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Caning : le retour du bâton
Chez les plus anciens, ça rappelle les mauvais souvenirs du coup de règle sur les doigts, mais le caning est avant tout une pratique SM fétichiste. D’ailleurs, la canne est un instrument important dans la panoplie du maître(-sse). Populaire dans son pays de naissance, le Royaume-Uni, le caning rassemble de plus en plus d’adeptes dans le monde. Eclairage.
L’univers du BDSM regorge d’accessoires : paddle, menottes, carcans, corsets… on en passe et des meilleurs. Dans sa version soft, le BDSM utilise ces objets pour le fun et dans un souci esthétique, mais si l’on passe du côté obscur et que l’on embrasse la tendance hard du bondage, l’accessoire devient synonyme de contrainte et de douleur. Ainsi, avant d’être utilisée en guise d’accessoires entrant dans la composition de l’image, la canne fût d’abord l’instrument de la punition. Dans la grande famille des paraphilies sado-maso, le caning est même une des plus anciennes.
So british
S’il paraît compliqué de trouver une origine historique précise à la pratique de la fessée avec une canne ou une baguette (bien que l’on ait trouvé des représentations érotiques de fessées sur des tombes étrusques datant du Vème siècle avant notre ère), c’est de l’autre côté de la Manche que le caning a prospéré et d’où nous vient son héritage. En effet, chez les lords anglais, la canne est un must have dans la tenue d’apparat depuis le XVIIème siècle. Symbole d’expérience, de sagesse, mais aussi du pouvoir du père, du maître d’école et du propriétaire terrien, la canne fut un instrument de punition et de torture pendant des siècles, à l’instar du fouet. Rien de plus logique donc que des Lords sadiques et pervers soient fantasmés par le porno fétichiste, des compagnies mainstream comme Harmony aux sites de niches comme Markedbutts, Good Spanking Classics ou Elite Pain. De plus, l’esthétique britannique si particulière, too much et surannée, couplée au caractère sévère des lords brittons, offrait un terreau propice au développement du caning porn. Du pain béni pour les producteurs.
Le planté du bâton
Mais attention, le maniement de la canne, c’est du sérieux. Dans le jargon, on parle d’impact. Les coups doivent être secs et claquer comme ceux du bambou de Bruce Lee dans le Jeu de la Mort. Les spécialistes se répartissent en plusieurs écoles : adeptes de la canne de bois, en plastique ou en métal. Les sensations et le rendu sont différents selon les matériaux. La répétition des coups rend le bâton de bois brûlant, mais les impacts claquent moins qu’avec une canne de plastique ou de métal qui laisse aussi plus de marques. En termes de ressenti, les interviews du studio Elite Pain auprès des actrices, avant et après les séances, sont très instructives. Heureusement, les baguettes et autres cannes sont peu chères, de différentes longueurs et diamètres et la domina prévoyante en aura toujours plusieurs dans sa besace.
Attention aux marques
Le risque de blessures dues à la pratique du caning sont relativement faibles, surtout au regard de ce que le BDSM peut proposer comme trucs de fou. Ils ne sont toutefois pas nuls. La peau peut être lacérée sans même que celui ou celle qui distribue les sanctions ne s’en aperçoive. En conséquence, la canne peut se retrouver contaminée par du sang. D’ailleurs, en ce qui concerne les objets en bois, une des règles du BDSM est de ne les utiliser qu’avec une seule et même personne car il est impossible de stériliser efficacement le bois. En revanche, les cannes de plastique et de métal peuvent être réutilisées à l’infini pour peu qu’elles soient nettoyées avant chaque utilisation. De plus, il n’est pas recommandé de pratiquer le caning ailleurs que sur les fesses pour la simple et bonne raison que le choc peut être très intense et que les fesses l’amortissent mieux que les tibias ou les omoplates. Quiconque s’est déjà cogné contre le coin d’une table basse sait… Même en faisant claquer le cul, il faut veiller à ne pas heurter le coccyx, situé au-dessus de l’anus et à la base de l’épine dorsale. C’est dangereux et atrocement douloureux.
Canner tranquillement…
Naturellement, il n’est pas nécessaire de taper comme un sourd pour que le ou la soumise prenne son pied. C’est même tout l’inverse. Commencer à basse intensité, rester régulier et monter progressivement en rythme assure la diffusion des endorphines. Répartir largement la surface de la fessée permet d’éviter les lacérations et prolonge le plaisir. Pour ceux et celles qui veulent renforcer leur coup de main, s’entraîner sur un oreiller est une bonne idée. Car avant de mener à la baguette, il est dit qu’il faut faire ses preuves…
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