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Marquis, libertins licencieux

Voici un film mythique et bien peu ordinaire qui a laissé une empreinte durable et très osée dans l’histoire du cinéma. Ce film en animatroniques qui relate l’emprisonnement du célèbre marquis de Sade est aussi un moyen divertissant de comprendre qui est ce personnage bien mystérieux et tant adulé à travers le monde…
Enculé par une langouste
Cet unique film écrit et réalisé par Henri Xhonneux reste un chef-d’œuvre décrivant par le menu sexuel l’embastillement du « divin marquis », c’est-à-dire son emprisonnement au sein de la célèbre prison. D’un scénario en vase clos qui bénéficie de l’apport de Roland Topor, le célèbre écrivain, Xhonneux en fait une conversation entre le marquis et sa bite, prénommée Colin, laquelle n’est pas avare en demandes libertines et osées. Baiser une fissure dans le mur, une jeune ingénue mise enceinte par le roi, enculer le geôlier avec une langouste, tout y passe, dans un univers carcéral qui nous a habitués à plus de viols et moins de demandes hardies. Tous dans cet habitat sombre sont fascinés par le marquis, moins par son inimitable style que par l’immense queue qu’il possède et avec laquelle il converse tout du long.
« Tais-toi et suce ! »
En réalité, on ne sait rien de la longueur de la queue du vrai marquis, ce que l’on sait en revanche, c’est la raison de cet emprisonnement : le 29 octobre 1763, le marquis de Sade est bouclé à Vincennes, dénoncé par une prostituée. Jeanne Testard l’accuse de s’être masturbé sur un crucifix et de lui avoir demandé de mettre des hosties dans son vagin ; dans le film, on l’accuse carrément de sodomie avec ce même crucifix. Dans le film comme dans l’Histoire, ce sont plus probablement les écrits licencieux du marquis de Sade qui posent problème au roi et au clergé.
« Vite, il faut conscrire l’hémorragie. »
« Il m’a trouée par derrière »
Cela n’empêche pas l’ingénue Justine de prendre grand soin du marquis, elle qui se décrit comme « la plus misérable des créatures ! Pécheresse vouée aux flammes de l’enfer ! » Quand son confesseur lui demande avec force détails ce que le roi lui a prétendument fait, elle répond tout de go : « il m’a trouée, il m’a prise à travers la dentelle, Mon Père ! » On comprend au travers de ces dialogues extraordinaires que le monde des apparences se heurte vite à la réalité, que le libertinage se vit caché et que tous y ont recours quand nul ne le reconnaît.
Trop de verbe à la queue
On pourra reprocher à ce film – ou à cet article – de mettre trop de verbes à la queue, de parler de façon pompeuse, mais c’est exactement le propos du marquis que d’ajouter, à des scènes longues de sexe débridé et sans limite morale, la beauté d’une langue riche, et c’est lui rendre justice que de tenter, comme le fait Henri Xhonneux, l’auteur de Téléchat, d’en éclairer le propos philosophique et l’ironie permanente de son auteur.
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