Tomie Tang. Reporter X

Il y a du Katsuni dans Tomie ! Splendide modèle à cheval sur deux cultures, Tomie, prononcez To-mi-eh, a posé un pied dans le business cette année et ce qu’elle a vu et vécu lui a bien plu. À 27 ans, cette ex-apprentie journaliste a découvert dans le X un moyen original d’exprimer ses émotions et ses opinions.

Tomie Tang prend la pose

Une ancienne journaliste devenue actrice X

Depuis plus de quatre ans, Tomie a enquillé pas loin de 200 scènes pour ses plateformes personnelles, prouvant qu’on peut largement mener une belle carrière hors des sentiers battus. Une production de sextapes entamée au moment des quarantaines successives liées au Covid. « Je travaillais en stripclub à Los Angeles avec Sidney Summers et Emma Magnolia explique-t-elle à l’insider Mike South. On cherchait un moyen de rebondir suite à la fermeture des endroits publics. Toutes les deux ont ouvert un OnlyFans et m’ont fortement encouragée à faire pareil. Au début, je ne me sentais pas à l’aise avec cette idée, mais j’ai essayé à l’été 2020 et depuis, je n’ai plus regardé derrière ! »

Un fessier impressionnant

Avant d’être dans l’effeuillage, Tomie s’était essayée au… journalisme. Remarquez, les deux activités impliquent de se foutre à poils. En effet, elle fut un temps reporter pour NPR, un network qui a le vent en poupe aux USA. « J’étais au lycée et j’ai créé une antenne locale pour le réseau NPR, continue-t-elle. J’en suis même devenue salariée. C’est là que j’ai énormément appris : écrire, éditorialiser, enregistrer, filmer, monter. On disait que j’écrivais bien et que j’avais une voix assez belle pour animer des émissions radio, mais que j’étais trop dans le journalisme d’opinions. J’avais aussi des problèmes avec les délais de bouclage. Au final, j’ai adoré, mais j’ai compris que je n’étais pas faite pour une salle de rédaction ».

On sent l’inspiration manga

Une belle fusion coréo-américaine

Née dans le Mississippi d’un père militaire dans l’Air Force et d’une mère coréenne, Tomie a suivi ses parents lorsque son père a été déployé en Corée du Sud. Une histoire d’allers-retours. Déjà. « J’ai vécu en Corée jusqu’à l’âge de 6 ans. Ensuite, je suis revenue aux Etats-Unis pendant quatre ans, avant de repartir là-bas jusqu’à 16 ans. Je suis rentrée définitivement pour faire mon lycée et la fac. J’ai vraiment les deux cultures ». Naturellement, Tomie n’échappe pas aux idées reçues. Asiatique, elle est forcément studieuse et incollable sur les mangas et les anime. Ça tombe bien, c’est le cas. « J’ai toujours été considérée comme une geek. J’ai baigné dans la culture manga. C’est totalement mainstream en Corée. Mon nom vient du manga Junji Ito, il y a une succube femme fatale, Tomie ».

Aussi pulpeuse que cette orange

Expatriée et évoluant dans un milieu familial strict, Tomie n’est pas la fille facile du bahut. En Corée, même l’usage des smartphones est discipliné et à la maison, c’est une soupe et au lit. Pourtant, Tomie a atterri dans le divertissement filmé à l’horizontale, comme quoi… « Le porn m’a permis de sortir de ma zone de confort et d’avoir des expériences mémorables. Je me sens bien plus sexy et j’ai bien plus confiance en moi ». Après ses deux premières scènes pour Reality Kings, Tomie a tourné pour le studio queer, Crashpad, une prod avec quatre modèles trans et deux mecs. « Tout le monde est venu en moi ! Je n’avais jamais reçu autant de creampies d’un coup. C’était une expérience incroyable. Je me suis sentie délicieusement soumise ! J’adore bosser avec des femmes transgenres. Quand je les connais personnellement, comme Leilani Li, c’est encore mieux ».

Un magnifique sourire

Une personnalité attachante et engagée

La fraîcheur de Tomie est salutaire dans une industrie qui fait trop souvent passer l’argent avant tout. Fidèle à son background dans le journalisme, la jeune femme souhaite intellectualiser sa démarche dans le X. « J’aime l’interaction avec un public et faire passer des émotions. Le divertissement pour adulte peut aussi être une plateforme d’expression artistique. En plus, je n’ai pas une beauté dans les canons. J’y ai aussi vu une chance d’affronter les normes sociétales et de surmonter les stigmas. Je crois aux notions de diversité et d’inclusivité. Heureusement, j’arrive à un moment où l’industrie évolue rapidement ».

Petite douche

De nature joyeuse, Tomie se décrit comme quelqu’un qui plaisante dans toutes les situations. « Je suis plutôt cool, joueuse et j’ai l’esprit ouvert. Je suis le mouvement et je reste curieuse de l’expérience des autres. Mais j’ai des phases où je suis solitaire et où j’ai besoin de me sentir seule pour me ressourcer ». Dans ces moments-là, elle part dans son monde imaginaire. « J’aime les grands classiques des 90’s : la science-fiction, l’heroic fantasy et les magiciennes ». S’il est encore trop tôt pour juger de la contribution de Tomie au X contemporain, ce dernier ne peut que s’enrichir de jeunes femmes de son profil.

Tomie Tang (à droite) parmi une belle brochette