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Stormy Daniels et l’affaire président

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Ah l’Amérique, ses embrouilles et ses rebondissements. Et, quand on s’appelle Donald, et que l’on est dans le « caca » jusqu’au cou à cause de petites fantaisies sexuelles avec des pornstars, on n’en finit pas de tenter des coups de poker… ou pas.

Avec un bec pareil, on ne s’étonne plus qu’ils l’aient appelé Donald… Crédit photo : ©Anthony Behar

12 juillet, site de l’AFP : « Stormy Daniels interpellée dans un club de strip-tease » [source : L’express, 12 juillet 2018]. Ah bah manquait plus que ça ! L’actrice pornographique, de son vrai nom Stéphanie Clifford, a été arrêtée par les forces de l’ordre dans un strip-club de l’Ohio. Pour quel motif ? Allez-vous me demander sans y avoir été invité… Eh bien c’est avec plaisir que je réponds moi-même à ma propre question : pour attouchement ! Apparemment, lors d’un numéro qu’elle a présenté dans une centaine de clubs sur tout le territoire américain, elle aurait autorisé un client à la toucher, bon il ne lui a pas collé un doigt non plus, hein ! S’il lui a frôlé la cuisse c’est bien le bout du monde. Mais dans ce si démocratique pays, surtout depuis que dingo et sa coupe de cheveux en tétraèdre à géométrie variable est aux commandes, apparemment et surtout dans des États « novateurs » comme l’Ohio, qui offre un panel chamarré de population réparti entre bourrins et bouseux – on vous rappelle au passage que c’est l’État américain où une femme n’a pas le droit de porter des chaussures de cuir car on risquerait de voir sa petite culotte (ou pas) par réflexion [Cleveland], où il est illégal de vendre des corn-flakes le dimanche et qu’une femme n’y a pas le droit de se dévêtir « devant le portrait d’un homme » – même si Stormy d’accord, pas frôler gambette ! Alors je ne vous raconte pas ceux qui se font gauler en pleine turlutte voire en triple anal.

Effectivement… Il y a délit. Bah quoi, elle porte un string non ? Crédit photo : ©DR

Stormy, le calme avant la tempête ?

Mon Dieu ! Mais quels pare-chocs ! Crédit photo : ©DR

Mais revenons à nos moutons. Rappelez-vous. Juste avant l’élection de « Tout doux Dinky », la pornstar « aurait » touché la modique somme de 130 000 dollars pour la mettre en veilleuse sur une [voire plusieurs] petite aventure qu’elle aurait eue avec le désormais [et on présente une fois de plus nos condoléances au peuple américain] 45e président des États-Unis d’Amérique. Car Dodo se la serait envoyée dans toutes les positions et par tous les orifices, et ce, à plusieurs reprises. L’avocat de Trump, Michael Cohen, aurait d’ailleurs réglé la petite note sur ses fonds personnels et signé le chèque [dommage qu’elle n’est pas Tchèque, le jeu de mots aurait été bon…] pour que Mrs Daniels garde la bouche close [pour une fois…]. Pour l’avocat de la pornstar, Michael Avenatti, c’est une tentative d’intimidation [une de plus, rappelons que l’actrice aurait été menacée physiquement, dans un parking, par un inconnu il y a quelque temps] pour que Stormy Daniels cesse la procédure qu’elle a entamée pour mettre fin à cette « omerta » et qu’elle puisse enfin parler publiquement de sa relation avec Trump, vu qu’il n’a pas personnellement signé le chèque et que, par conséquent, cet accord serait caduc [un cas Duck, un comble pour Donald] « C’est un coup monté pour des raisons politiques. Cela montre [que la partie adverse] est désespérée. Nous combattrons ces accusations bidon. » [Source : idem].

Complotiste… Moi ?

Ah ! L’arbitre confirme bien qu’il y a touche ! Crédit photo : ©DR

Me Avenatti attends la libération prochaine de sa cliente « sous caution », elle ne devrait être inculpée que pour un simple délit. Je ne sais pas vous, mais cette affaire me rappelle le vieux film d’Alan J. Pakula [1993] avec Julia Roberts et Denzel Washington : L’Affaire Pélican. Bon en dehors du fait que c’est l’un de mes films cultes, le président américain « factice » du film se prend ses magouilles, pour étouffer l’assassinat d’un juge de la Cour suprême, en travers de la tronche et en mode boomerang et peut dire bye-bye à sa carrière politique.

Parce qu’observons un peu l’actualité américaine en ce moment et en particulier cette fameuse cour. Trump vient de nommer, en remplacement du juge Anthony Kennedy qui prend sa retraite à la fin du mois à 81 ans, Brett Kavanaugh, un jeunot de 53 ans, qui va pouvoir rester en poste pendant au moins les trois prochaines décennies, si un astéroïde ne nous raye pas de la carte d’ici là. Alors qu’il soit ultra-conservateur, passons. Mais il a déjà été remarqué aux côtés du procureur Kenneth Starr dans l’affaire Bill Clinton et de sa stagiaire, Monica Lewinsky, fumeuse de cigares à moustaches, puis dans celle d’Elian Gonzalez, jeune cubain arrivé par la mer qu’il tentera vainement de faire retourner de force dans ses pénates, pour finir par s’illustrer dans la bataille juridique des irrégularités en Floride lors de l’élection de Georges W. Bush. [Source : Le Monde, 18 juillet 2018].

Le dodo a bien disparu ! Alors avec un peu de bol…

Trump abat son jeu et place à la Cour suprême, pour de nombreuses années, des magistrats ultra-conservateurs qui pourraient revenir sur toutes les lois jugées un peu trop « à gauche » par le résident du bureau Ovale. Crédit photo : ©Getty Images

Comme Dodo a plusieurs tours dans son sac, il attend avec impatience de pouvoir remplacer également la doyenne de la Cour suprême, Ruth Bader Ginsburg, démocrate, féministe et âgée de 85 ans [nous ne saurions d’ailleurs trop conseiller à cette charmante femme d’éviter tout ce qui pourrait être préjudiciable à sa santé : déplacements en voiture, en avion, surtout ceux fournis par la présidence et puis si, au passage, elle peut également éviter fléchettes au curare voire C4, elle devrait encore pouvoir officier quelques années], qui embête bien Blondinet avec son tempérament bien trop « à gauche ». Mais connaissant le phénomène, on ne doute pas qu’il arrivera, avant la fin de son mandat, à faire basculer la Cour suprême à l’extrême droite intégriste, pour pouvoir revenir sur quelques décennies de lois un tantinet trop démocratiques.

La prochaine cible de Donald Trump : la juge Ruth Bader Ginsburg. Fervente partisane du droit à l’avortement, elle déclarait au New York Times en 2009 : « La chose basique est que le gouvernement n’a pas à faire ce choix pour une femme. » Crédit photo : ©The Collection of the Supreme Court of the United States

En attendant, on n’a pas fini d’entendre parler des déboires de Trump avec les actrices du X américain ! Allez Stormy un petit effort et gardez courage ! Sait-on jamais, avec un peu de bol, Donald Trump, 45e président des États-Unis d’Amérique pourrait bien repasser la porte du bureau Ovale à contresens et à grands coups de pompes dans le train !

Tout petit, Balthus Gustave Aldebert de Baujouailles prit feu. Ce ne furent malheureusement pas les tentatives désespérées pour l’éteindre à coups de pelle, qui arrangèrent la situation. Après avoir échoué lamentablement dans une vaine carrière de maître du monde, c’est ainsi qu’il rejoint la rédaction de Hot Vidéo, où il y anime mensuellement une chronique tant (h)ardente qu’allumée.

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