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Drague et sexe gay dans la rue : entre excitation et danger

A l’heure de la suprématie du virtuel, les rencontres inattendues dans la rue sont devenues quelque chose de quasiment exotique. Bien sûr, tout le monde rêve d’un coup de foudre. Mais quand il est question de coup de bite, comment ça se passe ? Nous avons rencontré deux garçons qui pratiquent la drague et le sexe gay dans les rues du Marais, à Paris.
Surprise !
David est un habitué des plans cul. Accro aux applications de drague, il passait encore jusqu’à pas si longtemps des heures dans son lit à faire défiler les profils. Et puis il a décidé de sortir, selon lui pour « doubler ses chances ». Tout est parti d’une rencontre par hasard : « J’étais sorti pour retrouver un mec qui m’avait chauffé. C’est lui qui recevait. J’avais marché vers le Marais (qui n’est pas très proche de chez moi donc j’avais mis une bonne cinquantaine de minutes) mais une fois arrivé dans son appart il m’avait méchamment jeté : « Désolé j’ai plus trop envie et je pense pas que ça va pas le faire ». La situation était franchement pas agréable, j’étais blessé dans mon égo et frustré. Il était tard, j’avais envie de baiser et j’allais devoir me retaper le chemin retour : dégoûté ! Et puis même pas 5 minutes après être sorti de chez lui, un mec assez sexy, un peu ivre aussi, sorti de nulle part m’avait branché. On avait parlé vite fait, il avait été très direct et m’avait demandé si j’avais envie de venir chez lui. On avait fait un super plan, c’était top ».
Cette rencontre presque improbable a travaillé David qui a découvert l’excitation d’une drague plus directe : « Quand un mec t’aborde et te chauffe directement dans la rue, tu te prends une vraie décharge électrique ! Ca se fait bien évidemment surtout la nuit : il n’y a pas grand monde, les gens rentrent de soirée et ils sont chauds. Un quartier gay comme le Marais est parfait pour ça ». Très désireux de revivre une expérience similaire, David est retourné dans les parages plein d’espoir : « J’ai réalisé quand même que ce n’était pas gagné car je suis un peu timide. Du coup t’as beau voir des beaux mecs passer devant toi, tu oses pas forcément les aborder ». Pour patienter, en espérant qu’on le branche, David se connecte alors aux applications : « Ca double les chances car des mecs qui marchent et sont dans le coin, peuvent venir rapidement te retrouver. Tu es à la fois à dispo si un passant veut te draguer et en recherche sur les réseaux. Je n’ai jamais autant rencontré de mecs que depuis que je fais ça. Et ça ouvre la porte à un maximum de possibilités : des mecs peuvent t’inviter à une fête, une touze, te demander de les rejoindre dans un bar. Après c’est sûr c’est plus sympa l’été car faire ça l’hiver, attendre dans le froid ou sous la pluie c’est galère (rires). Et maintenant tu peux faire genre que tu joues à Pokemon Go ! »
Le plaisir de l’extérieur
S’il drague aussi régulièrement dans la rue, Johan, recherche plus qu’une simple rencontre : « Moi je ne cherche pas à trouver un mec qui m’amène chez lui mais un mec avec qui s’éclater dehors ! ». Exhib, Johan traîne, connecté aux applis, des garçons aventureux qui seraient prêts à partir avec lui à la recherche de coins isolés pour des plaisirs furtifs. « J’adore chercher des coins secrets, tu peux tomber sur des endroits géniaux et improbables. Et puis le sexe en extérieur, c’est bestial et ça a tout le côté excitant de l’expérience où tu as peur de te faire surprendre ».
Johan a déjà été surpris en plein ébat : « Je suçais un mec dehors, on n’était même pas cachés mais c’était la semaine et il était 4h du matin. Peu de risque de se faire choper, on avait dit qu’on allait faire ça vite. Mais il y a eu une passante. On était gênés mais au final ça nous a plus fait rire qu’autre chose ».
Johan est également un amateur de lieux de dragues en plein air : « Je vais souvent aux Tuileries la nuit. Ça a un côté drague à l’ancienne, c’est marrant de voir l’affluence qu’il y a toujours. Les mecs se baladent entre les buissons, c’est gratuit et tu trouves vraiment de tout. Pour le coup, si on aime les surprises, on a de quoi faire ! ».
Les garçons de la nuit
Un poil hésitant, Johan finit par se lâcher : « Je ne voudrais surtout pas que ça soit mal interprété mais j’avoue que le grand intérêt de traîner la nuit dans les rues du Marais c’est qu’il y a plein de mecs de banlieue qui tournent dans la rue. On trouve de nombreux profils et il faut faire gaffe : tu as des gars qui sont là pour dealer mais aussi des mecs qui veulent rester discrets et qui t’attrapent dans la rue et sont très cash. J’ai dû, sur une année, coucher avec une dizaine de rebeus assez dominants et très cash. Les mecs sont hyper direct : ils te disent « salut », te demandent ce que tu fais et très vite ils te demandent si tu veux baiser. C’est assez hallucinant ».
Mais, et c’est un sujet dont on parle assez peu : chercher à tout prix à fricoter dans la rue peut être un peu dangereux. Johan explique : « Ca a commencé à se savoir que la nuit pas mal de mecs se branchaient dans les rues du Marais, notamment dans le coin où tu as les trois sex clubs (Secteur X, Full Metal et Krash). Du coup des mecs mal intentionnés zonent, te branchent en te faisant croire qu’ils sont chauds mais en fait ils sont là pour te dévaliser. J’ai subi deux mauvais plans dans le genre : une fois un mec m’a chauffé et palpé et m’a tiré un billet de 50 euros, une autre fois un autre m’a fait marcher et m’a présenté à un de ses potes et ils ont fini par me tabasser et me piquer mon sac. Je n’ai pas été traumatisé. Maintenant je fais gaffe même si j’ai toujours mon téléphone sur moi. Quand tu dragues dehors, tu sais que tu prends des risques, ça fait partie du jeu. Tu peux soit trouver le coup inattendu qui te fait décoller ou te faire agresser. Oui je vis dangereusement (rires) ».
Masochisme ?
D’après David, draguer dans la rue est devenu encore plus excitant car c’est plus que jamais un interdit : « On arrête pas de lire qu’il faut faire attention à tout, tout le temps. De plus en plus de gens évitent de trop sortir de chez eux. Tu as l’impression de prendre un risque en faisant cette drague-là, c’est peut-être un poil masochiste, je ne sais pas. C’est en tout cas un sacré shoot d’adrénaline. Perso, je suis déjà tombé sur des types chelous ou des lourds mais rien de grave. Si j’avais une mauvaise expérience j’arrêterais peut-être ».
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