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Les « anales » des urgences : quand l’insertion entraîne des complications…
Parfois, le sexe anal, ça fait mal, et ça peut même vous conduire tout droit aux urgences ! Il suffit d’une introduction dans l’orifice d’un objet non-conçu pour cet usage, pour qu’une soirée sexe se termine de manière tragique, ou comique, selon que vous vivez la situation ou qu’on vous la raconte…
On sait que l’imagination humaine ne connaît pas de limites, particulièrement en matière de sexualité. Les services d’urgence des hôpitaux en savent quelque chose. Le célèbre urgentiste Patrick Pelloux évoque dans son livre Histoire d’urgences ce que l’on nomme, dans le jargon médical, des « accidents d’exposition sexuels » : « Ils nous font plonger brutalement dans l’intimité et les secrets des patients, de l’homosexualité assumée ou non, de la première fois, des infidélités occasionnelles ou régulières, des petites perversions. Parfois, cela se finit au bloc opératoire : les conséquences d’un objet, d’une bouteille ou d’un légume enfoncé dans l’anus peuvent être dramatiques. Perrier, c’est fou, mais au fond du rectum, c’est grave ! (1) »
On imagine le moment de solitude éprouvé par ces gens lorsque les pompiers interviennent pour les secourir, un concombre ou un pommeau de douche coincés dans l’anus. Sans parler de l’inventivité qu’ils déploient pour expliquer la présence de ces objets dans leur fondement ! Ainsi, les amateurs de légumes se justifient souvent par l’argument de la glissade malencontreuse : on a déjà vu un homme raconter sans rire aux urgentistes qu’il a pour habitude de ranger ses concombres à la verticale dans sa cuisine : « Je faisais la cuisine tout nu, j’ai glissé… et voilà le résultat : je n’arrive plus à enlever le concombre ! ». Pour les médecins, il n’est pas toujours aisé de rassurer les patients et de leur assurer, en gardant son sérieux, qu’on les croit. La médecine n’est décidément pas un métier facile : comment rester impassible lorsqu’un patient vous raconte qu’il est tombé sur le sol de sa salle de bains, et que sa brosse à dents électrique qui se trouvait là, allez savoir pourquoi, se retrouve à vibrer dans les entrailles du pauvre homme, pendant qu’il tente d’expliquer son cas…
Légendes urbaines
En médecine urgentiste, comme dans de nombreux domaines, les légendes urbaines sont légions. En témoigne cette mésaventure attribuée à l’acteur Richard Gere, selon laquelle il aurait fait pénétrer un hamster dans son anus. Difficile de ne pas penser au cas de l’homme aux rats, patient de Freud obsédé par cette torture chinoise consistant à placer des rats dans un récipient fixé au derrière d’un condamné, pour que les rongeurs lui dévorent l’anus… Curieux fantasme, évoquant sans doute une homosexualité mal assumée, et que l’on retrouve colporté à grande échelle dans toutes les cours d’école !
On peut citer également cette fausse (mais très drôle) dépêche AFP dans laquelle il était question, non pas de rat, mais de hamster, lors d’ébats un peu spéciaux au sein d’un couple gay : Eric Tomaszewski et Andrew Farnum. Le premier a glissé un tube dans l’anus de son partenaire, puis a fait rentrer leur hamster à l’intérieur. Mais le hamster ne voulait plus sortir. Le jeune homme a cru bon de craquer une allumette, croyant que le pauvre rongeur serait attiré par la lumière. L’incroyable (mais fausse) dépêche raconte alors la suite, par la bouche d’un « porte-parole de l’hôpital de Salt Lake City » : « L’allumette a enflammé une poche de gaz intestinal et une flamme a jailli du tube, enflammant les cheveux de M. Tomaszewski et brûlant sévèrement sa figure. Elle a aussi mis le feu au pelage du hamster, qui, à son tour, a enflammé une poche plus grande de gaz plus loin dans l’intestin, propulsant le rongeur comme un boulet de canon. Tomaszewski a été brûlé au deuxième degré et a eu le nez cassé par l’impact avec le hamster, tandis que Farnum a été brûlé au premier et au deuxième degré à l’anus et sur la partie inférieure de son intestin. » [Source : Los Angeles Times]. Il faut savoir que l’on trouve toujours cette fausse dépêche sur Internet, présentée comme une information authentique !
Fatales insertions
Selon Patrick Pelloux, il faut bien distinguer les légendes de la triste réalité. Le médecin est intervenu dans le « Magazine de la santé », sur France 5, pour expliquer devant un Michel Cymès réprimant un fou rire, que l’introduction d’objets non-prévus à cet effet dans l’anus pouvait s’avérer extrêmement grave : « Les personnes introduisent généralement des légumes : endives, carottes… Dans la plupart des cas, il faut aller jusqu’à une anesthésie générale pour les enlever. »
En effet, les risques septiques sont réels, car une fois qu’un objet a été introduit dans l’anus, il ne ressort pas. Il est aspiré à l’intérieur, comme par une ventouse.
« L’anus est avant tout un tissu digestif, explique Patrick Pelloux, et un mécanisme pour la défécation. C’est de l’horlogerie fine, qui ne supporte pas les corps étrangers ou les métaux. Les dégâts sont parfois très lourds. Les opérations sont très mutilantes. Le colon, le rectum et l’anus doivent être mis au repos, ce qui nécessite la pose d’une poche, pendant au moins trois mois. »
Le pire, c’est que souvent les victimes de ces introductions font tout pour retirer eux-mêmes les corps étrangers, aggravant ainsi leur cas… Alors, si ça vous arrive, ne tentez rien par vous-même et filez aux urgences !
Alors, n’insérez pas n’importe quoi dans vos orifices ! Pour votre anus délicat, rappelons que les sex–shops proposent un très vaste choix de plugs, munis d’une garde, ne pouvant donc être aspirés à l’intérieur de notre corps. Et puis, surtout, fiez-vous à votre bon sens. Ne prenez pas de risques inconsidérés dans vos pratiques, et ne laissez pas votre anus avaler n’importe quoi !
(1) Patrick Pelloux, Histoire d’urgences, éd. le Cherche-Midi, 2007, p. 129.
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