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Snapchat ou la (fausse) intimité des actrices
Snapchat, c’est le réseau à la mode chez les pornstars. À travers des photos, des gifs, des micro-vidéos perso et encore moins de mots que sur Twitter, elles nourrissent leur communauté de fans et n’hésitent pas à montrer leur vie privée pour, parfois, en faire un business. Décryptage.
Dans l’univers impitoyable des réseaux sociaux, l’espérance de vie est réduite. Une application débarque avec de nouveaux « mèmes » et c’est tout un écosystème qui est bouleversé.
Comme Facebook et à la différence de Twitter, Snapchat fait la chasse au porno. Car Snap, entré en bourse et en perpétuelle recherche de nouveaux investisseurs, veut se débarrasser de son image de réseau de sexting à la sauce « photos de bite ». En théorie. Dans la pratique, c’est au petit bonheur la chance et les responsables du réseau sont bien plus larges que leurs confrères de FB. Certains comptes osant montrer de la fesse, comme ceux des obscures Damoiselle Domino et Chelsea Ferguson sont saqués alors qu’ils ont une audience relative de followers alors que d’autres qui cartonnent comme celui de l’Anglaise qui monte, Stella Cox, sont toujours ouverts. Quoi qu’il en soit, les actrices qui décident de montrer du cul, comme sur un backstage de tournage, utilisent, pour la plupart, les émojis du réseau pour cacher les parties NSFW.
Un quotidien bien ficelé
Pensé uniquement pour un usage sur mobile, Snap est basé sur un système de publication éphémère (par défaut 24h) qui oblige les uns les autres à se suivre constamment pour ne rien louper. Une aubaine pour les actrices qui bombardent leurs fans de photos et vidéos intimes afin d’alimenter un sentiment de proximité et un storytelling quotidien : de la photo du clebs qui bouffe au roulage de pétard en passant par une paire de nichons ou un gif de cul qui remue. Comme sur Twitter, le texte est réduit à portion congrue et ne sert qu’à légender les photos prises sur le vif. Ça facilite la vie d’une corpo pas très portée sur l’orthographe…
L’abus de filtres nuit gravement
Dans le monde merveilleux des réseaux sociaux, certains n’ont sans doute encore pas compris (moi, le premier) pourquoi beaucoup d’actrices porno arboraient des couronnes de fleurs, s’affublaient de nez de chien, affichaient leur image au travers de miroirs déformant. C’est pourtant ce qui explique le gros succès initial du réseau : la possibilité d’utiliser des filtres plus loufoques les uns que les autres afin d’avoir l’air con, du moment que ne s’affichent pas les cernes, les boutons et les cheveux gras. Ces filtres, c’est du photoshop prêt à l’emploi pour les actrices et là où Instagram s’était arrêté à des effets photos classiques (sépia, noir et blanc, délavée, etc.), « Snap » a été plus ambitieux et sur son réseau, tout le monde peut, sinon avoir l’air beau, avoir du style. En résumé, pour une actrice, ne pas s’appliquer un filtre, c’est la possibilité d’être vue sous son vraie jour et donc, une quasi-faute professionnelle.
Les pornstars les plus futées comme A.J Applegate ou Skin Diamond mettent Snap au service direct du business et teasent leur fans en leur dévoilant des extraits de leur dernier film. Une Riley Reid commencera une petite scène de masturbation solo en prenant soin de ne pas trop en dévoiler. Pour la suite, il faudra se rendre sur son site officiel et sortir la C.B. Jusqu’ici, rien de bien neuf, sauf lorsque certaines starlettes monnaient leur compte à leurs fans via les sites de webcam. Contre 50 Tokens sur Cam4, par exemple, vous aurez le privilège d’être rajouté parmi leur liste d’amis et suivre leur quotidien. Une pratique interdite dans la charte du réseau social où il est inscrit noir sur blanc : « vous n’achèterez, ne vendrez, ni ne louerez votre accès à votre compte Snapchat ». Là, encore, les responsables semblent plus pressés de faire du business que la police…
Car le temps n’est pas au sourire chez la licorne de Los Angeles. Depuis l’introduction en bourse, l’action a fait les montagnes russes pour finalement retrouver son niveau initial. Facebook et son application Instagram ont vampirisé les bonnes idées développées comme la storyline et il est difficile de rivaliser avec le rouleau compresseur de Zuckerberg et ses 6000 employés contre 320 pour l’ex-start up californienne. Bilan : Snapchat n’est toujours pas une entreprise rentable, tout comme Twitter et l’histoire du web a déjà passé à la trappe d’autres colosses aux pieds d’argile (myspace, yahoo…).
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