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La zoo, super trash ou folklo ?

ATTENTION ! Cet article est susceptible de ne pas convenir à tous. Un journaliste de LVDX a fait un travail d’enquête sur cette pratique interdite en France mais qui s’exerce pourtant en catimini. LVDX ne cautionne absolument PAS la zoophilie que nous considérons comme malsaine, dégradante et cruelle. Nous rappelons que la zoophilie est sanctionnable de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende.
La vague vegan surfe en ce moment sur la notion de « souffrance animale » afin d’inciter les omnivores à renoncer à manger de la viande. Dans le porno, cette même notion est appliquée depuis longtemps à la zoophilie qui, selon la majorité des gens, est une pratique cruelle. L’occasion pour La Voix du X de faire un petit topo sur cette déviance porno aussi confidentielle que marginale, qui a en outre le don de déchaîner les passions.
La zoophilie, ou le fait pour un humain d’avoir des rapports sexuels avec des animaux. Procédons à un petit état des lieux du « marché » de la zoophilie dans le porn mondial. Car, de toute évidence, celle-ci reste une « niche » (!) très prisée de certains amateurs… et a priori bénéfique pour les quelques productions qui persistent à se risquer sur le créneau malgré une législation toujours plus dissuasive et punitive.
La zoophilie et la loi
Comme souvent avec les choses du sexe, on nage en la matière en pleine hypocrisie : peu de pays occidentaux interdisent le visionnage de vidéos zoophiles, mais il est par contre impossible de produire des films dans la plupart des pays concernés. C’est à peu près comme pour le cannabis : on peut en consommer, mais pas en produire. Les derniers pays où ce type de production reste possible en Europe sont aujourd’hui la Finlande, la Roumanie et la Hongrie.
En France, la pratique de la zoophilie était tolérée jusqu’en 2004. Plus précisément, avant cette date, la loi ne s’intéressait guère aux rapports sexuels éventuels entre humains et animaux. Depuis, la loi du 9 mars 2004 mentionne que « le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves “ou de nature sexuelle”, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende ».
C’est donc bien sous l’angle de la « cruauté envers les animaux » que se fonde cette interdiction dans notre pays. Dans le reste du monde, rares sont les pays où la production zoophile demeure légale, quel que soit le motif de l’interdiction. Parmi eux, citons le Japon et le Mexique.
Zoophilie équestre, zoophilie canine, les deux principales « niches » du genre
Notons en préambule que, comme dans le porn « classique », l’essentiel de la production zoo est hétéro, montrant des femmes avoir des activités sexuelles avec des animaux mâles. Mais il existe également une clientèle gay appréciant de voir des hommes avec des chiens ou des chevaux.
Passons rapidement sur certaines pratiques très exotiques, qui relèvent plus du numéro de cirque infâme (des humains qui s’enfilent des anguilles, des poissons ou des hamsters dans les orifices), pour décrypter la production zoophile la plus répandue sur le Net. Elle se partage entre deux grandes catégories : la zoophilie canine (l’humain baise avec des chiens), et la zoophilie équestre (l’humain baise — ou essaye de le faire — avec des chevaux).
Premier constat, la zoophilie équestre est bien moins répandue que la canine. Peut-être parce qu’il est plus difficile pour l’érotomane zoophile moyen d’avoir accès à des chevaux qu’à des chiens. Et aussi sans doute, parce que la pratique du sexe avec des chevaux peut facilement s’avérer dangereuse : les faits divers rapportant des morts d’humains s’étant essayés à des rapports sexuels avec des chevaux ne sont pas rares, telle l’histoire de ce gay californien décédé en 2005, qui a été très médiatisée aux USA à l’époque. Selon le Coroner, « la victime, est morte des suites de graves lésions internes. Son côlon a éclaté, ainsi que d’autres organes. En fait, il est mort d’hémorragies internes multiples ». L’acte avait eu lieu dans une ferme isolée du Texas, où une clientèle d’habitués gays venait s’adonner à ce genre de plaisirs aussi clandestins que sulfureux. La police précise avoir saisi sur place un impressionnant stock de cassettes vidéos montrant des actes sexuels entre hommes et chevaux, représentant plusieurs centaines d’heures d’enregistrements. Depuis, la fréquentation du lieu aurait considérablement chuté…
La zoophilie canine est beaucoup plus répandue, sans doute car moins risquée et acrobatique. Il faut dire que les tailles de l’humain et du chien moyens sont parfaitement compatibles. À quatre pattes, une femme est aussi facilement accessible par un Berger allemand qu’un gay l’est par un Labrador. Aucune acrobatie n’est nécessaire, mâle et femelle sont à l’échelle, et l’accouplement se fait sans difficulté technique particulière.
Une niche cheap, hypertrash et proche du SM extrême : âmes sensibles s’abstenir !
Pour visionner de la zoophilie, inutile d’aller sur les newsgroups borderline ou le darkweb : les sites les plus connus ont pignon sur rue, et encaissent les abonnements par carte bancaire. Nous n’aurons pas le mauvais goût d’en indiquer les adresses ici, les amateurs du genre les connaissent. Les clients payent en ligne, et les recettes aboutissent sur des comptes de petites sociétés offshores de banques peu regardantes sur la provenance de l’argent.
De nos jours, la production zoo la plus répandue sur le web semble gérée par des mafias d’Europe de l’Est et du Mexique, seules contrées où tourner des scènes de ce type reste légal. Pour ces « producteurs », à la différence du porno mainstream, le sexe n’est jamais envisagé comme un plaisir. C’est juste un business permettant de gagner de l’argent facilement, en jouant sur les basses pulsions d’une clientèle particulière avide de sordide. Ils exploitent la misère et la faiblesse de pauvres filles, sans doute recrutées dans la rue ou des bordels de dernière zone, pour leur faire tourner des scènes rapides, vite et mal filmées, contre quelques billets. Disons-le pour en avoir visionné un certain nombre à l’occasion de cet article, ces scènes sont toujours hyper glauques. Forcément, car la zoophilie est à bien y regarder une forme de sadomasochisme poussé à son extrême limite : plus la fille semble dégradée, avilie, réduite à l’état de bête, et avoir l’air de ne pas aimer « ça », plus le spectateur bande – et est satisfait. Ces cyniques petits producteurs de zoo continuent donc de surfer sans complexe sur ces méchantes pulsions car, même si la niche est étroite, elle est bien là, et depuis les tous débuts du Net. Il faut dire aussi qu’un film zoo ne coûte quasi rien par rapport à un porno classique : il n’y a que la fille à payer, le réalisateur/producteur/distributeur faisant le plus souvent lui-même office de cameraman, parfois aidé par des comparses. Le montage est inexistant, tout étant tourné en temps réel, avec très peu de coupes. Difficile d’obtenir des tarifs de « cachets », mais une ex actrice ayant tourné quelques scènes zoo en Hollande du temps où c’était encore légal nous a confié qu’elle avait monnayé des prestations de ce type aux alentours de 1500€ la « scène », jamais moins. Mais ça, ce sont les tarifs hollandais. Pour ce qui est des scènes tournées au Mexique ou en Hongrie, on vous laisse imaginer ce que les proxénètes mafieux de la zoophilie commerciale proposent à leur malheureuses « actrices »…
Zooskool, la zoo amateur… Dans la joie et la bonne humeur ?
Cette zoophilie « professionnelle » gérée par de cyniques mafieux exploiteurs de femmes est donc particulièrement gerbante. Inexcusable moralement, elle n’est même pas bandante à moins d’être un pervers spécialement branché par les pratiques les plus extrêmes et malsaines.
Pourtant, même si le genre inspire de compréhensives répulsions à tout humain pourvu d’une libido « normale », il faut savoir que certaines femmes pratiquent la zoophilie canine sans être contraintes en aucune façon : aussi étrange que cela puisse paraître, elles aiment ça, et semblent en tout cas apprécier le trip. C’est le cas de Stray-X, une belle hollandaise brune qui, avec son mari, gérait le site Zooskool, aujourd’hui fermé. La Hollande ayant pénalisé la zoophilie en 2008, cette petite production familiale s’est vue contrainte d’arrêter son activité, mais les vidéos qu’elle produisait étaient assez ludiques et fun, sans violence ni recherche de trash, et même réalisées avec une certaine créativité. Les femmes zoo apparaissaient par exemple souvent vêtues de pittoresques tenues animales en fourrure synthétique, seuls les fesses et les seins dépassant du costume. Les filles étaient jeunes et mignonnes, vraisemblablement recrutées parmi le cercle d’amis du couple, ou via le formulaire de « casting » du site, et s’offraient à leurs compagnons de jeux canins avec un plaisir évident. La patronne n’hésitait pas elle-même à se mettre en scène à visage découvert. Zooskool s’est notamment illustré avec la vidéo intitulée « The record », qui reste sans doute à ce jour le seul « gang-bang canin » de l’histoire : on y voit Stray-X se taper successivement huit chiens de races différentes au cours de la même journée, enchaînant les orgasmes sans complexe, le corps ruisselant de sueur et sans jamais se départir de son sourire et de sa bonne humeur.
Folklo zoo
Idem aux États-Unis, où un couple américain est particulièrement impayable. Madame doit avoir la quarantaine bien sonnée, elle est petite et ronde, gros seins et gros fessier, blonde décolorée et cheveux courts, loin du modèle classique sociétal de beauté. Mais peu importe : à la différence des hommes, les chiens ont le bon goût de ne pas s’intéresser au physique de la femelle. Ce couple dispose donc à domicile de trois chiens d’âges variés, qui ont manifestement l’habitude de présenter leurs hommages réguliers et assidus à leur patronne, pour le plus grand plaisir de celle-ci.
Dans leurs vidéos, on ne voit jamais monsieur à l’image, mais on l’entend beaucoup commenter en rigolant, guidant lui-même le sexe du toutou à l’occasion quand il ne trouve pas assez vite son chemin. Vaginal, anal, pipes baveuses, madame pratique tout avec bonne volonté et un plaisir des sens assumé. Elle a même dépucelé son plus jeune chien, ce qui a donné l’occasion d’une vidéo collector très appréciée des fans. Pour ce couple, la zoophilie semble donc être un mode de vie « full time », assumé et vécu sur un mode ludique, monsieur étant toujours prompt à s’emparer de la caméra pour filmer tout ce qui se passe à la maison — et il a l’air de s’en passer pas mal.
L’étrange pulsion zoophile
Mais, au-delà de ces cas particuliers, qu’est-ce qui pousse certaines femmes vers l’expérience zoophile ? Comment peut-on désirer et accepter d’avoir des rapports sexuels avec un chien ? Les zoophiles sont-ils des malades ?
Pour tenter de répondre à cette question, une autre ex-zoophile hollandaise ayant tourné quelques vidéos au début des années 2000 nous éclaire sur ses motivations de l’époque :
« À la base, j’étais une soumise maso. J’avais un maître qui m’avait annoncé dès le départ qu’il tenait à me former au sexe avec des chiens. Il voulait que je sois une “vraie” chienne, au sens plein du terme. C’est dur à comprendre pour la plupart des gens, mais dans la soumission hard on cherche la dégradation maximum. Et la bestialité est une façon d’atteindre ce maximum au stade ultime. En tant que femme, je voulais à l’époque expérimenter ma nature femelle primitive, et l’idée d’être possédée par des chiens comme une vulgaire chienne de rue m’excitait beaucoup. Je ne l’aurais jamais accepté si je n’en avais pas sincèrement eu envie. (…) Après, j’ai tourné quelques vidéos avec la bande de Zooskool, mais aujourd’hui cette période est derrière moi. J’avais déjà arrêté avant l’interdiction, je crois que j’avais été si loin dans mes fantasmes masochistes que j’en avais fait le tour et qu’ils m’excitaient beaucoup moins. »
Cruauté envers les animaux ?
À lire le témoignage de cette ex-zoophile, on comprend donc mieux que certaines femmes puissent effectivement trouver une forme de plaisir masochiste dans la sexualité canine. Mais qu’en est-il des chiens eux-mêmes ? Selon le législateur et les associations de défense des animaux, la zoophilie relèverait d’abord et surtout de l’acte de barbarie. On peut entendre l’argument, même s’il convainc difficilement quand la femme semble volontaire et que le chien a l’air de son côté de bien s’amuser. L’animal peut-il être dans ces conditions raisonnablement considéré comme victime d’actes de « barbarie » ?
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