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Trump et McDougal : les dessous du scandale

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Et deux… deux ! Après la pornstar Stormy Daniels, voici venu pour le mystère T de la Maison Blanche, le temps, non pas des rires et des chants, mais d’une nouvelle action en justice pour mettre fin à un accord passant sous silence la liaison qu’aurait eue blondinet avec… une playmate.

Il n’a quand même pas de pot. Il ferait « tout comme il faut » pour pouvoir s’envoyer en l’air avec des bombes anatomiques, s’arrangerait pour « acheter leur silence » par un petit chèque [Stormy Daniels aurait perçu 130 000 $ pour se taire, plus aux dernières nouvelles, des menaces physiques] et paf ! Ces dames décident d’attaquer au tribunal afin de mettre fin à cette omerta et pouvoir enfin parler. De là à imaginer un piège tendu par de féministes et démocrates Illuminatis, il n’y a qu’un pas, mais ne tombons pas dans la paranoïa complotiste.

Karen McDougal, celle par qui le scandale revient ?

L’affaire de notre primeure dame du jour, Karen McDougal, remonte à 2006. Pour un tournage de son émission de téléréalité « The Apprentice », équipe et candidats se retrouvent à la Playboy Mansion, temple d’Hugh Hefner. Le boss du magazine organise pour tout ce petit monde, une pool-party, en clair tout le monde à poil et au bouillon ! C’est là que le futur 45e résident du Bureau Ovale fait connaissance avec l’ex-playmate 1998, Karen McDougal [accessoirement arrivée deuxième derrière Pamela Anderson au classement Playmates des années 90, bref comme moi derrière Schwarzy à Monsieur Univers]. À l’époque, Mélania supporte Blondinet depuis déjà deux ans et ils viennent d’avoir leur rejeton Barron.

Apparemment, Dodo, espérant bien se faire vite fait une petite McDou sur le pouce et sans anesthésie, aurait passé la soirée à la baratiner, la trouver belle, etc. Mais quel dragueur ! Un des responsables du magazine aurait même confié à la belle que vu comment blondinet lui collait au train ça pourrait se finir à la mairie. Mais heureusement pour elle, Vegas est si loin.

La couverture de Playboy de juillet 1998 où elle était playmate de l’année.

Retour à Lake Tahoe, ohé ! Ohé !

Nonobstant, il serait parvenu, on ne sait comment, à gauler son GSM et se serait mis à la har… l’appeler régulièrement jusqu’à obtenir un premier rancart où il aurait embarqué sa « promise » dans un bungalow privé du Beverly Hills Hotel, où il a ses entrées. La miss se serait sentie intimidée par un homme si intelligent, charmant et poli. Mais parle-t-on du même homme ? Car là est la question qui me tarabuste. Placer dans une seule et même phrase concernant Trump, les mots « intelligence », « charme » et « poli » ? Soyons sérieux, n’y a-t-il pas là antinomie ? Bref, ils auraient discuté, auraient fini à poil et se seraient envoyés en l’air. Trump aurait été jusqu’à lui proposer de l’argent, sans doute pour service rendu, qu’elle aurait poliment refusé. « Non merci. Je ne suis pas ce genre de fille. J’ai couché avec toi parce que je t’aime. Pas pour du fric. » Il aurait répondu : « Tu es spéciale. » C’est quand même beau d’être lucide, même si cela dénote un tempérament d’un naturel masochiste, voire une tendance à la schizophrénie chez l’ex-playmate.

Lors d’une soirée à la Playboy Mansion, Karen McDougal fut immortalisée aux côtés du clan Trump.

Le bungalow du Beverly Hills Hotel, semblerait bien être son piège à touffes. Si tant est que les donzelles y ayant vu le loup, soient dotées d’une pilosité « seventies » ô combien regrettée. Car Stormy Daniels aussi y aurait eu ses entrées. En levrette tandis que Blondinet s’éclatait à regarder la chaîne découverte Shark Week. Summer Zervos, ancienne participante de « The Apprentice », aurait dû y repousser les avances de l’homme à la coupe qui défie les fractales et qui, après l’y avoir invitée, l’aurait embrassée, lui aurait peloté les roberts et après avoir tenté de la choper par la fouf, lui aurait proposé de « s’allonger pour regarder la télé. » Toutes celles qui seraient venues, à un moment ou à un autre, dans ce bungalow ont quasiment toutes le même discours. Invitées, amenées à l’hôtel par un garde du corps de Trump, Keith Schiller, qui après l’élection sera nommé directeur des opérations du Bureau Ovale, le temps d’être formellement identifié par plusieurs femmes qu’il aurait « escortées » jusqu’au futur président. Il sera, par la suite, exfiltré en toute discrétion en septembre 2017, par le nouveau chef d’état-major de la Maison Blanche, John Kelly.

Karen Mc Dougal, au centre, le ravissant petit lapin tient-il Trump par la pine ?

Après cette première nuit « nature et découverte », dès que toto arrivait à Los Angeles, elle l’aurait rejoint. Apparemment, Le futur candidat avait déjà ses petites habitudes, toujours le même steak-patates arrosé d’un grand cru Évian ou Vittel [comment une femme peut-elle supporter un ennui d’une telle ampleur ?] Et puis, ça aurait été des retrouvailles à de nombreux événements et soirées. Mais Trump ne serait pas fou [enfin pas totalement], il serait même prudent. Niveau rancards, elle se serait, elle-même, occupée de réserver ses vols et nuitées, puis se serait fait rembourser, sans doute en liquide, méthode ayant fait apparemment ses preuves dans une certaine affaire libyenne. Et puis lors d’une soirée de juillet 2006, elle se serait retrouvée au tournoi de golf, The American century celebrity golf championship, au Edgewood Resort sur le Lac Tahoe, au sud de Reno. Mais apparemment, elle n’aurait pas été la seule, car c’est au cours de ce même tournoi que le futur number one se serait non seulement envoyé sa « régulière », puis Stormy Daniels et aurait tenté un plan à trois avec Alana Evans et Jessica Drake, à qui il aurait proposé 10 000 $ pour la nuit. C’est pas du futur président ça ? C’est pas du champion ? En tout cas, ce sera bien lui, le futur plan Q du Parti : « Les Républicains pètent le feu grâce au Viagra humain. »

Elle aura été cover-girl pour le magazine Muscle & Fitness Hers appartenant à American Media Inc.

Il aime qu’un plan Q se déroule sans accroc

Huit jours plus tard, on prend « presque » les mêmes et on remet le couvert. McDougal aurait retrouvé Trump au 55e concours Miss Univers à Los Angeles. Après la cérémonie, petite after où elle aurait rencontré nombre de célébrités et se sera fait, sans doute au passage, démonter. Étrangement, Stormy Daniels aurait également été présente et Blondinet aurait prévu un petit pourliche à son intention. En repartant, elle serait montée en compagnie de l’une de ses amies dans la limousine du dodu dingo. Plan à trois en perspective ? Et non ! Car fidèle à son image, au moment où l’amie en question aurait évoqué une aventure qu’elle aurait eue avec un Afro-Américain, Trump n’aurait pu s’empêcher de commentaires sur l’attirance de la jeune femme pour les « big black dicks » et surtout sur ses énormes nibards. Résultat : les deux donzelles se seraient vexées, aussi adieu sodo, cravache, tétons et culs levés, Dodo n’aurait plus eu qu’à se la mettre sur l’oreille pour la fumer plus tard.

Page du cahier intime que McDougal aurait tenu [et authentifié], que se serait procuré The New Yorker et dans lesquelles elle raconterait son aventure avec Donald Trump.

Habitué du genre, en janvier 2007, Trump lance sa propre marque de vodka. Et Stormy aurait encore été là et ses petits billets verts l’auraient attendue. À table, McDougal se retrouve aux côtés de Kim Kardashian, Donald Jr et sa femme Vanessa, enceinte jusqu’aux yeux et Trump. Encore un peu plus tard, retour à la Playboy Mansion pour un nouvel épisode de « The Apprentice ». Cette fois, McDougal se retrouve à bosser, habillée en bunny. Mister T, présent lors de cette soirée, au lieu de conduire son éternel van, aurait dit : « Il a beaucoup de goût. » Trump a-t-il alors rajouté qu’il adorait qu’un plan [Q] se déroule sans accroc ? Là est encore la question.

Et puis Dodo serait grand seigneur. Loin de diamants sur canapé, Dodo aurait offert à McDougal… Des entrées pour aller visiter la Trump Tower et son club de golf de Bedminster, à l’est de New York. Personnellement, il se les serait pris [avec un club de golf en prime] directement dans l’oignon. Mais cela aurait quand même ouvert les portes de l’appartement privé de Trump à l’ex-playmate. Il en aurait profité pour lui montrer la chambre de Melania, avec qui il ne dort déjà plus, puisqu’il aime à être seul pour réfléchir ou lire, compétences pour lesquelles je ne suis pas sûr qu’il soit totalement équipé. Par contre, côté promesses, il ne serait pas bien compliqué, il ferait les mêmes à toutes. Appartement de rêve [New York pour McDougal, Tampa pour Stormy], fringues et accessoires haut de gamme. Trump marquerait par ces « engagements », pour la plupart non tenus, des préalables à des nuits de baise endiablées. Heureusement pour elle, il n’a pas pissé autour du lit pour marquer son territoire, même si on attend toujours avec impatience, sa petite sextape russe spéciale golden shower. Et si les promesses ne marchent pas, il passerait directement à l’action. Baisers et tripotages en tous genres, comme Rachel Crooks, investisseur immobilier et quatre autres femmes qu’il aurait agressées lors d’events dans sa propriété de Mar-a-Lago, à Palm Beach en Floride.

Sexe, arnaque et procédures

Car Toto fait hyper gaffe à son image [On lui conseillerait, d’ailleurs, de faire rapidement interner son coiffeur entre les murs de Guantánamo]. Mais plus que d’y faire attention, il serait totalement narcissique voire mégalomane. Au lieu d’envoyer à ses conquêtes des petits mots d’amour accrochés à de jolis bouquets de fleurs, il leur expédierait des magazines people et financiers [ultra pratique en période intensive de gastro-entérite] où il a sa tronche en couverture. Non seulement il blinde son image, mais il bétonnerait ses rencards interdits comme un mafieux les pompes d’un indic sur les rives de l’Hudson. Car pas bêta Toto. Il leur ferait signer des contrats aux termes si nébuleux, que toute histoire sentimentale ou sexuelle en sa compagnie est classée top confidentiel, secret-défense, à détruire avant lecture. Pour Stormy Daniels, il semblerait qu’elle ait touché 130 000 $ pour la mettre en veilleuse [plus quelques menaces physiques dans un parking souterrain de Las Vegas, comme on l’a entendu dire dernièrement], somme qui aurait été prélevée sur les deniers personnels de Michael Cohen, avocat personnel de Trump, mais pour une toute autre raison qu’un aller simple pour le septième ciel avec sodos et faciales à gogo. Pour Karen McDougal, ce serait encore plus rusé ! Terme certes un peu emprunté pour dire pervers et mesquin. Et là, on comprend que contrairement à l’adage, un AMI véritable n’est pas toujours le bienvenu.

Mais replaçons les choses dans leur contexte. Décembre 2007, au terme d’une relation de neuf mois où Dodo a sans doute eu le chibre perpétuellement en l’air au pageot avec sa playmate, Karen McDougal ne dit plus « encore » mais « stop ». Pour son ami, John Crawford, son amant très cher commençait à lui gonfler sérieusement les boobs. De plus, elle aurait ces dernières années, à défaut de voir la vierge, trouvé Dieu et quand elle répond aux questions des journalistes, elle est obligée de faire preuve de prudence. Non pas par paranoïa, mais pour de juridiques raisons.

Affaire Stormy Daniels II, le retour ?

Car ce nouveau scandale débute au final en 2016. Trump passe à la télévision et sachant qu’elle l’a connu, Crawford lance à son amie : « Tu sais, si t’avais baisé avec, ça pourrait valoir quelque chose maintenant. » En pleine campagne électorale, tu m’étonnes. Sauf qu’à ce moment-là, McDougal a le regard d’une gamine prise les doigts dans le pot de confiote. Et Crawford comprend que son amie s’est envoyée le Républicain bovin. Ayant eu le dernier mot, il tente l’appel à un ami qui travaille dans le porno et lui demande si une pareille histoire peut avoir une quelconque valeur. L’ami en question ne peut lui répondre mais le met en relation avec Keith M. Davidson, un avocat en rapport avec le X et les médias. Davidson se jette sur l’affaire comme un migrant sur Valentina Nappi [Voir Jacquie & Michel le Mag no 10]. Il faut dire aussi que pour un juriste, il aurait quelques sérieux antécédents dans la vente d’histoires salaces, et des relations bien placées dans le monde médiatique. Sara Leal, qui s’est envoyée Ashton Kutcher alors qu’il était en couple avec Demi Moore, fait partie de sa clientèle. Pour lui une chose est sûre : tout ça vaut des millions.

And the winner is…

Mais la jeune femme est un tantinet frileuse. Déjà, elle est Républicaine [nul n’est parfait] et elle craint qu’on ne l’accuse d’avoir fabriqué sa romance de toutes pièces. Et puis s’attaquer aux puissants, surtout en campagne électorale, ça peut se terminer avec des pompes en béton au fond d’un lac. Mais comme un ancien ami de la playmate, sans doute au courant de l’affaire, commence à poster dessus sur les réseaux sociaux, elle se laisse convaincre de révéler une vérité nue et intégrale, pour qu’ainsi elle ne soit pas déformée. Aussi les négociations commencent. En juin 2016, McDougal et Davidson rencontrent Dylan Howard, responsable des contenus d’AMI [American Media Inc.], propriétaire du tabloïd The National Enquirer, un torchon à people. Mais au début ils se la jouent petit joueur et lui proposent 10 000 $.

Un petit look Daisy Duke qui aura baisé Duck ?

Et puis voilà que Trump remporte la primaire républicaine. Manquait plus que ça. Sauf que là, ça change la donne. David Pecker, le big boss d’AMI considère Trump comme un ami personnel et ce serait dommage qu’une pareille histoire vienne foutre le bordel, alors que Dodo est presque au pied du bol de sangria. Aussi, les prix montent et pas qu’un peu. C’est maintenant 150 000 $ qui auraient été proposés à McDougal en échange du transfert de propriété des droits sur toute histoire d’une relation personnelle ou amoureuse qu’elle aurait entretenue avec un « homme marié » et au contrat figurerait, bien évidemment, le nom de Donald J. Trump. Enfin 150 000… Là-dessus c’est tout de même 45 % que se seraient répartis Davidson, Crawford et l’intermédiaire de l’industrie porno. Au final elle n’encaisse que 82 500 $ [un peu plus de 67 000 €]. Quelque part Stormy s’est mieux démerdée, parce que deux mois plus tard, elle aurait signé un accord de confidentialité et se serait mise 130 000 $ in ze pocket ! Là McDougal se serait senti flouée. Bref, elle se serait faite niquer en long, en large et en travers, et pas qu’au sens figuré, sans atteindre l’orgasme et sans toucher le jackpot.

Le 4 novembre 2016, à quatre jours de l’élection, The Wall Street Journal, qui a déjà révélé l’affaire Stormy Daniels, lance que The National Enquirer se serait offert l’exclusivité des droits d’une histoire de cul entre l’ex-playmate Karen McDougal et Donald Trump pour 150 000 $, mais qu’ils ne l’auraient jamais publié [National Enquirer Shielded Donald Trump From Playboy Model’s Affair Allegation, The Wall Street Journal, November 4, 2016]. La bonne vieille méthode du « catch and kill » [choper et faire disparaître] serait l’une des pratiques de David Pecker pour acheter une histoire et l’enterrer au plus vite et bien profond, des fois qu’elle égratignerait l’un de ses amis. Jerry George, l’ancien rédac’ chef du groupe explique : « Nous avions des histoires et nous les avons achetées en sachant parfaitement qu’elles ne sortiraient jamais. » Maxine Page, autre ex-employée du groupe raconte, quant à elle, que ces histoires pouvaient être utilisées comme moyen de pression pour faire poser en couverture ou répondre à une interview dans l’un ou l’autre des tabloïds du groupe, telle ou telle autre célébrité [il se murmure qu’Arnold Schwarzenegger et Tiger Woods en auraient fait les frais]. Pour elle, ce n’est pas Trump qui a le pouvoir, mais Pecker, car lui « sait où sont enterrés les cadavres. » Et ce ne serait pas pour rien qu’ils auraient approché de nouveau McDougal, à plusieurs reprises, pour prolonger les termes de son contrat.

Mais par tous ces seins !

Chauffe Marcel, y a urgence…

Le jour de l’élection, tout le monde sur le pont ! Aurait alors commencé le ballet des barreaux entre les avocats d’AMI et ceux de McDougal. Et que de merveilleuses promesses ils lui auraient fait miroiter : collaboration entre le groupe et l’ex-playmate pour le lancement d’une ligne de soins dermatologiques et réalisation d’un documentaire dédié à une cause médicale qui tient à cœur à la miss. Une centaine de colonnes « vieillesse » et « bien-être » par an dans les tabloïds du groupe et deux unes de magazines. Si elle a été effectivement cover-girl pour la revue Muscle & Fitness Hers au mois de novembre 2017, elle attendrait toujours la seconde et seule une infime partie de ses articles auraient été publiés. De plus ils se seraient engagés à embaucher un communicant chargé d’aider la jeune femme pour répondre à toute question dérangeante sur son affaire.

Aussi, Davidson viré [ce qui ne l’empêche pas de mettre une photo de la belle en maillot sur le mur aux trophées de son site Internet, sans autorisation d’ailleurs], elle est désormais représentée par Me Carol Heller. McDougal n’aurait pas pris toute la mesure de l’accord qu’elle aurait signé, même si elle a su qu’elle « ne pouvait pas parler d’une aventure présumée avec un homme marié. » Car la miss ne saurait même pas, au final, ce qu’elle aurait le droit ou non de dire, de peur de violer les clauses de l’accord avec la compagnie : « Ce truc m’a enlevé mes droits […] À ce stade, je sens que je ne peux pas parler de n’importe quoi sans avoir des ennuis, parce que je ne sais pas de quoi je suis autorisée à parler. J’ai même peur de mentionner son nom. »

Après que Trump est devenu le 45e président des États-Unis d’Amérique et les révélations de l’accord par le Wall Street Journal, AMI a immédiatement nié les faits, arguant qu’ils n’avaient pas publié l’histoire de McDougal, la jugeant peu crédible et que si elle, en tant que rédactrice, n’avait pas été publiée, c’est qu’elle n’avait pas livré les articles promis. Ils soulignent également qu’un avenant au contrat, signé après l’élection présidentielle, permet à McDougal de « répondre aux questions légitimes des journalistes concernant l’affaire. » Du côté de la Maison Blanche, par la voix d’un porte-parole, on nie les faits : « C’est une vieille histoire qui n’est qu’une fake news. Le président dit qu’il n’a jamais eu de relation avec McDougal. »

Institution… Des stitutions

Mais étrangement en mai 2017, quand Jeffrey Toobin, du New Yorker, a contacté McDougal afin de connaître les relations qui l’unissaient à AMI et au nouveau Président, alors qu’il rédigeait un portrait sur David Pecker… Au feu les pompiers, y’a la maison qui brûle ! Dylan Howard aurait refait surface accompagné d’un publicitaire. Ils lui auraient fait parvenir une réponse toute faite avec en objet d’e-mail : « Envoyez ceci ». Au mois d’août suivant, pour la remercier de sa loyauté, Pecker aurait invité McDougal à déjeuner dans un restaurant new-yorkais et dans la foulée, Dylan Howard est de retour pour la troisième fois avec de nouvelles promesses dans son petit baluchon : Cover-girl pour AMI et hôte de prestige pour les « Golden Globes», les « Grammy awards» ou les « Oscars». Oui, mais quand ?

Et puis, éclate l’affaire Stormy Daniels, révélée dans les colonnes du Wall Street Journal. Bizarrement, l’AMI aurait été de retour. Ils auraient suggéré que McDougal reçoive une formation médiatique avant qu’elle ne dise une connerie et que l’ami Dodo soit encore plus dans la panade qu’un coq dans le fumier. On lui aurait promis à ce moment-là de faire la une du magazine OK ! pour la soirée des « Grammy Awards». Cameron Stracher, avocat d’AMI aurait évoqué une extension de contrat. Parce que n’oublions pas une chose : Avoir l’histoire avec preuves et tutti quanti, c’est avoir également la main mise sur un chef d’État dont un nombre, de plus en plus important, de citoyens et de représentants réclame à cor et à cri la destitution par la fameuse procédure de l’empeachment.

Happy birthday to you… Mister President…

Aussi, pourquoi parler aujourd’hui alors qu’elle sait pertinemment qu’AMI pourrait utiliser contre elle tout un arsenal juridique tant complexe qu’obscur pour, à nouveau, la faire taire. Pour Karen McDougal, c’est en soutien au mouvement #MeToo. En janvier 2017, elle fait ôter ses implants mammaires jugeant qu’ils affectent sa santé et l’adage ne dit-il pas que la parole libère ? «J’étais malade et j’avais l’impression qu’à force de me taire et de me coucher, j’allais mourir. Tout ce que je pouvais faire était de prier. Maintenant, je prie pour vivre de manière correcte et redresser les torts que j’ai causés. » Ce qu’elle espère aujourd’hui, comme celles qui se sont faites l’écho des abus commis par des hommes très en vue ces derniers mois, c’est de montrer le chemin à d’autres femmes qui se retrouvent dans une même situation, pour au moins les empêcher de signer de pareils accords. Car « Chaque fille qui parle ouvre la voie à une autre. »

Tout petit, Balthus Gustave Aldebert de Baujouailles prit feu. Ce ne furent malheureusement pas les tentatives désespérées pour l’éteindre à coups de pelle, qui arrangèrent la situation. Après avoir échoué lamentablement dans une vaine carrière de maître du monde, c’est ainsi qu’il rejoint la rédaction de Hot Vidéo, où il y anime mensuellement une chronique tant (h)ardente qu’allumée.

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