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[Brève #103] La précarité du porno fait marrer les Sénateurs

Le Parlement discute en ce moment le Projet de Loi de Finances 2020, à savoir la grande réforme fiscale qui déterminera à quelle sauce nous serons tous mangés par le Trésor Public dès l’année prochaine. Et quelle ne fut pas la surprise des Sénateurs d’être contactés par le « lobby du porno », afin d’amender l’augmentation du taux de la « taxe Youtube/Netflix » sur les produits cinématographiques de divertissement pour adultes. Une initiative qui, faute d’avoir un quelconque effet sur le texte de loi, a eu le mérite de bien faire marrer nos édiles.
La « taxe Youtube/Netflix » qui ponctionne les revenus des plateformes de vidéo en ligne au profit du CNC et donc de l’industrie cinématographique française, passera de 2 à 10 % pour les contenus « traditionnels » et de 10 à 15 % pour les produits pornographiques, à partir de l’année prochaine. Or, le porno français légalement produit est aujourd’hui dans une précarité tout à fait mesurable. Banni économiquement des salles obscures à la faveur, déjà, d’une taxation particulièrement dissuasive instaurée par la loi X, mis en concurrence avec lui-même sur Internet, par l’intermédiaire des plateformes de streaming pirates qui mettent gracieusement à disposition les séquences qu’il réalise (en plus de l’ensemble de la production internationale), le X « made in France » vivote des maigres recettes générées par ceux qui paient encore leurs films cochons. La prochaine grille fiscale sonne donc comme une nouvelle banderille dans les perspectives de survie du X-business, avec en bout de chaîne des productions aux budgets toujours plus petits, des indépendants qui galèrent, des performeurs et des performeuses condamnés au ghetto social du « pro-amateur ».
Alertés à ce propos par une source anonyme qualifiée de « lobby du porno » par Public Sénat (Comme si le X avait les moyens de jouir d’un lobby…), le Sénat dans son entièreté s’est donc passablement bidonné des difficultés de la profession, comme le relate l’un des parlementaires à la presse : « Ça nous a fait la journée. Et ça nous a fait rire. »
À l’heure où le X sert régulièrement de bouc-émissaire au différents maux de notre société et où l’exposition des mineurs à la pornographie est la conséquence directe de l’hégémonie financière des plateformes gratuites qui déstabilisent l’économie du business, on est ravi de savoir que l’avis argumenté des professionnels du secteur suscite l’hilarité de notre classe politique. Mais rassurons-nous ! Le jour où la bêtise sera taxée, porno ou pas, nos élus seront les premiers à se faire vider les bourses…
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