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Être une femme de Guido Crepax
Ce sont des femmes de rêves dans un monde de rêves que nous vous proposons de découvrir aujourd’hui. Avec leur père, Guido Crepax, voilà des femmes qui restent influentes malgré leur âge : elles ont toutes plus de cinquante ans…
Le maître du maître
Vous connaissez Milo Manara ? On vous avait parlé du maître italien et de ses femmes salaces. Retournons un peu plus aux sources de la bande dessinée érotique italienne avec le maître du maître, Guido Crepax. De son vrai nom Guido Crepas, il naît en 1933 dans une famille d’artistes. Il se prédestine à l’architecture, obtient son diplôme d’État en 1958 mais il se découvre, au cours de ses études, une passion pour le dessin publicitaire, et le dessin des couvertures de magazines. Il a rapidement du succès, notamment avec une campagne pour Shell et pour laquelle il décroche la Palme d’or des publicitaires. Mais c’est dès 1963 qu’il embrasse une nouvelle version de sa carrière, multiple, avec la bande dessinée. Il y crée son premier personnage, Valentina.
Faire l’amour à une TV
Valentina, c’est un mélange d’espionnage, d’érotisme, d’onirisme, de fantastique et de fantaisie. Créée initialement pour la revue Linus, elle s’inspire de Louise Brooks, la fameuse actrice du muet au rouge à lèvres aile de corbeau, et elle n’oublie pas le caractère érotique de cette dernière. De tous ses personnages, Crepax garde l’habitude de les inspirer du monde réel : la blonde Anita est, par exemple, inspirée du personnage d’Anita Ekberg dans le film La Dolce Vita, et on la voit, dans ce qui peut être une critique sociale du monde des médias, faire l’amour à une télévision. Seul son personnage de Francesca, jeune collégienne, n’a pas de connotation érotique ; aussi de tous ses personnages, Belinda, Anita, Bianca, Valentina, c’est la seule qui échappe à son trait fascinant de figures féminines lascives et élégantes.
Pornographie insoutenable
Ses collègues, comme Didier Pasamonik, ont dit de lui : « Crepax est un des rares dessinateurs qui savait échapper à l’anecdote et au dérapage voyeuriste qui est souvent l’apanage du genre érotique. La raison vient sans doute de l’ascèse de son graphisme qui vide l’érotisme de son contenu proprement vulgaire. Son sens du découpage, l’élégance de ses personnages (la beauté n’était bien souvent réservée qu’aux femmes), son dessin clinique enfin, ont permis la publication d’œuvres dont la pornographie, sous la plume de quiconque, aurait paru insoutenable. « Il reste sans doute ainsi l’un des dessinateurs les plus influents dans le petit monde de la bande dessinée, tout en restant l’un des plus mésestimés. Rendons grâce aux éditions Delcourt et Actes Sud d’avoir récemment republié l’intégralité du maître italien que nous vous engageons à (re)découvrir !
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