Sextoys à la mode
Un sextoy un peu trop curieux !

L’ampleur des moyens de surveillance ne cesse de croître, à tel point qu’on en deviendrait parano. À travers nos téléphones ou nos ordinateurs, un grand nombre de nos données personnelles sont enregistrées. Ce mardi 14 mars, pour la première fois, c’est une compagnie de sextoys qui a créé la polémique. La cause : leur « gode intelligent » espionnait ses utilisateurs !
L’idée initiale du sextoy We-Vibe était pourtant astucieuse. En effet, ce « smart dildo » permet à deux personnes de se chauffer, même si elles sont séparées par plusieurs kilomètres. Grâce à un système ingénieux, le sextoy se connecte par Bluetooth au smartphone d’un des utilisateurs. En téléchargeant l’application dédiée au service, son partenaire peut ainsi contrôler l’appareil à distance, notamment en gérant l’intensité des vibrations. Jusque-là, tout va bien. C’est même une bien belle idée pour les couples qui ne peuvent pas se voir durant quelques semaines.
Comment ce petit objet créé pour le plaisir a-t-il pu susciter un véritable scandale ? Ces derniers jours, plusieurs couples ont découvert que de nombreuses informations censées être « privées » étaient en réalité enregistrées, stockées puis envoyées au fabricant canadien Standard Innovation. Tout ça, sans leur permission. Ces informations portent essentiellement sur l’utilisation qui est faite de l’objet (température, intensité des vibrations) mais aussi sur les adresses mails des clients. L’affaire prend des proportions importantes, et l’entreprise responsable de ce jouet sexuel « espion » doit désormais payer plus de 3 millions d’euros pour dédommager les victimes ! Toutes les personnes ayant acheté le « We-Vibe 4 » et ayant téléchargé l’appli vont ainsi recevoir, chacune, plus de 7 000 euros. Ceux qui ont acheté le sextoy sans utiliser l’application ne recevront « que » 130 euros. Bien entendu, la compagnie a dû supprimer l’ensemble des données qu’elle avait jusqu’alors récolté.
Le sextoy est cependant toujours en vente, à environ 110 euros. Avec l’amende de plusieurs millions d’euros qu’a reçue l’entreprise, ce vibro va définitivement rester dans les annales.
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