Actu/News
Devenir une sirène (et gagner de l’argent avec !)
Les Nomadic Boys, ces garçons qui arpentent le globe en tous sens, nous rapportent sur leur blog gay les aventures de leurs voyages autour du monde. Petit à petit, ils ont trouvé le moyen de financer leurs rêves d’évasion, même les plus fous… Alors, Sébastian et Stephan, peut-on gagner de l’argent quand on est une sirène ?
La Voix du X : Comment avez-vous décidé ce tour du monde et comment l’avez-vous financé ?
Sébastian & Stephan : Nous sommes en couple depuis sept ans et voyager est une passion que nous partageons. Dès le début de notre relation, nous avons commencé à parler de faire un tour du monde. On se disait que ce serait une expérience différente des voyages habituels, pendant les vacances. On a commencé à sérieusement économiser. Il nous a fallu deux ans pour mettre l’argent de côté. Mais l’Asie est incroyablement peu chère, on peut voyager beaucoup pour très peu. Et puis, on a créé ce blog, qui a grandi et énormément gagné en popularité. On a alors commencé à travailler avec des agences de voyages, des compagnies locales, des hôtels… Comme on partageait notre expérience chez eux sur les réseaux sociaux, ils nous offraient des nuits ou des restaurants, donc nous avons beaucoup économisé. Au bout d’un an, on n’a dépensé que la moitié de l’argent qu’on avait mis de côté, donc on a prolongé le voyage. Maintenant qu’on est revenus chez nous, on essaye de devenir des nomades numériques en gagnant de l’argent sur le web. C’est déjà une chose de rédiger des posts pour le blog, mais il y a tout un tas d’autres manières de monétiser nos voyages, donc on essaie de trouver un moyen pérenne pour continuer à vivre notre aventure. À partir de juillet, on prévoit de partir explorer l’Amérique du Sud pendant douze mois et ça, c’est grâce aux économies réalisées en Asie.
Vous parlez de votre relation dans les pays que vous traversez ?
STE : Vous savez, je viens de Grèce, d’un milieu très religieux. La famille de Sébastian est beaucoup plus ouverte : ils savent qu’il est gay, ils l’acceptent. Ils savent aussi à propos de notre relation et ils m’accueillent, moi, son copain. Ma famille, c’est le contraire, ils sont très homophobes et fermés d’esprit, ils ne savent ni pour moi, ni pour Sébastian. On s’est pourtant déclarés sur le web, donc je pense que les gens qui veulent s’impliquer, ceux qui veulent savoir, vont chercher par eux-mêmes et trouver cette information. C’est la même chose dans les pays que nous traversons : en Asie, quand on va en Malaisie ou au Sri Lanka, on n’affiche pas notre homosexualité, on ne se balade pas en agitant un drapeau arc-en-ciel et en criant « Salut les filles » ! On est deux mecs normaux, les gens voient deux étrangers et ils se disent que nous sommes juste des touristes. Au pire, ils pensent que nous sommes frères. Dans les pays où c’est illégal, ou bien là où être gay pose un problème comme en Russie, nous ne provoquons pas l’affrontement. Nous sommes très respectueux des cultures et nous ne faisons pas de publicité déplacée.
SEB : D’ailleurs, dans la plupart des pays que nous avons visités, même dans ceux où c’est illégal, nous avons trouvé que l’industrie du tourisme est prête et très accueillante envers les publics LGBT. Partout où nous avons réservé un lit double, personne ne nous a jugé, ou bien ils n’en ont rien montré. À part en Russie : nous n’étions pas trop sûrs, c’était l’une de nos premières étapes et nous avions demandé deux lits séparés.
Y a-t-il des endroits que vous avez envie de nous recommander ?
STE : Ceux que nous avons aimés pour leur nature ? Tout particulièrement l »Himalaya, les paysages de Mongolie… Nous adorons aussi faire de la plongée sous-marine et l’Indonésie pour ça nous a bluffés. Idem pour les Philippines, d’où nous avons rapporté des photos magnifiques. Pour la cuisine, nous avons adoré le Sri Lanka, qui est un haut-lieu absolument incontournable. La Thaïlande, le Vietnam et la Chine ne sont pas en reste. Et bien sûr, le Japon. Pour ce qui est de la scène gay, la Thaïlande est en général considérée comme la destination numéro une et Taïwan n’est pas loin derrière. Mais, sur les droits des gays, c’est le Japon et Taïwan qui sont le plus en avance. Il y a déjà des régions où il est possible de contracter des unions civiles. Il n’y a pas encore de mariage gay en Asie, mais ils avancent dessus pas-à-pas. Les Philippines aussi sont un pays assez ouvert, même si c’est un pays très catholique. Nous avons aussi adoré la scène gay de Bangkok.
SEB : Et le Cambodge aussi, c’est un pays qui a un excellent milieu gay !
Comment vous êtes-vous retrouvés habillés en sirène ?
STE : C’était l’année dernière, pour l’anniversaire de Sébastian. Ça fait maintenant neuf ans qu’il fête son vingt-cinquième anniversaire… On était à Boracay. Sébastian a toujours rêvé d’être une sirène, d’ailleurs son prénom vient du crabe dans La petite sirène… Il a toujours voulu s’habiller comme elle et on a eu cette opportunité sur cette île au Philippines. Je me suis dit que c’était la surprise parfaite pour lui. Et il a adoré ça ! Il était tellement naturel…
SEB : Pour ma défense, non, ce n’était pas mon rêve d’être une sirène. En revanche, pour Stephan, d’organiser ça pour mon anniversaire, c’était son rêve à lui. On a vu sur une plage des enfants porter ces queues de sirène et, juste après, ce n’étaient plus des enfants mais bien deux mecs européens avec leurs poils… Plein de gens du coin sont venus nous voir et en rire avec nous !
STE : Il faut ajouter que ce n’est pas très facile d’être une sirène. Il faut agir en tant que tel, avoir de la grâce. Quand on est sur la plage, on ne peut pas se relever à cause de la queue, alors on doit se déplacer comme une baleine échouée… Dans l’eau, battre avec sa queue, garder ses jambes ensemble et onduler comme Ariel, c’est un vrai challenge. Remonter pour respirer, c’est aussi très dur, très intense.
SEB : C’est super pour les abdos !
Vous avez d’autres expériences un peu particulières à nous raconter ?
STE : Je vous ai raconté le premier rêve de Sébastian, mais il en a un autre ! (Rires) Son autre rêve, c’est d’être une geisha. On est allé à Tokyo, il n’y a pas longtemps, et on s’est mis dans leur peau, comme dans le film Mémoires d’une geisha : ça a duré quatre heures, deux pour se préparer et deux autres pour faire un shooting photo. Elles ont un maquillage de fou, des kimonos incroyables… C’était tellement marrant, mais c’est aussi un moyen génial de comprendre les coutumes des Japonais, de voir ce que vivent et ont vécu les vraies geishas. C’est un must lors d’un voyage au Japon.
Qu’est-ce que ça a changé pour votre couple, ces deux ans de tour du monde ?
SEB & STE : Ça nous a rapprochés !
SEB : Quand on voyage 24h/24 avec une personne, ça passe ou ça casse… Ça peut mettre une grosse pression sur une relation de couple. Mais, dans notre cas, notre relation s’est juste améliorée. Quand on est partis, on ne savait pas ce qu’on ferait en revenant, maintenant on sait ce qu’on veut faire, continuer à voyager, écrire sur notre blog… On voit notre avenir de façon totalement nouvelle !
-
Acteursil y a 5 ans
Les plus grandes légendes du porno black
-
Actricesil y a 3 ans
Les plus gros seins du X
-
Actricesil y a 5 ans
Les 20 Reines de l’anal
-
Actricesil y a 4 jours
[Vidéo #330] Working Girls, l’entretien professionnel de Cataleya
-
Actricesil y a 3 semaines
Coco Valentin : « Je pense profondément que tous les hommes sont homosexuels ! »
-
Actu/Newsil y a 7 ans
Les 20 plus belles trans du X
-
Acteursil y a 3 semaines
Des fourneaux au X : rencontre avec le chef Gaël Marques
-
Actu/Newsil y a 3 jours
L’ARCOM publie son référentiel sur la vérification d’âge des sites pour adultes !