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The Blowjob Paper, mathématiques appliquées et intelligence artificielle au service de la pipe
« Dans cette étude, nous cherchons à quantifier les mouvements « communs » et « typiques » impliqués dans la conduite d’un rapport oral sur un sujet masculin. Pour ce faire, nous analysons un échantillon de 108 heures de vidéos pornographiques, annotées à chaque image de la position des lèvres le long du phallus. En outre, nous utilisons des techniques de quantification pour déterminer seize mouvements distincts. À partir de ces mouvements, nous concevons et évaluons un système qui génère des séquences de mouvements réaliste de manière procédurale grâce au deep learning. Nous démontrons alors quantitativement que ce système est supérieur à une simple chaîne de Markov. »
Vous trouvez ça velu ? Bah, accrochez-vous, car ce n’est que l’intro. « Mais l’intro de quoi ? », me direz-vous. L’introduction de The Blowjob Paper, une formidable recherche scientifique indépendante visant à créer virtuellement un générateur de fellations aussi orgasmique qu’aléatoire et aussi réaliste que possible.
Ce projet absurde a été initié par Brian Sloan, le fabricant des sex-toys Autoblow, des vaginettes électroniques conçues pour aspirer votre sève en pilotage automatique à la manière d’une trayeuse particulièrement suave ! Le précédent modèle, une machine de (petite) mort tendrement baptisée Autoblow II, s’étant écoulé à pratiquement 200 000 exemplaires à travers le monde, le bougre s’est dit qu’il fallait frapper encore plus fort avec la nouvelle mouture. Le concept : Autoblow AI, la première pompe à bite dotée d’une intelligence artificielle.
« Intelligence artificielle », la notion est devenue tellement naturelle qu’on l’emploie et la cite à tout bout de champ, comme si c’était simple, évident. C’est oublié que pour fabriquer de l’intelligence artificielle, bah, il faut de l’intelligence pas artificielle du tout, de la vraie matière grise 100% bio. Et c’est là que l’ambition de Mr. Sloan s’est heurtée à son premier obstacle. Les sept premières sociétés, spécialisées en abstraction mathématique, approchées par l’entrepreneur ont décliné le projet à la seconde où il les a averties qu’il s’agissait in fine de développer un sex-toy, sans justification et malgré les 30 000 dollars mis sur la table. Seule la huitième équipe contactée a accepté de se lancer dans l’aventure, à la condition qu’aucun des patronymes des contributeurs ne soit cité dans la publication finale, une hérésie au regard de l’importance des publications dans le curriculum vitae d’un scientifique. C’est qu’on touche ici à un tabou de la recherche. À l’instar de notre société puritaine, la communauté scientifique, censément neutre de toute considération morale en matière de fesse, freine des quatre fers dès qu’il s’agit des questions de sexe, de plaisir, de masturbation, de pornographie et ce, quelque soit le domaine d’étude. Les dogmes obscurantistes ont la vie dure même chez les savants…
Sous couvert d’anonymat, une équipe de chercheurs finit toutefois par être débauchée pour plancher sur la machine à branlette la plus prodigieuse de l’histoire de l’humanité. Et les résultats sont à la hauteur d’une telle perspective.
C’est Dalibor Copic, employé de Sloan via sa compagnie Sloan’s Very Intelligent E-Commerce Inc. qui a d’abord réuni une escouade de six personnes, collègues, proches et amis, pour analyser 1145 vidéos pornographiques et ainsi extraire les données statistiques nécessaires à l’extrapolation mathématique qui allait suivre. Rendez-vous compte : 1145 scènes pornographiques exclusivement réduites aux sections orales des performances sexuelles, soit tout de même 108 heures de turlutte, découpées image par image. Pour chaque image (un peu plus de 9 millions), on a ensuite caractérisé le mouvement des lèvres sur le manche selon 16 critères, à l’aide notamment d’un petit curseur astucieux permettant de régler à la volée la distance de la bouche à la base du zob : le « sliderman ».
En résulte une inconcevable matrice, alpha et oméga numérique de l’art de la gâterie, que les scientifiques ont d’abord décortiqué puis modélisé afin de déterminer l’ensemble des options possibles d’une position à l’autre, condition sine qua non à la conception d’une intelligence artificielle procédurale et donc aléatoire. Et ça donne à peu près ça :
Ça, c’est donc le spectre des mouvements et des positions possibles des lèvres pendant un rapport bucco-génital. C’est beau, non ? Certes, ce n’est pas aussi émoustillant qu’une gorge profonde avec option léchage de couilles, mais quand même, ça en jette !
Et ce n’est que le début. Il a ensuite fallu déterminer la meilleure procédure pour passer aléatoirement d’un état à l’autre et deux méthodes se tiraient la bourre : l’application d’une chaîne de Markov, ou le réseau neuronal dense, ou DNN (pour Dense Neural Network). À ce niveau de technicité, ce n’est pas encore du chinois, mais quand même pratiquement du créole ; je ne comprends pas tout, mais j’entrevois encore à peu près la finalité. En gros, un processus de Markov est un processus qui évolue aléatoirement en ne considérant que l’état actuel du modèle. Ainsi l’état suivant dépend exclusivement de l’ensemble des états suivants possibles selon l’état actuel, pondérés selon leur fréquence statistique. Par exemple, après l’état « pompage de gland », on peut passer à l’état « milieu de bite » ou à l’état « retrait total », mais pas directement à l’état « deepthroat ». Le principal problème étant la pondération des états suivants et les anomalies qu’elle engendre. Statistiquement, l’état suivant le plus fréquent après l’état « retrait » reste l’état « retrait », la machine peu donc théoriquement s’arrêter de pomper pour une durée indéfiniment longue ; coïtus interruptus.
L’alternative est donc le DNN. Là, je vous avoue que ça commence vraiment à être du mandarin. Globalement, il s’agit au contraire de considérer l’état antérieur du système, ainsi que l’état actuel. Avec 16 variables pour chaque état, le nombre d’états suivants probables devient très vite exponentiel. D’où le deep learning : seule une intelligence artificielle profonde peut concevoir et calculer à la volée de telles successions d’états. Les combinaisons générées sont donc complexes et chaotiques, dans l’interprétation scientifique du terme, c’est-à-dire anti-déterministes.
Plus qu’à y brancher un robot-mixeur de cuisine et un étui en silicone, et on obtient le premier droïde intelligent à fellation aléatoire ! Une débauche d’intellect, de méthode et de technologie assujetti à une seule fin, retranscrire avec exactitude la sensation d’une pipe experte. N’est-ce pas formidable ?
Reste qu’à force de développer des intelligences artificielles conçues pour nous sucer la bite, il ne faudra pas s’étonner lorsque les robots prendront leur indépendance et décideront de se venger.
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