Actrices
Lily Starfire. Départ de feu

Elle ambitionne de devenir la « top Black girl » du business et au train où elle va, Lily Starfire l’est peut-être déjà. Propriétaire d’un corps et notamment d’un buste foutrement intéressant, la native de Géorgie tourne beaucoup et en profite pour mettre fièrement en avant ses racines nigérianes.
Une pornstar ambitieuse
“I want to be the Top Black Girl” déclare-t-elle à Fleshbot. Sur son créneau, Lily a relativement peu de concurrence, mais cette dernière est de haute volée. Kira Noir, Jezabel Vessir, Ameena Green, l’Allemande Zawaadi, voire la grande Ana Foxx qui est toujours en activité, ont toutes des arguments à faire valoir et elles se battront pour chaque tournage. Starfire s’en est rendu compte dès ses débuts à l’été 2022, lorsqu’elle lâche sur X : « Entre actrices, je ne sens aucune forme de solidarité. J’ai l’impression que l’on est toutes en compétition les unes contre les autres ». On peut d’ailleurs ouvrir une parenthèse symptomatique de l’époque et/ou des Etats-Unis. Lily pourrait être au sommet tout court, mais elle souhaite être la meilleure performeuse de couleur.
Elle a intériorisé l’idée de faire partie d’une catégorie à part, ce qui est questionnable, vu d’ici. D’ailleurs, l’intéressée tilte aussi lorsqu’elle se voit résumer à sa carnation et le prouve au détour d’un tweet : « Je trouve ça naze quand les gens me disent qu’ils aiment ma « peau sombre », dites simplement que vous aimez ma peau ». Dans la même veine, elle enchaîne quelque temps plus tard : « En vérité, il y a plus de mélange dans le porno que dans la société. J’ai tourné avec beaucoup plus d’acteurs blancs, même chez Dogfart, par exemple. Les scènes black/white marchent bien et je trouve ça cool ». Si vous voulez rentrer dans ses grâces, entre autres, rappelez-lui simplement que le Nigéria est un grand pays. Pas besoin d’en faire plus.
Un physique divin
Lily est sympa, ça paraît certain, mais pour atteindre ses ambitions, il faut des munitions et de ce point de vue, la Géorgienne est une vraie casemate. Petit modèle de 1m53, elle est à son prime physique. Sur le forum d’Adult Talk, certains afficionados vont jusqu’à dire qu’elle a les plus beaux seins du business. Ce n’est pas impossible. Ils sont naturels, ronds, volumineux, symétriques et lourds. Aucune qualité ne manque à la check list. Cinquante centimètres en dessous, elle n’a pas à rougir non plus. Sa paire de fesses est du niveau de celles qu’on voit twerker dans les clips de trap. Pour achever le tableau, elle est hyper photogénique, son visage est lumineux et sa peau satinée. À 23 ans, elle n’a pourtant jamais rien fait de particulier pour s’entretenir : « Je viens de me mettre à la gym pour la première fois. C’est vrai que cela fait du bien ! » Si elle s’affine plus encore, elle deviendra l’arme absolue.
L’arrivée de Lily dans le business
Originaire de Canton, pas la mégapole chinoise mais une paisible bourgade de 20 000 âmes à une centaine de kilomètres au Nord d’Atlanta, Lily est d’abord une danseuse de profession qui a bourlingué de villes pour se faire glisser des dollars dans la ficelle du string. C’est d’ailleurs dans ce contexte que le porn est venu à elle. « Je n’ai pas été démarchée sur les réseaux, développe-t-elle à Fleshbot. Qu’un mec me propose de faire du porno, j’aurais trouvé ça louche. Je l’aurais éjecté direct. C’est une décision qui doit venir du plus profond de soi. Je travaillais dans un club de striptease et Kendra Wilkinson est venue un samedi soir en tournée. On a bien accroché. Elle m’a un peu raconté la manière dont l’industrie fonctionnait et je me suis dit que je pourrais le faire. Elle m’a donnée la carte de son agence, OCM, et le mardi suivant, je faisais mes premières photos pour mon profil chez eux ».
Un bilan réussi
Trois ans plus tard, elle affiche près de 150 scènes tournées dans des tas de styles différents. Fiable et constante, elle a eu l’intelligence de fidéliser son public sur les réseaux sociaux à travers des avalanches de posts dont les suiveurs sont friands. Dans certains, elle dévoile ses habitudes sexuelles hors caméra et ses fantasmes. Morceaux choisis : J’ai envie d’être prise sur un piano par un homme grand et fort… Les meilleurs conseils que je pourrais donner à un homme serait de savoir comment bouffer une chatte et embrasser… Je ne préfère rien car je ne déteste rien. Tout dépend du performer, mais en règle générale, j’ai besoin que ce soit énergique. J’ai rencontré beaucoup d’hommes qui étaient mous et qui partaient vite… Moi, j’aime qu’on me prenne avec une bonne grosse queue ». Quand on est habitué à Dredd, Mick Blue, Jay Hefner et consorts, pas simple de revenir à la réalité.
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