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Ouverture à Paris d’une maison close à sex-dolls

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La nouvelle fait grand bruit. Dans le XIVème arrondissement, entre Alésia et Denfert-Rochereau, une maison close vient d’ouvrir, la première depuis la loi Marthe Richard de 1946 interdisant ce type d’établissements. Pour autant, point d’affaire de proxénétisme en perspective. Il s’agit d’une maison close d’un nouveau genre, dite « de location de poupées sexuelles », selon le site internet de la boutique.

La formule est d’ailleurs des plus transparentes, pour la modique somme de 89 euros, l’heureux locataire aura le privilège de partager un moment sexuel avec l’une des trois Xdolls à disposition : Kim, 1 mètre 53, au physique latin et aux formes très généreuses, Lily, aux traits asiatiques, plus menue mais toute aussi pulpeuse, et enfin Sofia, la plus grande et la plus athlétique, évidemment fortement pourvue, elle aussi (et tant pis pour les amateurs de petites poitrines). 

Le rendez-vous se fait en toute discrétion, autant pour le client, qui se voit facturé anonymement, que pour le propriétaire qui ne dévoile l’adresse de son néo-lupanar qu’une fois la transaction effectuée.

Grand bien lui en a d’ailleurs pris puisque l’inauguration de son petit business n’a pas manqué de créer la polémique. En effet, alors que le monde entier semble s’éprendre pour les sex-dolls, et que des établissements du même genre se sont déjà ouverts dans de nombreux pays (Asie, Amérique du Sud, Allemagne ou Espagne), en France, on s’interroge. La digisexualité est-elle quelque chose d’inquiétant ? Un avatar de silicone aussi pulpeux que docile est-il un remède sain à la misère sexuelle ?

C’est oublier le prix que coûte ce genre de sextoys grandeur nature : plusieurs milliers voir dizaines de milliers d’euros. À ce tarif-là, le forfait de 89 euros tient plus de l’expérience sexuelle amusante et alternative avec un masturbateur haut de gamme et tendance qu’à l’assouvissement d’un profond besoin de chaleur humaine. C’est d’ailleurs l’argumentaire que développe le patron lui-même : « On ne vient pas ici pour avoir une relation sexuelle, mais pour vivre une expérience novatrice qui relève davantage de la masturbation de luxe. »

Avis aux amateurs…

Titulaire d'une maîtrise en cinéma, auteur d'une Porn Study à l'Université Paris VII Diderot, Clint B. est aujourd'hui chroniqueur de l'actualité porno.

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