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Libertinage

Petite histoire de cockring

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Ce petit accessoire a largement trouvé sa place dans nos chaumières. Mais pour ceux qui n’auraient jamais testé cet outil magique, voilà un récapitulatif et une méthode qui ne coûte presque rien.

Paupière de chèvre

La première mention d’un cockring apparaît dans un texte chinois de 1200, lequel explique la recette de l’érection éternelle par l’utilisation de paupières de chèvres, en gardant les cils. Sacrés Chinois… En France, c’est Philippe d’Orléans, frère de Louis XIV, à qui on attribue la paternité de l’objet, avec le détournement d’un chapelet. En effet, « Monsieur », comme on l’appelle, est plus porté sur les hommes que les femmes et a du mal à honorer sa femme Henriette. Pourtant, le devoir conjugal et royal lui ordonne d’enfanter, aussi se saisit-il de cet accessoire religieux. La très pieuse Henriette décrit avec une certaine horreur la manière dont elle se voit régulièrement féconder. On notera que cet acte légèrement blasphématoire a eu du succès : il obtient sa descendance avec elle et a pu continuer à jouer du luth avec ses courtisans…
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Queue de dragon

En fait d’érection éternelle, c’est plutôt une érection plus longue, une bite plus dure et un plaisir plus soutenu que propose le cockring. Alors, comment ça marche ? Le cockring, dans sa version la plus commune, entoure la base de la verge et des testicules, en empêchant simplement le sang de remonter vers le cœur. Il accroît la pression dans les corps caverneux, ce n’est en fait rien de plus qu’un garrot. Au Moyen-Orient, il est d’ailleurs confirmé à travers les âges l’utilisation d’une bandelette de tissu qui enserre, mais le cockring version chinoise puis mondiale a su s’ennoblir de par la variété des matériaux : il y a fort à parier que les versions en paupières n’auraient pas abouti au même résultat. En 1790, alors que le Marquis de Sade fait très directement la promotion des sex-toys, le commerce chinois abreuve l’Europe de cockrings faits dans différentes matières : bois, métal, ivoire, écailles de tortue ou même de prétendus dragons. Mais un cockring solide et sans élasticité est plus compliqué à retirer : d’une part, il a intérêt à être parfaitement ajusté ; d’autre part, on doit attendre que le sexe soit complètement au repos avant qu’il puisse être retiré, si jamais c’est possible. On ne compte plus les accidents dangereux où les pompiers se doivent d’intervenir à la scie circulaire…

 

Érection suprême

Heureusement, l’industrie a depuis longtemps trouvé la solution. En 1844, la vulcanisation, un procédé de traitement du caoutchouc naturel, permet l’obtention d’un matériau flexible et élastique. Plus tard, on améliorera encore cette méthode avec le latex actuel qu’on utilise aussi pour faire des préservatifs. D’ailleurs, et même si c’est moins esthétique, nous vous proposons cette méthode pour vous essayer, vous aussi, au cockring. Prenez un préservatif et, pour une fois, déchirez-le jusqu’à ne garder que l’anneau à la base. Vous voilà l’heureux détenteur de l’érection suprême ! Écartez l’anneau et passez-le jusqu’à la garde, en entourant bien à la fois la bite et les couilles. Mais surtout, retirez-le après vous être amusé et ne vous endormez pas avec : votre organe sexuel n’aime pas être irrigué trop longtemps.

Pigiste globe-trotter, essentiellement pour la presse américaine.

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