangulation.

Les amputations

A wood carved figure of the male reproductive system.Photo by Rafael Ben-Ari/Chameleons Eye Photo via Newscom/cewitness022217/1306160959

L’amputation est un traumatisme très rare et le plus souvent retourné contre soi. Parmi les 53 cas répertoriés, il s’agissait de patients psychotiques au moment de l’acte dans 87 % des cas. Pour 13 % la raison en serait l’identité sexuelle, ainsi des transsexuels tentent-ils parfois de s’enlever eux-mêmes le pénis. On note également qu’un quart des amputations se déroulent dans un contexte fortement alcoolisé. Le magazine Vice s’est fait état d’un homme gay qui s’est retiré le pénis lui-même pour améliorer ses performances sexuelles : gay uniquement passif et très bien pourvu par la nature, il « profite » aujourd’hui de son absence de queue qui rassurent certains de ses partenaires bicurieux, et se déclare satisfait. Les hôpitaux confrontés à ce problème tenteront une réimplantation mais pas toujours : dans les cas où le patient est un psychotique sévère, les risques de rechutes sont trop important pour risquer l’opération, et le meilleur ami de l’homme finira… à la poubelle.

Pigiste globe-trotter, essentiellement pour la presse américaine.

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