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Bio/Milieu du X

La collection personnelle de sextapes de Hugh Hefner immergée dans le Pacifique !

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Il s’agit sans aucun doute de l’un des plus fabuleux trésors érotiques de l’histoire de l’humanité. Et comme tous les trésors dignes de ce nom, il est évidemment perdu, reposant par quelque 4000 mètres de fond sous les eaux ténébreuses du Pacifique. Imaginez : l’intégralité de la collection de photos coquines, de billets doux et de sextapes personnelles du fondateur de Playboy ; les archives les plus intimes de l’homme qui a défini l’érotisme pendant près de 70 ans aux côtés des plus belles femmes du monde, des écrivains les plus alternatifs, des rockstars les plus scandaleuses ; enfin, le legs confidentiel du penseur-playboy-polygame le plus sulfureux de son temps ! Et si cette collection est précisément au fond du Pacifique, c’est que les secrets qu’elle renferme ont hanté Hef au point qu’il décida, à l’aube de son trépas, de s’en séparer, dans un abîme d’où nul homme ne pourrait jamais la sortir.

« Hugh était terrifié à l’idée que le monde découvre tout de son passé. » révèle une source anonyme au journal britannique le Sun. C’est qu’il ne s’agit pas de la boîte à souvenirs de n’importe qui. Cette anthologie hétéroclite est, bien entendu, débordante de sexe, mais elle est surtout emplie des bribes de l’histoire secrète, intime, de centaines de personnalités publiques et influentes : playmates, évidemment, mais aussi actrices, musiciens, pontes des médias, personnalités politiques…

La Boite de Pandore

« Il conservait un coffre au trésor des souvenirs de sa vie avec toutes ces magnifiques femmes qu’il a courtisé depuis les années 50 jusqu’au milieu des années 90. Il s’agissait d’un lot d’enregistrements sur pellicule (« 8mm and cinefilm »), qui furent tournés lors des orgies qu’il donnait dans les années 70. S’il a bien partagé quelques-unes de ses anecdotes avec ses assistants, il a toujours gardé secrètes les affaires personnelles conservées de ses relations avec les nombreuses beautés qu’il a fréquentées. »

« De nombreuses stars de cinéma masculines sont apparues dans ces vidéos, et si c’était venu à se savoir, il y aurait eu de sacrés scandales. Hef possédait aussi des milliers de photographies prises lors des shootings ou qui lui furent données par les filles elles-mêmes. Marilyn en faisait évidemment partie, tout comme beaucoup de superstars qui enluminaient les pages de son magazine. Certaines femmes étaient en couple, d’autres n’ont même jamais posé pour la revue, mais faisait simplement la fête avec lui. Il avait aussi des centaines de clichés d’autres femmes qui n’étaient pas célèbres, mais avec lesquelles il a profité d’une nuit ou vécu une courte aventure. Des enregistrements audio aussi… »

Ces affaires de coucheries pourraient nous sembler anodines, voire au mieux distrayantes, et la démarche de l’homme au peignoir, en comparaison, un poil excessive. C’est beaucoup plus critique que cela. Si l’on considère qui fréquentait, a fréquenté ou a pu fréquenter le manoir Playboy, il y aurait, dans ce cénotaphe sous-marin, de quoi changer la face du monde. Rien de moins. Imaginez l’importance géopolitique du témoignage physique des frasques d’un Donald Trump entouré de playmates, lui qui n’en finit pas de s’enfoncer dans l’affaire Stormy Daniels. Imaginez la valeur des derniers clichés intimes de Marilyn Monroe, icône inaltérable de la volupté qui a partagé la vie de John Fitzgerald Kennedy avant de s’éteindre comme une bougie soufflée par le vent…

« Dans les années 90, il a commencé à avoir peur que ces effets personnels soient un jour volés et vendus à travers le monde… ça l’emplissait d’effroi. C’est la diffusion de la vidéo de Pamela et Bret Michaels, puis de celle avec Tommy Lee qui a fait naître son inquiétude. Il angoissait même à l’idée que si quelque chose lui arrivait, ses souvenirs puissent tomber entre de mauvaises mains et blesser ceux qui étaient encore en vie. Ça l’a tellement écœuré que, paranoïaque, il a décidé que le mieux était encore de tout faire disparaître. Il ne faisait pas confiance à ses contemporains pour détruire ces objets au cas où ils étaient volés, alors il a chargé Joe de s’en débarrasser dans l’océan. Joe a été l’homme de confiance à la tête de sa sécurité pendant de nombreuses années et il a préservé Hugh de moult péripéties par le passé. Il [Hugh] a donc décidé que Joe irait au milieu de l’océan avec le coffre pour le jeter à la mer. »

« Hugh expliquait qu’il ne voulait qu’aucune vie, qu’aucune carrière, qu’aucun mariage ne soit détruit par ce qu’il possédait dans sa collection. Joe l’a fait sans jamais le dire à personne. »

La carte au trésor

Joe Piastro, seul homme sur terre ayant eu connaissance des coordonnées géographiques du sarcophage immergé, est mort en 2011, emportant avec lui les derniers espoirs de retrouver la collection perdue. Un homme qui meurt, c’est aussi une légende qui naît, celle de la plus sulfureuse cargaison coquine jamais engloutie par l’océan.

Plongeurs, aventuriers, chasseurs de trésors, pirates et corsaires, oubliez le Titanic, le butin de Rackham le Rouge ou même l’Atlantide, s’il est un trésor inestimable au fond des océans, c’est bien l’héritage secret du Capitaine Hugh Hefner…

Titulaire d'une maîtrise en cinéma, auteur d'une Porn Study à l'Université Paris VII Diderot, Clint B. est aujourd'hui chroniqueur de l'actualité porno.

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